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Depuis toute petite, racontait-elle, elle rêvait de devenir bibliothécaire. Elle se targuait d’aimer les livres, la littérature, plus que tout. Je la soupçonnais de porter des lunettes pour coller à l’image qu’elle se faisait de la lectrice idéale.
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À Mokpo, je me suis tout particulièrement souvenu d’un soir alors que nous rentrions du cinéma. Arrivé devant chez elle, je lui avais demandé de me citer, comme ça, à brûle-pourpoint, un livre capital pour elle. Du tac-au-tac, elle m’avait répondu : “C’est beau une ville la nuit, tu sais, le livre de Bohringer. Ça me fait penser à Céline, à Camus… Non, ne souris pas ! Je t’assure, ça me bouleverse.”/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci