142e jour - 10 minutes à perdre, je fais un tour à Ciudad Juárez. Je m'arrête du côté de l’aéroport. Le ciel est lourd. Un orage ne devrait pas tarder à éclater.
De temps en temps, un avion décolle ou atterrit et c’est comme les prémisses du tonnerre qui s’annonce.
Le quartier est calme – c’est une zone essentiellement résidentielle. Il y a peu de circulation et dans cette ville agitée ça fait du bien.
Au hasard de cette micro-promenade, je m’arrête sur un terrain de foot pour le moins miteux (ça me donne envie de faire une série sur les stades des quartiers, des campagnes).

Je reste également en arrêt devant une maison peinte d’un violet à mes yeux improbable – mais je découvrirai bientôt un pavillon de la même couleur, exactement, à Diamantina, Brésil.
Les autres posts sur Ciudad Juárez :
• la réalité d’un barrio
• face à face
• funeste loterie