jeudi 31 mai 2012

L'échelle d'un pays - Daugavpils



703e jour - On peut comprendre un pays à l’échelle de sa population : Daugavpils, deuxième ville de Lettonie compte 100 000 habitants seulement.
Et Jekabpils, la huitième ville au classement (26 000 habitants), a la taille de Bergerac, sous-préfecture de la Dordogne.

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mercredi 30 mai 2012

Sur la route - Daugavpils



702e jour - Une minute durant, le paysage est une abstraction : le bas-côté est un haut talus ; il n'y a plus que de l'herbe et le ciel.

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mardi 29 mai 2012

Fort intérieur - Daugavpils




701e jour - Hier au sud-est de la ville, aujourd'hui aux limites ouest de celle-ci, à l'intérieur de fortifications dignes de Vauban (elles sont saisissantes vues du ciel).
Vestiges de l’URSS. Il y avait là un casernement, une base. Les bâtiments sont aujourd'hui en triste état. Certains, toutefois, sont en cour de rénovation – pour devenir quoi ? difficile de leur imaginer un destin militaire.




Paysage de guerre. Désolation. Pas grand monde. Les seules personnes que je croise : une femme et un enfant, un vieil homme. Ils attendent on ne sait quoi.





Plus loin, des photos sont accrochées sur ce qui était le mess des officiers. Des tirages noir et blanc sur fond de murs décatis. Ça fait de jolies images.



Plus loin encore, je m'aventure sur un chemin de terre le long des fortifications. Le sol est jonché d'éclats de verre. Il ne va pas tarder à pleuvoir. Ça sent la pisse et la décomposition. Et pourtant, pour rien au monde à cet instant, je voudrais être ailleurs.

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lundi 28 mai 2012

L'exercice de la solitude - Daugavpils


700e jour - Sur une section longue d'un bon kilomètre, Silikatu Iela n'est qu'un chemin de terre parsemé d'ornières inondées.










D'un côté du chemin, des tuyaux enrubannés comme on en trouve en Sibérie (j'ai vu les mêmes à Kemerovo ou Krasnoïarsk), de l'autre, des garages alignés, aux couleurs hétérogènes, surmontés de cheminées dont je me demande si elles servent à la ventilation ou à chauffer.
Au-delà des garages, des voies de chemin de fer, des convois qui passent – wagons-citernes.


Ici, on ne croise personne si ce n'est quatre gars assis dans la pénombre d'un garage à jouer et siroter on ne sait quel alcool local.









Puis, alors que l'on remonte vers la ville (le centre-ville), Silikatu Iela se voit sommairement goudronnée (des trous nombreux dans la chaussée) alors qu'elle borde maintenant des usines qui, elles, semblent définitivement abandonnées mais devant lesquelles sont entreposés, deci delà, des tas de briques neuves ou de gravier qui laissent supposer une récente activité.


Pas plus que dans la portion du bas, on ne croise d'humains. Si ce n'est, cette fois,
deux gaillards (16, 17 ans ?) postés dans un bosquet et dont on se demande ce qu'ils foutent là.
Les deux gaillards, qui regardent passer la voiture avec un air circonspect/menaçant, ne tiennent de toute évidence pas à être dérangés.
Voilà. bienvenue à Daugavpils, Lettonie.

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