3330e jour - Aux abords de la rivière Kalamu, au sud de Kinshasa. La pénombre gagne, on ne voit pas grand chose et, bien sûr, c’est fascinant.
Plus tard, on essaye de se documenter sur cette rivière aperçue, aux rives couvertes de déchets. On lit un article sur le site du Potentiel, journal local :
Kinshasa — Les riverains de la rivière Kalamu se plaignent souvent des inondations, mais ils sont en partie responsables de cet état de choses. Ce cours d'eau est en effet devenu la décharge finale des eaux usées, des immondices et surtout des excréments humains. […] Des tonnes de déchets ménagers et des immondices provenant des lieux publics environnants, notamment les marchés, sont déversés chaque jour dans le lit de la rivière Kalamu, à Kinshasa. Les berges sont remplies d'ordures. Pire, les toilettes des maisons longeant la rivière déversent directement les matières fécales dans ce cours d'eau. […]. Pourtant, cette rivière reste très sollicitée aussi bien par les pêcheurs qui en tirent du poisson que par les fabricants des briques et autres laveurs de voitures. Cet affluent du fleuve Congo est aussi un lieu de baignades pour les enfants des quartiers environnants et ceux de la rue. Enfin, c'est avec l'eau de la rivière Kalamu que les femmes maraîchères arrosent les légumes qu'elles vont vendre sur la plupart des marchés de Kinshasa.
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