1442e jour - D’autres salles que le Palace ont connu des déchaînements de violence. C’est le cas de la salle Paringault. On est en 1981 et le groupe revient sur ses terres – cela fait près d’un an qu’ils n’ont pas joué à Saint-Quentin. Et s’il revient, c’est auréolé d’un début de renommée nationale (il y a eu les radios, chez Maneval sur Europe 1 ou des articles dans Rock & Folk ; bientôt viendront les passages télé).
Il existe quelques photos de la soirée. Elles montrent un public jeune et en apparence bon enfant mais l’ambiance, en réalité, est électrique. Alors que les premiers groupes passent, des bouteilles sont jetées en direction de la scène, un début de rixe éclate même… Un appel au calme est lancé…
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C’est enfin au tour de WC3 de jouer.Le groupe passe en dernier – en vedette ! Son son s’est étoffé, ses compositions sont plus fluides – le public est épaté.
Mais WC3 n’a que le temps de jouer trois chansons…
Le courrier Picard, extrait :
Les quatre de “A trois dans les WC” montèrent à leur tour sur le podium. Mais très vite les incidents se reproduisirent, beaucoup plus violents cette fois.
Plusieurs individus s’attaquèrent aux musiciens et à leur matériel. Françoise Wald qui tient les claviers dans le groupe fut violemment frappée par un jeune garçon notamment armé d’un coup de poing américain. Porteuse de nombreuses ecchymoses la jeune fille fut transportée au centre hospitalier afin d’y recevoir les soins nécessités par son état.
Voilà.
C’est ainsi, aussi, que s’écrit l’histoire d’un groupe de rock.
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