364e jour - Ça m’est tombé dessus – révélation froudroyante – alors que j’étais en train de me promener le long du Rio Grande/Bravo (le fleuve, pour ceux qui ne le sauraient pas – moi-même, du reste, il y a une semaine à peine je ne le savais pas – est Grande pour les américains et Bravo pour les mexicains).
Bref, je disais donc : une révélation ! Si le Mexique est bordé au nord par les États-Unis, il l’est également, au sud, par des pays autrement exotiques : le Guatemala et Belize. Sur le champ, j’ai eu envie d’aller voir.
Et voilà. J’ai chaussé mes bottes de sept lieux et je me suis retrouvé face à un lac – le Lago Internacional – coupé net en deux par une ligne de flotteurs qui ne déterminait non pas une zone de baignade mais une frontière : à droite, le Mexique, à gauche le Guatemala !
(la photo en tête de post, quant à elle, a été prise en tournant à 180° sur moi-même – la paroi est celle d’une borne marquant la séparation entre les deux états)
C’est bête, je l’accorde, mais ça m’a mis en joie de voir le Guatemala.
Je me suis promené dans le coin.
J’ai saisi d’autres paysages guatémaltèques.
Plus loin, je suis tombé sur un poste frontière. C’était à Tuxtla Chico. Et des pancartes avertissaient : No Introduzca productos carnicos, ni lacteos ou No Introduzca frutas en general.
Et puis, j’ai voulu voir aussi à quoi ressemblait Belize.
Il est plus difficile d’approcher le petit état côtier. À peine ai-je pu apercevoir, à partir de Chetumal, une ligne sombre sur l’horizon au-delà de la baie. Mais bon, c’est déjà ça.