696e jour - Cent fois, je suis passé devant. Jamais je n'ai osé entrer. Parce que quand même, c'est la librairie d'une maison d'édition et pas n'importe laquelle : José Corti qui a publié, entre autres, Gracq, Breton ou Bachelard.
Et puis, ces gens derrière leurs ordinateurs. J'ai toujours eu l'impression que j'allais les déranger dans leur travail.
La librairie José Corti, c'est une certaine idée de l'édition et de la librairie… Une conception de la culture qui éveille chez moi une paralysante déférence. Je ne suis, me semble-t-il, pas le public (j'imagine bien plus aisément pénétrer ici de riches américains extatiques ou des intellectuels germanopratins).
Et puis voilà. Google vient de me permettre d'y passer une heure. À scruter les lieux dans leurs moindres détails : les livres bien sûr, mais aussi les objets posés sur les bureaux, les luminaires… et jusqu'au réduit où sont stockés diable et container-poubelle.
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Que Ianna Andreadis soit donc ici remerciée, elle qui m'a signalé que la visite était possible./////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.