lundi 2 septembre 2013

Un paradis - Mollendo



1128e jour - D'abord, il y a cette route de montagne, toute en lacets, toute en épingles. Pierre blanche, sable blanc. Et le soleil par-dessus pour embraser le tout. Même avec des verres teintés, difficile de ne pas être ébloui.
Un lacet, un autre lacet… Pas le moindre véhicule alentour, pas la moindre présence humaine.
Et puis, après de longues minutes de tension, de concentration, de stress (les éboulements possibles, le voyant d'huile qui clignote), il y aurait, avec l'apparence d'une oasis, le débouché sur l'océan : une crique, une micro-plage, une poignée de bateaux mis en cale sèche.


Il y aurait aussi la buvette avec sa terrasse ombragée, ses boissons fraîches, son air marin. Il serait facile alors d’avoir l'impression d'être au paradis.

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