1943e jour - Lecture de Bob Dylan, une biographie de François Bon (Livre de Poche). Page 196 :
Le laboratoire principal de Dylan, ce début d’année 1963, c’est le cinquième étage du
488, Madison Avenue, une petite pièce insonorisée dans les bureaux de la maison d’édition musicale Witmark, avec un piano droit, un gros magnétophone à bande mono et un micro Neumann suspendu.
Pour les dix-huit mois à venir, ce sera le cœur du travail de Dylan : un atelier discret, où l’on vient seul, avec une liasse de paroles et quelques accords, après qu’on travaille au piano. Quand la chanson est mûre, on dépose la partition, et on enregistre la maquette, qui est gravée sur place en acétate.
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mercredi 19 avril 2017
lundi 20 mars 2017
Lecture (suite) - Hibbing
1921e jour - Lecture toujours, en Livre de Poche, de Bob Dylan, une biographie de François Bon, cette fois-ci page 29 :
Alors nous voilà à notre tour à Hibbing sur ses traces maigres, et quand bien même on est le dix millième à entrer au Zimmy’s, on regarde les photographies au mur avant de s’enquérir de ce qu’on y mange : et le gros patron moustachu du Zimmy’s vous apostrophe devant le cornet de carton trop grand du café trop léger mais à goût de
brûlé, dans une prononciation qu’on comprend mal : Looking for Bob, isn’t it : where’re you from ?…
Quand la Google Car est passée – la dernière fois, c’était en juillet 2012 –, le Zimmy’s existait encore. Mais rien n’est éternel en ce bas monde, il a depuis fermé – c’était en mars 2014. À en croire un article du Duluth News Tribune, l’établissement venait de perdre, deux mois plus tôt, coup fatal, l’équivalent de se Licence IV.
Les propriétaires, à l’époque, espéraient réouvrir bientôt. Mais si la page Facebook du restaurant continue d’être occasionnellement alimentée, les portes de l’établissement, elles, restent closes (j’aimerais savoir, personnellement, si affiches, photos et pochettes continuent, maintenant poussiéreuses, de garnir les murs ou si elles ont déjà été à tout jamais dispersées).
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Alors nous voilà à notre tour à Hibbing sur ses traces maigres, et quand bien même on est le dix millième à entrer au Zimmy’s, on regarde les photographies au mur avant de s’enquérir de ce qu’on y mange : et le gros patron moustachu du Zimmy’s vous apostrophe devant le cornet de carton trop grand du café trop léger mais à goût de
brûlé, dans une prononciation qu’on comprend mal : Looking for Bob, isn’t it : where’re you from ?…
Quand la Google Car est passée – la dernière fois, c’était en juillet 2012 –, le Zimmy’s existait encore. Mais rien n’est éternel en ce bas monde, il a depuis fermé – c’était en mars 2014. À en croire un article du Duluth News Tribune, l’établissement venait de perdre, deux mois plus tôt, coup fatal, l’équivalent de se Licence IV.
Les propriétaires, à l’époque, espéraient réouvrir bientôt. Mais si la page Facebook du restaurant continue d’être occasionnellement alimentée, les portes de l’établissement, elles, restent closes (j’aimerais savoir, personnellement, si affiches, photos et pochettes continuent, maintenant poussiéreuses, de garnir les murs ou si elles ont déjà été à tout jamais dispersées).
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vendredi 17 mars 2017
Lecture - Hibbing
1920e jour - Lecture en Livre de Poche (trouvé à la Maison de la presse) de Bob Dylan, une biographie de François Bon, page 28 :
Dès 1951 on s’installe dans une maison à soi, une maison avec étage, au 2425 de la Septième Avenue : la maison que photographient maintenant ceux qui viennent à Hibbing, et la fenêtre de ce qui fut la chambre d’enfant de Bob Dylan est exposée à la bibliothèque municipale – on n’en fera jamais assez pour le héros. Regardez ce qu’il voyait, vous saurez ce qu’étaient ses rêves ? Que ce serait beau, si chacun ici-bas avait droit qu’on lui garde ainsi sa fenêtre d’enfance, et tout ce qui vous a traversé la tête, là, immobile, contemplant la pluie, le soleil ou la neige (à Hibbing, si souvent la neige).
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vendredi 3 août 2012
Vases communicants / François Bon
768e jour de voyage. Et pour une fois, du moins ici, ce n'est pas moi qui prend la route mais François Bon, écrivain, blogueur (Le Tiers Livre), éditeur numérique (publie.net). Et s'il écrit ici, c'est que moi j'ai eu l'honneur qu'il m'invite à participer à une opération géniale d'échanges de contenus : les Vases communicants.
Le principe des Vases communicants est très simple : “le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.”
François Bon écrit donc ici.
Et moi, j'écris chez lui >>> Voir Altamont et mourir, une façon de glisser mes pas dans les siens, lui, l'auteur du remarquable Rolling Stones une biographie !
On vient à Providence pour Lovecraft, et tout est à Providence comme Lovecraft l’a dit, mais il n’y a plus de Lovecraft à Providence.
La ville est en bas, resserrée – et c’est une ville que son ancienneté fait presque européenne : pour cela qu’on s’y sent bien, parce qu’on retrouve nos vieux repères ?
Du centre-ville tassé, émerge la coupole du Parlement. Même de là-haut, de la colline, on l’apercevra, selon différents angles, et sans savoir comment s’y rendre, mais on l’apercevra.
On a traversé sur le pont et pris la côte, on grimpe la rue qui va vers l’école d’art et l’université. Ce n’est pas difficile d’arriver au carrefour de Benefit Street. Le vieux bâtiment de la bibliothèque donne là. Dedans sont les archives Lovecraft, les lettres, les livres annotés, les manuscrits. Devenue la Meskatonic d’Arkham, la bibliothèque aux livres maudits, les livres occultes que venait lire ici Lovecraft, tient un rôle récurrent dans son oeuvre. Devant la porte, quand même, une plaque sur une stèle de bronze.
Ensuite, il n’y a plus qu’à remonter Benefit Street. Dans Celui qui hante la nuit, il y a la mention de ce parc minuscule, avec un grand arbre en surplomb de la terrasse, elle-même en surplomb de la ville. Je suis allé dans ce parc, j’ai posé la main sur le tronc du vieil arbre, où Poe venait regarder la ville, et Lovecraft venait à cause de Poe. Dans la ville tassée et confuse, en contrebas, on aperçoit la coupole, dans l’enchevêtrement du béton, des toits et des routes.
Quand on regarde vers le nord, cependant, il n’y a pas ce vieux quartier confus, réservé aux immigrants, que décrit le narrateur de Celui qui hante la nuit : recommence l’étalement urbain de la ville américaine, et l’espace vide qu’on aperçoit c’est le cimetière où il est, Lovecraft. On peut se rendre en image juste devant l’entrée monumentale.
Lovecraft a eu plusieurs adresses dans ce bout de Benefit Street, ce sont ces maisons de bois, à escaliers enchevêtrés, et mansardes dans les greniers. Dans Celui qui hante la nuit, le narrateur occupe une de ces chambres.
On passe dans la maison jaune qui a servi de modèle à La maison maudite. Elle est exactement comme il l’a décrite, mais lorsque nous lisons l’histoire, nous lui donnons des proportions plus hautes, nous la dressons dans un paysage plus dépouillé. La phrase de Lovecraft dresse un mystère, déploie Benefit Street à la fois dans le temps et dans l’espace. Les véhicules qui l’encombrent, la touffeur de l’été, nous tiennent à distance de la menace.
Je considère Celui qui hante la nuit comme un des plus puissants Lovecraft, parce que le fantastique ne surgit pas du surnaturel. Lovecraft s’en tient uniquement aux perspectives optiques de la ville, vue depuis la mansarde en surplomb, dans les vieilles maisons enchevêtrées près de la bibliothèque. Le clocher qu’il aperçoit, dans cette distance, devient une sorte de conquête de l’inatteignable, suppose pour l’atteindre que dans la ville on se perde. Cela évoque plutôt, pour moi, via l’éloignement, les clochers, les jeux de côtes et de hauteurs, des souvenirs liés à Naples, Rome ou Marseille.
En marchant dans Benefit Street, à Providence (quand on a la chance d’être passé à l’Office du Tourisme, qu’on vous a remis une feuille dactylographiée avec les lieux de Lovecraft – puisque sinon il n’est nulle part, et surtout pas dans les librairies) on a l’impression de le découvrir devant soi, le clocher mystérieux, derrière sa grille, de Celui qui hante la nuit. Ce que Lovecraft a projeté dans le lointain de la ville, dédoublant la coupole du Parlement, c’est ce qu’il avait tout auprès. Alors son dispositif de réfraction optique, qui va conditionner toute l’histoire, et la fin violente, morbide, du narrateur, c’est comme la complexité du micro-univers de Benefit Street qui aurait avalé l’image entière de la ville.
Je crois que la réussite de Celui qui hante la nuit, où le fait qu’Edgar Poe ait habité Benefit Street est dûment convoqué comme amorce de l’histoire, c’est que la terreur, la peur, la menace, le malaise tiennent moins à ce qu’on découvre dans le clocher maudit, qu’à ce chemin radial dans la ville pour tenter de le rejoindre, quand bien même on n’arrivera pas à mémoriser sa propre route, et le surgissement brutal du clocher, tout près devant soi, alors qu’on croyait l’avoir perdu.
Cette étrangeté, dans la traversée radiale de la ville, voilà peut-être ce qui survit malgré elle dans Providence, qui veut ignorer ce que Lovecraft a fait d’elle, et ne pouvait se dispenser d’elle.
Tout au bout de la traversée, de n’importe quelle traversée radiale de la ville de Lovecraft, on retombera sur le clocher entouré de ses grilles, et l’horreur absolue qu’il contient, vous saisira dans le dos, vous aspirera et vous tuera.
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Le principe des Vases communicants est très simple : “le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.”
François Bon écrit donc ici.
Et moi, j'écris chez lui >>> Voir Altamont et mourir, une façon de glisser mes pas dans les siens, lui, l'auteur du remarquable Rolling Stones une biographie !
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IL N’Y A PAS DE RUE LOVECRAFT À PROVIDENCE
On vient à Providence pour Lovecraft, et tout est à Providence comme Lovecraft l’a dit, mais il n’y a plus de Lovecraft à Providence.
La ville est en bas, resserrée – et c’est une ville que son ancienneté fait presque européenne : pour cela qu’on s’y sent bien, parce qu’on retrouve nos vieux repères ?
Du centre-ville tassé, émerge la coupole du Parlement. Même de là-haut, de la colline, on l’apercevra, selon différents angles, et sans savoir comment s’y rendre, mais on l’apercevra.
On a traversé sur le pont et pris la côte, on grimpe la rue qui va vers l’école d’art et l’université. Ce n’est pas difficile d’arriver au carrefour de Benefit Street. Le vieux bâtiment de la bibliothèque donne là. Dedans sont les archives Lovecraft, les lettres, les livres annotés, les manuscrits. Devenue la Meskatonic d’Arkham, la bibliothèque aux livres maudits, les livres occultes que venait lire ici Lovecraft, tient un rôle récurrent dans son oeuvre. Devant la porte, quand même, une plaque sur une stèle de bronze.
Ensuite, il n’y a plus qu’à remonter Benefit Street. Dans Celui qui hante la nuit, il y a la mention de ce parc minuscule, avec un grand arbre en surplomb de la terrasse, elle-même en surplomb de la ville. Je suis allé dans ce parc, j’ai posé la main sur le tronc du vieil arbre, où Poe venait regarder la ville, et Lovecraft venait à cause de Poe. Dans la ville tassée et confuse, en contrebas, on aperçoit la coupole, dans l’enchevêtrement du béton, des toits et des routes.
Quand on regarde vers le nord, cependant, il n’y a pas ce vieux quartier confus, réservé aux immigrants, que décrit le narrateur de Celui qui hante la nuit : recommence l’étalement urbain de la ville américaine, et l’espace vide qu’on aperçoit c’est le cimetière où il est, Lovecraft. On peut se rendre en image juste devant l’entrée monumentale.
Lovecraft a eu plusieurs adresses dans ce bout de Benefit Street, ce sont ces maisons de bois, à escaliers enchevêtrés, et mansardes dans les greniers. Dans Celui qui hante la nuit, le narrateur occupe une de ces chambres.
On passe dans la maison jaune qui a servi de modèle à La maison maudite. Elle est exactement comme il l’a décrite, mais lorsque nous lisons l’histoire, nous lui donnons des proportions plus hautes, nous la dressons dans un paysage plus dépouillé. La phrase de Lovecraft dresse un mystère, déploie Benefit Street à la fois dans le temps et dans l’espace. Les véhicules qui l’encombrent, la touffeur de l’été, nous tiennent à distance de la menace.
Je considère Celui qui hante la nuit comme un des plus puissants Lovecraft, parce que le fantastique ne surgit pas du surnaturel. Lovecraft s’en tient uniquement aux perspectives optiques de la ville, vue depuis la mansarde en surplomb, dans les vieilles maisons enchevêtrées près de la bibliothèque. Le clocher qu’il aperçoit, dans cette distance, devient une sorte de conquête de l’inatteignable, suppose pour l’atteindre que dans la ville on se perde. Cela évoque plutôt, pour moi, via l’éloignement, les clochers, les jeux de côtes et de hauteurs, des souvenirs liés à Naples, Rome ou Marseille.
En marchant dans Benefit Street, à Providence (quand on a la chance d’être passé à l’Office du Tourisme, qu’on vous a remis une feuille dactylographiée avec les lieux de Lovecraft – puisque sinon il n’est nulle part, et surtout pas dans les librairies) on a l’impression de le découvrir devant soi, le clocher mystérieux, derrière sa grille, de Celui qui hante la nuit. Ce que Lovecraft a projeté dans le lointain de la ville, dédoublant la coupole du Parlement, c’est ce qu’il avait tout auprès. Alors son dispositif de réfraction optique, qui va conditionner toute l’histoire, et la fin violente, morbide, du narrateur, c’est comme la complexité du micro-univers de Benefit Street qui aurait avalé l’image entière de la ville.
Cette étrangeté, dans la traversée radiale de la ville, voilà peut-être ce qui survit malgré elle dans Providence, qui veut ignorer ce que Lovecraft a fait d’elle, et ne pouvait se dispenser d’elle.
Tout au bout de la traversée, de n’importe quelle traversée radiale de la ville de Lovecraft, on retombera sur le clocher entouré de ses grilles, et l’horreur absolue qu’il contient, vous saisira dans le dos, vous aspirera et vous tuera.
François Bon 2012
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jeudi 1 décembre 2011
Sur les traces de François Bon - Fameck
521e jour - Parce qu’on lit François Bon (Daewoo, éditions Fayard ou Livre de Poche – et aussi encore ici : Tiers Livre), on peut être tenté de faire un tour à Fameck, Moselle. Pour voir à quoi ça ressemble, physiquement, les lieux décrits du sinistre, l’ex-usine Daewoo devenue Thyssen Krupp, les séries d’immeubles qui mènent au centre ville…
Et puis, une fois le voyage effectué, on peut être tenté de revenir au texte de François Bon. Et relire.
Se croire légitimement citoyen dans la rue où on passe, on s'en arroge le droit pour les grandes métropoles, même lointaines, capables d'emblée de vous accueillir comme un des leurs, fondu dans la foule anonyme au sortir du Metropolitan ou de la Tate ou de l’Ermitage. On est au contraire un passant respectueux et observateur si c'est Assise ou Bhaktapur, ou n'importe quel village perché de montagne, si ce qui vous en impose tient à la beauté séparée du temps, don très rare. Mais ici, en vieux pays industriel, quand on reconnaît chaque signe, de l’auto-école L’Avenir à l’esthéticienne d’Ongles 2000, ou l'enseigne de la Française des Jeux sur le bar-tabac encombré de la grand-place, qu'est-ce qu'on saurait en déchiffrer si notre raison d'être ici n'est pas d'y vivre, mais seulement de prendre trois photos, ou recopier des noms dans un carnet noir ?
Et plus loin :
J'étais à Fameck comme je me promenais dans New York, j'étais à Fameck au mieux comme le vénéré et curieux Nicolas Bouvier à Samarkand ou Kyoto, et eux ce qu'ils affrontaient à Fameck, c'était le chômage.
Phrase recopiée : “Ce qui me ferait peine, c'est tous ceux dont on ne parle même pas, qui n'ont même pas eu la consolation des journaux.”
Daewoo, François Bon.
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Extrait :Se croire légitimement citoyen dans la rue où on passe, on s'en arroge le droit pour les grandes métropoles, même lointaines, capables d'emblée de vous accueillir comme un des leurs, fondu dans la foule anonyme au sortir du Metropolitan ou de la Tate ou de l’Ermitage. On est au contraire un passant respectueux et observateur si c'est Assise ou Bhaktapur, ou n'importe quel village perché de montagne, si ce qui vous en impose tient à la beauté séparée du temps, don très rare. Mais ici, en vieux pays industriel, quand on reconnaît chaque signe, de l’auto-école L’Avenir à l’esthéticienne d’Ongles 2000, ou l'enseigne de la Française des Jeux sur le bar-tabac encombré de la grand-place, qu'est-ce qu'on saurait en déchiffrer si notre raison d'être ici n'est pas d'y vivre, mais seulement de prendre trois photos, ou recopier des noms dans un carnet noir ?
Et plus loin :
J'étais à Fameck comme je me promenais dans New York, j'étais à Fameck au mieux comme le vénéré et curieux Nicolas Bouvier à Samarkand ou Kyoto, et eux ce qu'ils affrontaient à Fameck, c'était le chômage.
Phrase recopiée : “Ce qui me ferait peine, c'est tous ceux dont on ne parle même pas, qui n'ont même pas eu la consolation des journaux.”
Daewoo, François Bon.
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