Et ainsi, j'ai découvert une station sans quais ni panneaux mais où de potentiels passagers, visiblement habitués à pareils manques, attendent leur train.
J'ai découvert des entrepôts, vastes et parfois abandonnés, des ateliers de rien – où l'on répare, bricole, démantibule des voitures.
J'ai découvert un wagon qui tient lieu de réserve d'épicerie. À l'aller, il est ouvert (et on devine à l'intérieur boîtes et conserves en palettes). Au retour il est fermé, verrouillé.
J'ai découvert comment la ville s'efface (rapidement) pour devenir campagne. Les bruits – hormis ceux des pas – se font lointains : une scie électrique quelque part vers le sud, un chien qui aboie, le ronronnement indéfini d'un moteur, des coups de hache dans un bois distant, des cris d'enfants…
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