3333e jour - À Orvilliers, derrière la maison dans laquelle Orson Welles a habité (voir post d’hier), il y a une rue qui porte son nom mais dans laquelle aucune Google Car n’est passée pour l’instant (c’est une rue récente). Alors, pour voir des rues (et des impasses) Orson Welles, je suis allé ailleurs…
À plaisir, par exemple, où la rue Orson Welles est minuscule – en réalité c’est une impasse qui mène à une cour d’immeuble. Rien de bien folichon.
Je suis allé aussi à Boid d’Arcy où la rue Orson Welles est dans une zone industrielle tout ce qu’il y a de plus zone industrielle – sans rien de remarquable et en cela fascinante.
À Bouguenais, j’ai apprécié le panneau signanlant l’impasse, surmonté de ce logo qui pourrait faire penser à un marteau mais qui signifie la voie sans issue.
À Mérignac, j’ai détesté la mention sur plaque de verre, mais je voulais être exhaustif, alors je l’ai tout de même photographiée.
À Évreux, j’ai relevé que la rue Orson Welles donnait sur les rue François Truffaut et Fellini et je me suis demandé pourquoi le réalisateur italien, lui, avait perdu son prénom.
À Perpignan, j’ai relevé que toutes les rues du quartier ou presque portaient des noms de cinéastes (des cinéastes pour nommer des rues, une mode quand il s’agit de construire de nouveaux quartiers). La rue Orson Welles débouche sur la rue Henri Verneuil, plus loin, il y a une avenue Charlie Chaplin, des rues Claude Berri, Claude Chabrol, Yves Allégret, Jean Vigo, Maurice Tourneur, André Cayatte… Et je me suis interrogé sur la pertinence de nommer les rues ainsi, et sur celle de niveler d’une certaine façon, de les mettre tous au même niveau. Je n’ai rien contre Claude Berri mais quand même, le mettre au même niveau qu’Orson Welles !
En quittant la rue Orson Welles, j’ai surpris des pigeons en plein vol. J’ai voulu y voir un signe, une note positive (alors que je déteste les pigeons) et ainsi s’est terminé mon 3333e voyage.
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