556e jour - Retour à Charleroi donc. On pourrait vouloir emprunter le métro aérien.
Mais dans certains quartiers mieux vaut suivre à pied les circonvolutions du serpent
de béton : la structure certes existe mais aucun train ne circule. Les travaux commencés n'ont jamais été achevés.
Les portes d'accès sont condamnées et certaines des stations sont, paraît-il, des squats.
Les raisons d'un pareil naufrage ne sont pas très claires. Disons que se mèlent, comme bien souvent dans ces cas-là, incuries et malversations. Le tout sur fond de crise.
Le tracé, vu du ciel, fait l'effet d'une cicatrice – une de plus – sur le corps de la ville. Du sol, c'est guère mieux. Mais il faut croire que pour vivre ici il faut être du genre fataliste.
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