301e jour - La rue des Mirages, à peine un petit kilomètre de long, est faite de deux courbes inversées si bien que du ciel, elle épouse le dessin d’un S presque parfait. En son centre, le S est coupé par une droite – le canal de Bourgogne – qui ne fait qu’accentuer la force géométrique des lieux.
C’est à la sortie du village de Ouges que l’on se trouve. Juste à côté de l’aéroport militaire de Dijon-Longvic.
La rue des Mirages n’a rien, à proprement parler, d’une rue : c’est plutôt une petite route de campagne à l’accotement pas toujours stabilisé, qui monte suivie de murets sur son premier tiers (près du village) puis qui descend, une fois l’écluse passée, bordée par fermes, jardins et champs.
S’il fallait élire un paysage typique de la campagne française, la rue des Mirages avec son écluse fleurie pourrait sans nul doute concourir.
Reste une question - il faudrait écrire à la mairie pour savoir : le nom de la rue des Mirages est-il dicté par de récurrentes illusions d’optique, est-il le fruit d’une poussée poétique ou bien est-il lié – hypothèse la plus probable – à la proximité de l’aéroport militaire...