lundi 9 septembre 2013

Respirer un grand coup, et puis sauter


1135e jour de voyage. Mon post, aujourd'hui, pourrait commencer comme une chanson de Joe Dassin. La chanson dit : Mes amis je dois m'en aller  /  Je n'ai plus qu’à jeter mes clés  /  Car elle m'attend depuis que je suis né  /  L’Amérique… 
J'abandonne sur mon chemin  /  Tant de choses que j'aimais bien  /  Cela commence par un peu de chagrin…

Aujourd'hui, en effet, s'ouvre pour Dreamlands une grande parenthèse. Elle devrait durer quatre mois.
Durant ces quatre mois, je vais poursuivre mes voyages mais cesser, ici, leur compte-rendu quotidien. Pourquoi ? Parce que je prépare un livre, Éclats d’Amérique, qui sera, à sa façon, un prolongement de ce blog : une exploration virtuelle des États-Unis état par état.
J'ai besoin de temps, de beaucoup de temps. Il ne serait pas raisonnable de mener en parallèle des pérégrinations quotidiennes ailleurs dans le monde.
Dreamlands, par ailleurs, ne ferme pas pour autant. Pas complètement.
Ce sera, durant ces quatre mois, un journal de bord de cette drôle d'aventure que je m'apprête à vivre. J'y mettrai, le plus régulièrement possible, des images ; j'y coucherai peut-être, je ne sais pas, des découvertes, des documents… J'essayerai en tout cas, d'une façon ou d'une autre, de vous donner envie, le moment venu, de vous précipiter en librairie.
Une chose importante qu'il faut que je rajoute : ce livre devrait paraître, fin février, chez Inculte (le seul éditeur, depuis quelques années, dont j'achète quasiment tous les ouvrages). J'en suis incroyablement fier.
Voilà. j'ai l'impression de me lancer dans un drôle de truc. Je ne sais pas où mon chemin me mène. C'est vertigineux – vertigineux et enthousiasmant !
J'espère, pour reprendre les mots de la chanson citée plus haut, que je reviendrai de ce périple cousu d'or et brodé d'argent ou sans un sou, mais plus riche qu’avant…
En attendant, prenez soin de vous.
Une bise.
O.