mercredi 31 octobre 2012
Miroir des fractures américaines - Saint-Louis
847e jour - Saint-Louis. 40 meurtres pour 100 000 habitants en 2010 – second taux le plus élevé aux États-Unis derrière Detroit. Un taux de chômage de quatre points supérieur à la moyenne nationale. Voilà qui pose une ville…
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mardi 30 octobre 2012
Pipi - Split
846e jour - Envie d'avoir 4 ou 5 ans. Et de m'amuser de la présence sur une affiche de ce mot de Pipi.
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Pour ceux que cela intéresse, le Pipi est un Fanta croate, avec des bulles !/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
lundi 29 octobre 2012
L'impression de n'avoir jamais rien vu de pareil - Split
845e jour - Je n'y connais absolument rien en construction mais quand même, que le bâtiment soit terminé ou non, quel sens donner à toutes ces tiges qui dépassent…
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dimanche 28 octobre 2012
Souvenirs d'enfance - Split
844e jour - Longtemps Split n'a été qu'un club, le Hajduk – ou plutôt, le Hajduk Split tant les deux termes étaient indissociables pour moi (j'ignorais alors que Split était le nom de la ville et Hajduk celui du club). Hajduk Split avait été une étape dans l'épopée des verts, une étape heureuse, un exploit (une victoire 5 à 1 au match retour après avoir perdu 4 à 1 à l'aller).
J'avais une petite dizaine d'années. J'étais fan de Saint-Étienne. Et Split, le club éliminé était forcément un club apprécié. Et puis, bon, il y avait la poésie du nom, ses consonances "exotiques”… Dans mes rêveries, j'imaginais de nouvelles joutes, dantesques ; d'autres victoires à l'arrachée.
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Hajduk Split était une équipe yougoslave. Le club existe toujours. Il est maintenant croate.
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À l'époque, pour moi, une ville se résumait souvent à une couleur de maillot, à un blason. Je ne cherchais pas à savoir à quoi ressemblait la réalité des lieux. En cela, j'ai fondamentalement changé.Une de mes premières envies, cependant, me parachutant sur Split, a été d'aller voir à quoi ressemblait le stade : c'est un stade contemporain, décevant en cela (sans doute une part de moi espérait-elle y trouver une trace de mes souvenirs d'enfance). Il date, du reste – je l'ai appris depuis –, d'une époque ultérieure à l'épopée. Autant dire qu'il n'a pas grand intérêt.
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samedi 27 octobre 2012
Souvenirs de la Maison-Blanche - Washington
843e jour - Que retient-on d'une visite ? Des impressions fugaces ? Oui, essentiellement. Ici, ce pourrait être : une femme de dos dans un bureau ; un portrait d'indien ; une bibliothèque dont je n'ai très certainement lu aucun des livres ; un arbre en fleur au-delà de rideaux ; une photo de première dame faisant du hula-hoop ; un coffre dans un mur dont on se demande à quoi il sert ; un portrait d'Hillary Clinton ; une banquette circulaire qui à d'autres échelles ferait une très crédible coiffe ou bien même un tout aussi possible sex-toy.
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vendredi 26 octobre 2012
L'exposition - Washington
842e jour - À l'heure où la campagne fait rage pour la présidentielle américaine rien de tel qu'une petite visite de la Maison-Blanche.
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J'aurais pu m'intéresser aux ors, aux vaisselles d'apparat soigneusement alignées dans les armoires vitrées du sous-sol. J'aurais pu dresser la liste des salons et dénicher pour chacun d'eux quelque anecdote (avec J.F.K., sans doute, comme pourvoyeur principal).
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Je préfère finalement concentrer mon attention sur les portraits – essentiellement de présidents – essaimés un peu partout dans halls et couloirs.Je joue à mettre des noms sur des visages. je m'aperçois que je les connais à peu près tous.
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jeudi 25 octobre 2012
Chroniques des jours enfuis - Industry
841e jour - Chroniques de jours enfuis de Sam Shepard (13e Note éditions).
Page 102, je lis :
Rien ne bougeait sinon les voitures et les feux. J'ai repéré le seul bâtiment qui restait de mon enfance : une vieille boutique de donuts aux murs gris, appelé Krispy Glaze, où j'avais l'habitude de traîner après l'école rien que pour observer les blondes immaculées avec leurs queues de cheval et leurs petits jupons. Je ne comprenais pas comment cet endroit existait toujours. Comme je poussais la porte, une cloche de vache miniature a résonné au-dessus de ma tête, réveillant en moi de vieux souvenirs de désirs adolescents.
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Page 102, je lis :
Rien ne bougeait sinon les voitures et les feux. J'ai repéré le seul bâtiment qui restait de mon enfance : une vieille boutique de donuts aux murs gris, appelé Krispy Glaze, où j'avais l'habitude de traîner après l'école rien que pour observer les blondes immaculées avec leurs queues de cheval et leurs petits jupons. Je ne comprenais pas comment cet endroit existait toujours. Comme je poussais la porte, une cloche de vache miniature a résonné au-dessus de ma tête, réveillant en moi de vieux souvenirs de désirs adolescents.
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mercredi 24 octobre 2012
Écrans - Valparaiso
840e jour - Il est salutaire, de temps à autre, de s'interroger sur la place faite aux écrans dans nos vies.
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mardi 23 octobre 2012
Filou de Montpellier - Valparaiso
839e jour - C'est sur les premiers contreforts pas très loin du port.
Le Filou de Montpellier !
On a envie d'imaginer un établissement ancestral – un contrebandier, au XVIIe, au XIIIe, qui se retire des affaires, qui monte une gargotte sous le nom qu'on lui connait dans le milieu.
L'enseigne traverse les siècles…
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On imagine une fréquentation mi-interlope, mi-bourgeoise encanaillée. Et des tas d'histoires de butins, de recèles. Et des relations qui sentent le souffre. Et des prostituées qui gravitent dans les parages…
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Mais bon, la réalité est toute autre. L'établissement a été ouvert en 1998 par un héraultais décidé à suivre ses beaux-parents de retour au pays. Le héraultais s'appelle Philippe Grandgeorge (c'est lui le “filou” de l'enseigne). Et si j'en crois un article trouvé sur le net : Le Cerro Concepcion Allegre, l’un des principaux sites touristiques de la ville, manque alors cruellement de restaurants. Détenteur d’un CAP boucher charcutier, le Français rachète un minuscule snack et sa licence d’alcool pour “5000francs en liquide”. “Il y avait huit tables, le menu était à un prix ridicule pour conserver la clientèle locale. Je proposais en majorité des plats simples chiliens et uniquement deux recettes françaises - la quiche lorraine et le bœuf bourguignon - par manque de produits”.
Depuis, l'affaire a, semble-t-il, prospéré. Touristes et chiliens font la queue pour déjeuner ici et le restaurant a même l'honneur d'être référencé dans les guides.
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lundi 22 octobre 2012
Du fil électrique et de l'usage que l'on en fait (2) - Valparaiso
838e jour - Un jour, je dresserai une carte du monde des chaussures suspendues (pour l'instant, avec 4 points à inscrire sur l'ensemble du globe, cette carte serait sans doute encore un peu chiche).
Les 3 images ci-dessus ont été prises, dans l'ordre : à Detroit, Mexico et Porto Alegre.
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