lundi 13 août 2012

Le temps des rediffusions

Suspension annuelle des voyages pour une petite dizaine de jours.  

Reprise du trafic le jeudi 23 aout.
En attendant, l'été étant propice aux rediffusions, voici une sélection de pérégrinations que vous avez peut-être, en leur temps, manquées…
Il y en a autant que de jours d'absence. Si votre dose quotidienne vous manque, il vous suffira donc, chaque jour, de piocher…

>>> MANCHESTER
Une fille dans un bus  /  Des images de Gunchester  /  Des traces de Ian Curtis  /  Une soif d'Oasis  /  Et puis, un type assis dans une friche dont je me demande encore ce qu'il fout là.

>>> SEATTLE
Une boutique de farces et attrapes  /  Des ours devant une station service  /  Des carlingues d'avions posées sur des rails  /  Et puis, Edith Macefield, courageuse octogénaire résistant aux promoteurs immobiliers.
>>> CAMPINAS
Des enseignes de clubs plus ou moins interlopes  /  Des filles qui attendent, des hommes qui passent  /  Et puis, saisissant, le cul d'une prostituée.

>>> CHARLEROI
Deux maisons de l'horreur  /  Un métro jamais terminé  /  Et puis, parce que la ville le mérite, une déclaration d'amour.


>>> TOKYO
Une nuit noire  /  Des jeux de regards  /  Elvis Presley  /  Des Houmuresu  /  Et puis, des Jidohanbaiki.


>>> SAINT-NAZAIRE
Un homme à moto  /  Le trou du fût  /  Un port en grève  /  Et puis, LE building.


>>> ARAD
Des serviettes à vendre  /  Une femme dans une vitrine  / Et puis, fascinant, un christ souffrant son martyr sur fond d'usine.

>>> INUVIK
Le cercle polaire pas loin  /  Une cabane de trappeurs  /  Un aéroport en feu  /  Et puis, InuvikPhotos, le site de Daniel Morin, journaliste détaché.

>>> DETROIT
Une gare abandonnée  /  Des maisons abandonnées  /  Des ruines, d'autres ruines  /  Et puis, quand même, parce qu'il y a de l'espoir, la merveilleuse histoire des jardins urbains.

>>> TCHERNOBYL, PRIPIAT
Une ville figée, comme sous l'effet d'un charme  /  Quelques soldats pour empêcher d'entrer  /  Un sarcophage aperçu  /  Et puis, la neige, partout, pour couvrir d'un voile la tragédie.