La vie à l’hôpital ressemble à une vidéo de Bill Viola.
Les jours rallongent, ta vie se rétrécit.
[…]
Sur les murs de deux immeubles qui font face à ta chambre figurent deux maisons peintes en trompe-l’œil. Une fiction. Un décor de film d’horreur. Leur immobilité est effrayante. Glaçante.
Plus loin (page 97), il est écrit :
Ce soir, je suis passé en bus devant l’hôpital Saint-Louis. C'était la première fois depuis ta mort. Rentré à la maison, je suis allé rôder dans le quartier sur Google Earth et j’ai zoomé sur la fenêtre de ta dernière chambre depuis la rue de la Grange-aux-Belles, cette rue que nous voyions de ta chambre et depuis laquelle, aujourd’hui, j’observe cette fenêtre à secrets? Dans l’envers du décor.
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