vendredi 29 juin 2018

L’avion écrasé dans les maïs - Forsyth




2216e jour - Un avion s’est bien écrasé près de Forsyth en avril dernier mais c’était au bord d’une autre route (et le pilote, contrairement à ses deux passagers, n’a pas survécu à l’accident). Non, l’avion jaune, le nez planté dans les maïs n’est qu’une attraction de bord de route mis là pour attirer le regard. D’ailleurs, il est arrivé qu’il soit posé plus loin (voir la photo ci-dessous) mais alors il n’était pas visible de la route.


Ce sur quoi l’avion “écrasé” doit attirer le regard, c’est la Hamlin Hills Farm, une ferme charmante au cœur de la Géorgie où l’on peut acheter des fraises au printemps, des feux d’artifice l’été et où l’on peut jouer à se perdre dans un labyrinthe de maïs à l’automne avant de choisir soi-même, se promenant dans les champs, son potiron…







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jeudi 28 juin 2018

Stigmate - Tokyo



2215e jour - Systématiquement je me demande, quand je croise une personne portant un masque sur la bouche, si cette dernière, se sachant fragile, se protège de l’extérieur ou, au contraire, si, malade, elle cherche à ne pas contaminer son environnement… Quelle que soit l’option, qu’elle soit vulnérable ou contagieuse, elle éveille en moi des craintes. Immanquablement une part de moi la stigmatise.

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mercredi 27 juin 2018

Recueillement - Tokyo

2214e jour - Retour au Tokyo Dome. Cette fois, focus sur le public qui attend le début d’un concert. C’est impressionnant de voir à quel point on dirait qu’ils se préparent pour une messe d’enterrement…

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mardi 26 juin 2018

La façon de regarder - Tokyo








2213e jour - Rencontre de baseball au Tokyo Dome. Une évidence : je me reconnais dans la façon, plutôt paisible, qu’ont les japonais de regarder, de participer…

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lundi 25 juin 2018

Dans le métro - Tokyo








2212e jour - Aujourd’hui, j’ai cherché, attentif, les points communs et les différences entre le métro de Tokyo et celui de la RATP (le seul réseau que je fréquente de façon régulière) : codes couleur ; marquage au sol, fléché, des lignes ; carrelages des murs, panneaux des toilettes pour hommes et femmes, façon de nommer les lignes (M pour Marunouchi, N pour Namboku, etc)…

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vendredi 22 juin 2018

Les Montagnes russes de Tokyo





2211e jour - J’ai d’abord été scié de découvrir ces Montagnes russes en plein cœur de Tokyo. J’ai pensé, raccourci facile, un truc du type : “Ils sont fous ces japonais”. Et puis, je me suis souvenu de la Grande roue chère à Marcel Campion, posée place de la Concorde, entre Tuileries et Champs-Élysées.

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jeudi 21 juin 2018

L’arbre à chaussures - Au milieu de nulle part


2210e jour - US-395 entre Doyle, au nord, et Cold Springs, au sud, le long de la frontière entre Californie et Nevada. La route n’est qu’une longue ligne droite, traverse monotone au cœur d’une plaine entourée de montagnes. $1000 FINE FOR LITTERING lit-on sur un panneau. Et puis soudain, un arbre sur le bas-côté, cerné de gravier. Et sur l’arbre, des chaussures suspendues. Par centaines. On aimerait savoir ce que cache pareille accumulation.

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mercredi 20 juin 2018

On vit dans un monde merveilleux - Moscou






2209e jour - L’hôtel Zarechye. Sept étages de brique rouge. Des chambres individuelles ou doubles, des chambres pour quatre ou six, des dortoirs pouvant accueillir dix à douze personnes. Une nuit, dans une chambre individuelle, revient à 2000 roubles (27,40 euros). Si l’on accepte de partager la promiscuité d’un dortoir, les prix peuvent tomber jusqu’à 400 roubles (5,50 euros). L’hôtel Zarechye est, paraît-il, l’un des moins chers de la région. C’est sans doute aussi le plus proche d’une centrale jamais construit.



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mardi 19 juin 2018

Les avions dans le ciel - Cap d’Ail



2208e jour - Dans le premier manuscrit que j’ai présenté à des éditeurs (c’était il y a une quinzaine d’années), il était beaucoup question de traînées de condensation. À l’époque, je passais des heures à observer ces dernières. Je m’étais documenté aussi.
Dans les semaines qui ont suivi mon envoi, j’ai reçu quelques messages d’encouragement. Je suis même entré en contact, poussé, avec un éditeur (une éditrice en l’occurence) mais mon manuscrit n’est jamais devenu un livre. Parfois, je le regrette. Parfois, je me dis que c’est tant mieux, qu’un de ces jours, je reprendrai l’idée, vraiment, que j’écrirai – avec un peu plus de métier cette fois-ci – sur les avions qui traversent le ciel en y laissant des traces (plus ou moins) éphémères.

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lundi 18 juin 2018

Émois - Cap d’Ail


2207e jour - J’aime quand sur une photo l’eau semble résine, solide, dense, éclatante.
J’aime quand cette eau semble rayonner parce qu’éclairée de l’intérieur.
J’aime, observant cette eau figée, découvrir une multitude de bleus, de verts, de gris, et mille autres teintes encore.

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vendredi 15 juin 2018

Le couple des rochers - Cap d’Ail



2206e jour - Pas un chat dans les parages. Il n’y a qu’eux, et moi qui les observe…

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jeudi 14 juin 2018

10 fois 5 rue Pierre Sémard - Paris et ailleurs











2205e jour - Parce que j’habite un 5, rue Pierre Sémard, je rêve d’explorer, de façon systématique, tous les 5 rue Pierre Sémard de France et d’ailleurs (il y en a plus d’une centaine).
Parce qu’elles honorent un syndicaliste (secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT), dirigeant du Parti communiste français fusillé par les allemands en 1942, les rues Pierre Sémard sont souvent situées au cœur de communes ayant un passé de gauche. Elles ont dû connaître des époques heureuses mais aujourd’hui, les traversant, on croise plus souvent l’abandon, la ruine, que l’activité florissante. Ces rues Pierre Sémard disent quelque chose, me semble-t-il, d’une France des régions et des banlieues particulièrement secouées par la/les crise(s).
Images prises, dans l’ordre à Paris, Grenoble, Le Blanc-Mesnil, Nîmes, Oullins, Alfortville, La Voulte-sur-Rhône, Périlleux, Évreux et Bègles.

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