samedi 28 septembre 2013





1142e jour de voyage - Samedi matin passé à Fort Smith, Arkansas…

dimanche 22 septembre 2013


1141e jour de voyage - Les numéros, sur la carte, correspondent aux textes déjà écrits. Exemple : - Souvent elle portait des bottes affreuses  /  8 - L'abri des Monroe  /  15 - Elvis à Hawaii  /  20 - Tout le monde n'est pas Raymond Carver  /  36 - Ceux qui regardent le paysage  /  39 - Histoire de la mère d’Alysson  /  52 - C'est ça l’Amérique…
Pour l'instant, il y en a 54.

jeudi 19 septembre 2013





1140e jour de voyage - Choses vues à Indianapolis (une cafétéria-delicatessen – Kosher Style Foods inscrit sur la façade ; une femme avec des béquilles ; un stade vide de tous sportifs, de tous supporters…).

mardi 17 septembre 2013



1139e jour de voyage - Mobile, ancienne capitale de la Louisiane, aujourd'hui en Alabama. Un port marchand, deux trois buildings, une histoire coloniale. Et puis cette femme assise à côté d'une chaise vide et dont j'ai follement envie de raconter l'histoire…

vendredi 13 septembre 2013



1138e jour de voyage - Sur la route.
C'est grisant d'avoir l'impression d'avancer…

mercredi 11 septembre 2013





1137e jour de voyage - Burlington dans le Vermont, 42 000 habitants… Outside, magazine spécialisé dans les activités de plein air a récemment honoré la ville en lui attribuant le titre de Top American Dream City.

mardi 10 septembre 2013

Premiers éclats d’Amérique





1136e jour de voyage - C'est plus fort que moi, envie de poster quelques images.
Hier, je me suis promené, entre autres, à Ballston Spa, comté de Saratoga, État de New York…

lundi 9 septembre 2013

Respirer un grand coup, et puis sauter


1135e jour de voyage. Mon post, aujourd'hui, pourrait commencer comme une chanson de Joe Dassin. La chanson dit : Mes amis je dois m'en aller  /  Je n'ai plus qu’à jeter mes clés  /  Car elle m'attend depuis que je suis né  /  L’Amérique… 
J'abandonne sur mon chemin  /  Tant de choses que j'aimais bien  /  Cela commence par un peu de chagrin…

Aujourd'hui, en effet, s'ouvre pour Dreamlands une grande parenthèse. Elle devrait durer quatre mois.
Durant ces quatre mois, je vais poursuivre mes voyages mais cesser, ici, leur compte-rendu quotidien. Pourquoi ? Parce que je prépare un livre, Éclats d’Amérique, qui sera, à sa façon, un prolongement de ce blog : une exploration virtuelle des États-Unis état par état.
J'ai besoin de temps, de beaucoup de temps. Il ne serait pas raisonnable de mener en parallèle des pérégrinations quotidiennes ailleurs dans le monde.
Dreamlands, par ailleurs, ne ferme pas pour autant. Pas complètement.
Ce sera, durant ces quatre mois, un journal de bord de cette drôle d'aventure que je m'apprête à vivre. J'y mettrai, le plus régulièrement possible, des images ; j'y coucherai peut-être, je ne sais pas, des découvertes, des documents… J'essayerai en tout cas, d'une façon ou d'une autre, de vous donner envie, le moment venu, de vous précipiter en librairie.
Une chose importante qu'il faut que je rajoute : ce livre devrait paraître, fin février, chez Inculte (le seul éditeur, depuis quelques années, dont j'achète quasiment tous les ouvrages). J'en suis incroyablement fier.
Voilà. j'ai l'impression de me lancer dans un drôle de truc. Je ne sais pas où mon chemin me mène. C'est vertigineux – vertigineux et enthousiasmant !
J'espère, pour reprendre les mots de la chanson citée plus haut, que je reviendrai de ce périple cousu d'or et brodé d'argent ou sans un sou, mais plus riche qu’avant…
En attendant, prenez soin de vous.
Une bise.
O.

dimanche 8 septembre 2013

Tout va bien - Dieppe


1134e jour - Ça fait bizarre de retrouver les lieux après tant d'années. Presque inchangés. Je suis venu si souvent…
La vieille ville, le port, la plage…
Dans un de mes carnets, à l'époque, j'avais écrit :
Une plage au printemps. La mer est basse. Léger vent frais. Soleil mais frissons. Les maximales annoncées pour l'après-midi sont de 17° C.
Après avoir beaucoup marché (sur la promenade, sur la plage), décider de se poser. Assis en tailleur. Regards perdus sur les infinis – le ciel, l'océan – qui au loin se confondent. Les galets, malgré le jean, malgré le blouson devenu coussin, sont glacés sous les fesses. On les dirait sortis du freezer.


Ou, plus loin :
Sur l'horizon, imperceptiblement, se déplace un tanker. Mais se déplace-t-il vraiment ? Chercher des repères pour évaluer la vitesse du déplacement (si déplacement il y a). Ne trouver que des nuages, des micro-nuages cotonneux – des boules démaquillantes – qui chevauchent ce qu'il reste d'horizon. Mais difficile avec les nuages comme seuls repères de juger. Est-ce que ce sont eux qui se déplacent ? est-ce le tanker ?


De Dieppe, je ne suis jamais reparti par la route.
Je prenais des trains, en début de soirée. Sur le quai, à la gare, en tête de voie, voie 1, il y avait un panneau de bois vermoulu : Rouen était écrit en petit et en bleu ; Paris ST LAZ en rouge (ST LAZ en lettres capitales mais pas Paris).

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samedi 7 septembre 2013

Le sourire de Nathalie Baye - Dieppe


1133e jour - On dirait Nathalie Baye. En un peu plus maigre. En un peu plus marquée aussi. Mais le même sourire, la même bouche. Elle est serveuse dans un petit café de Dieppe qui donne sur la place St-Jacques.
Elle sourit beaucoup, comme sourient les gens réservés. Et ça la rend terriblement touchante.
Il y a un type aussi, au comptoir, un habitué, plus tout jeune, qui pourrait être son père et qui la drague un peu, l’air de rien, en rigolant : Lumineuse comme vous l’êtes, c’est sûr, tiens, que vous pourriez faire mon bonheur (j’ai noté la phrase pour ne pas l’oublier). Les propos généralement sont prolongés d’œillades langoureuses et de clins d’œil complices/égrillards.
Hier, hier au soir semble-t-il, alors qu’elle était aux toilettes, il a glissé une bouteille de vin dans son sac (sac accroché au portemanteau ; portemanteau posé au fond après le comptoir). Pour déconner ; elle ne boit pas. Elle a découvert la bouteille en partant (elle finit son service à 9 heures). On a alors feint, dans l’assistance de ne pas être dupe et de croire qu’elle l’avait subtilisée, qu’elle s’était mise à l’alcool. On s’est bien amusé. Aujourd’hui encore, le sujet revient. Continuellement. On ne s’en lasse pas. Et à chaque fois, Nathalie Baye sourit, gênée, et rougit un peu, parce que l’attention se porte sur elle.
Embarquer une bouteille ! Une demoiselle aussi charmante !
On la menace, du coup, d’une fouille au corps systématique, le soir avant qu’elle ne rentre chez elle. Il faudra bien en passer par là ! Pas le choix !… Notre homme, celui qui la drague un peu, se déclare prêt à s’y coller. Rires gras. Elle hausse les épaules.
Il embraye : Mais dites moi, au fait, je sais, ça ne me regarde pas, mais qu’est-ce que ça peut bien faire d’une bouteille une jeune fille toute seule qui ne boit pas ! Hein ? dites-moi ?!


On ne peut pas dire que ce soit très fin, mais bon, ici on vous dira que ce n’est pas bien méchant non plus. Et qu’il faut bien s’amuser. Pas de quoi fouetter un chat. Et donc ça continue. À être lourd, autant l’être vraiment. On en fait des tonnes : Alors, hein ?! Moi j’ai bien une petite idée… Alors Nathalie Baye lève les yeux au ciel dans un geste d’indignation qu’elle tente complice. Et, plutôt que de répondre, elle se contente de sourire.
C’est un petit établissement : à peine huit tables pour la plupart inoccupées et cinq, six habitués qui se relaient au comptoir. Il y a un panneau La maison ne fait pas crédit au-dessus de celui-ci, accolé à toute une rangée, impressionnante, de sirops Vedrenne (dix-huit bouteilles au total) ; il y a une assiette/horloge, murale, avec motif à fleurs. La plupart du temps entre les rires et les railleries s’étalent de longs silences et l’on perçoit alors nettement son tic-tac métallique. Aux heures, l’horloge carillonne – un affreux carillon de synthèse. C’est tout pour la musique. Pas de disques, pas de radio en fond sonore. Dehors, il pleut un peu (une bruine intermittente, qui vient par vagues). Les vitres sont embuées. La nuit tombe.
Voilà.
Une fin d’après-midi à Dieppe. En semaine. En hiver.
 Nathalie Baye fatigue. Elle est là depuis neuf heures ce matin. Encore deux heures à tenir. Elle se fait un café. Elle mange un carreau de chocolat. Elle esquisse un sourire fatigué.
Nathalie Baye s’appelle Christel.

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vendredi 6 septembre 2013

Vases communicants / Brigitte Celerier


1132e jour de voyage - Opération Vases communicants : je laisse pour la journée les clés de la maison Dreamlands à Brigitte Celerier qui m'accueille pour sa part, grande fierté pour moi, chez elle

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les terrasses de cafés


Moi, tu sais, finalement, je le réalise, je n'ai pas tant de souvenirs de terrasses de café, ou ils sont très anciens, ou incertains, ou peut-être inventés. disait-elle.
Moi, je suis de la race des comptoirs, des cafés bus debout, le matin avant de commencer la journée de travail... ou comme une pause, une compensation au déjeuner que les rendez-vous ont fait sauter... ou dans une banlieue inconnue, pour me détendre un peu et payer le renseignement demandé, quel est l'autobus à prendre pour aller à telle adresse... ou, de temps en temps, trop brièvement, ce qui interdit de s'asseoir – mais je n'ai pas envie de m'attarder, je ne sais pas faire, inventer une complicité quelconque, ne suis pas un homme - avec un chef de chantier ou les représentants des entreprises devant se coordonner, en redescendant d'un toit, après une visite d'appartement en cours de réfection...
et prenant un air très assuré, et passablement exaspérant
Oui je suis bien trop active pour les terrasses de café.
Un temps – un regard qui part dans vague de ce qui lui sert de réflexion et
Quoique, au fond, oui, le repos, parfois.


comme les derniers temps de Paris, avant de remonter chez moi, à une des tables du café, à côté de ma porte, en haut de la rue de la Roquette... mais c'était le matin, et il y avait moins de monde que là, quand les gens de Google sont passés, j'avais une table isolée, et je regardais la vie tranquille.. les femmes qui traversaient pour aller faire leur course au Carrefour, les voitures qui tournaient et filaient, descendaient vers la place, une classe, les enfants qui se tiennent par la main, deux adultes - lequel est le chien de berger ? -  les voix du garçon et de la patronne derrière moi, dans le café, le groupe de jeunes qui discutaient tranquillement chez le tunisien, devant la boutique ouverte à cette heure là, entre les toiles bleus remontées.... jusqu'à ce que je vois sortir de mon immeuble le bonhomme qui venait de monter en portant, contre deux ou trois pièces, mes paquets pour les déposer sur mon paillasson, ce bonhomme familier de tout le quartier, celui qui, tous les jours, vendait son journal à la porte de Carrefour... moi je n'avais pas la force en ce temps là. 


un silence, et le flot de mots repart, inexorable, avec des pauses imperceptibles, des hésitations
ah c'est vrai ! je me souviens peu à peu, il y avait aussi les heures passées devant une coupe Ras-le-bol – drôle que je me souvienne du nom -  à la terrasse du Publicis Saint Germain,  la regarder de temps en temps, en prendre une cuillère après avoir bien choisi, rêver sur un livre, regarder la queue devant le cinéma, les passants, le soleil sur le carrefour, les autobus, les voitures, les tables voisines où on chuchotait, mais il n'existe plus depuis longtemps et les coupes Ras-le-bol non plus... alors disons Bandol, et Poupoune, avec un café liégeois, vers la mi-septembre, quand la foule de l'été part, quand je quittais Paris en voyant les aoûtiens rentrer et repeupler maussadement le métro.
Une fin d'après-midi, deux ou trois couples, des silhouettes isolées devant un café, un verre, ou une glace comme moi, quelques conversations à voix mesurées, des adolescents qui descendent du car, passent devant nous, plaisantent en claironant, parlent des têtes encore inconnues, du prof, de leur nouvelle classe, une voiture qui roule lentement, avec un énorme poste de radio à plein volume, le silence revenu, les pouf-pouf des pointus qui rentrent... j'attends un peu, et puis je vais me lever, longer les caisses débarquées, les balances, les gens avec des cabas, regarder, ne rien acheter, je préfère les poissons de roche trouvés le matin chez le poissonnier


ou ce jour à Florence où je me serais, contrairement à mon habitude, assise à une terrasse bondée sans regarder la carte et je serais là, me penchant de temps en temps pour masser mes jambes, devant ma tasse de café vide – un stretto si fort qu'on ne sait plus s'il est bon - que j'aurais commandée alors que je voulais un granité qu'ils n'auraient pas... mais je m'en moquerais, j'écouterais toutes ces voix, les criardes, les discrètes, l'américain nasal, les grands rires, le chant rapide de l'italien, les mères, et les cicerones en toutes langues, et je me persuaderais que je suis à part, comme le penseraient d'eux-mêmes tous ceux qui seraient là, avec ou sans guide et appareil photos, et quand je serais reposée, je me lèverais, je quitterais la piazza della Signoria, je rentrerais lentement, parce que tant à voir, vers la pension de famille au premier étage, la minuscule chambre blanche, ma petite terrasse presque contre le Dôme... mais je ne sais plus très bien, c'est si vieux.
Ou...
un ton de voix en dessous Au fond c'est vrai, j'aimais bien les terrasses de café.
Elle se tait enfin, se prépare à écouter.

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Texte et images de Brigitte Celerier. Si vous voulez retrouver mon voyage du jour, il vous faut vous rendre maintenant chez elle.
Cet échange se passe dans le cadre du projet des Vases communicants : “Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.”

jeudi 5 septembre 2013

Mots retrouvés dans un carnet (2) - Dieppe




1131e jour - J'ai visité la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours sur la falaise, au nord, qui surplombe la ville de Dieppe.  C'était il y a une quinzaine d'années.
Je viens de retrouver les notes que j'avais prises ce jour-là…
Mots gravés dans le marbre des plaques qui couvrent les murs de la chapelle (relevé) :
RECONNAISSANCE À MARIE
RECONNAISSANCE AU PRÉCIEUX SANG ET À MARIE POUR GUÉRISON OBTENUE
J’AI PRIÉ MARIE ET J’AI ÉTÉ EXAUCÉ
RECONNAISSANCE À MARIE. ELLE A SAUVÉ NOTRE ENFANT
NOUS NOUS METTONS SOUS LA PROTECTION DE MARIE. ADMCS
RECONNAISSANCE À MARIE QUI A SAUVÉ NOS MARIS
Sur les plaques, parfois, suivent des dates : 19.10.54, ou 30.6.77, ou 7.11.67…
Il y a aussi, vers la sortie, accolée au distributeur de cierges, une plaque plus imposante que les autres sur laquelle il est écrit :
HOMMAGE DE RECONNAISSANCE
À NOTRE-DAME DE BON SECOURS
REINE DE LA PAIX
O MARIE
DAIGNEZ EXAUCER NOS PRIÈRES
ET NOUS OBTENIR DU CIEL PAR VOTRE
PUISSANTE INTERCESSION
LA PAIX
21 MAI 1939

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mercredi 4 septembre 2013

Mots retrouvés dans un carnet - Royan



1130e jour - Dans le carnet, il est écrit :
Des petits riens dont je voudrais garder une trace… Des noms… L'hôtel Trident Thyrse situé juste à côté de la maison ; le Family Golf Hôtel plus loin ; et le Tiki sur la plage, le Tiki Sud (un slogan sur les affiches : Taka alé ô Tiki) ; le Kiplay – cadeaux, souvenirs, articles de plage – sur la promenade tout près de l'office du tourisme ; une enseigne KKO sous les arches du front de mer ; le Koud (Koud-à-Koud) et sa terrasse qui donne sur la conche du Chay (et le serveur tatoué, un Corse qui se dit ex-garde du corps, spécialiste de la protection politique rapprochée).
Le nom, Le Delmas, d'un porte-container qui un soir, à l'heure de l'apéritif, s'engage dans l'estuaire (trois jours plus tard, déchargé, il regagnera l'océan).
Et des choses vues encore.
Les guirlandes serrées des pinces à linge de couleur sur leurs fils dans le jardin. Aucun linge, jamais, n'y est suspendu.
Des dauphins, nombreux, essaimés dans la maison que j'habite : un arrosoir-dauphin, une peluche-dauphin, un carillon orné, des tapis à motifs, des serviettes de plage, une descente de lit, un tire-bouchon.
Et puis. Un miroir dans les toilettes, orienté/incliné de telle façon (savante) qu’assis sur la cuvette, et porte entr'ouverte, on peut voir la mer.
Un mot aussi, punaisé dans la salle de bain : Ne pas utiliser le bidet. Merci.

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mardi 3 septembre 2013

Plaisir de l’homonymie - Casablanca



1129e jour - J'aime les connexions imaginaires qu'implique l'homonymie. J'aime la façon dont elle relie/soude – le pouvoir magique des mots ! – des espaces sans liens entre eux.
Il faudrait, en fait, se lancer dans un tour du monde de l'homonymie, visiter tous les Paris hors de France, les Hollywood d’Angleterre ou d’Irlande, le London d’Ontario ou le Frankfort qu'on trouve dans le Kentucky.
Et dans ce grand tour, Casablanca, au Pérou, aurait évidemment sa place.

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lundi 2 septembre 2013

Un paradis - Mollendo



1128e jour - D'abord, il y a cette route de montagne, toute en lacets, toute en épingles. Pierre blanche, sable blanc. Et le soleil par-dessus pour embraser le tout. Même avec des verres teintés, difficile de ne pas être ébloui.
Un lacet, un autre lacet… Pas le moindre véhicule alentour, pas la moindre présence humaine.
Et puis, après de longues minutes de tension, de concentration, de stress (les éboulements possibles, le voyant d'huile qui clignote), il y aurait, avec l'apparence d'une oasis, le débouché sur l'océan : une crique, une micro-plage, une poignée de bateaux mis en cale sèche.


Il y aurait aussi la buvette avec sa terrasse ombragée, ses boissons fraîches, son air marin. Il serait facile alors d’avoir l'impression d'être au paradis.

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