Je déambule dans la ville jusqu’à l’épuisement. Je pousse jusqu’à l’aéroport et reviens.
Je pousse jusqu’aux eaux du Golfe et reviens…
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Quand le jour déclinera, je rentrerai à l’hôtel. Pénétrant dans la chambre, j’allumerai la télé. Par réflexe. Sur une chaîne de sport. Championnat anglais de foot. Une présence.Sur la table de nuit à côté de mon réveille-matin est posé, je le sais, un cadeau – papier d’emballage à motif bonhommes de neige sur fond rouge ; bolduc en berne (froissé durant le voyage) – que je ne suis pas sensé ouvrir avant demain soir. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir jusque-là.
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