1805e jour - les images sont pour moi des déclencheurs. Il suffit, dans un appart’hôtel, que je tombe sur un fauteuil tournée vers une baie vitrée pour que j’imagine aussitôt un homme qui attend une femme. Il vient de l’avoir au téléphone. Il lui a demandé de venir le rejoindre. Elle a accepté – le temps de passer chez elle se changer, de prendre une douche (elle sort du boulot)…
Il attend. Fébrilités, impatiences. Pour l’instant, il n’ont échangé que par mail, par téléphone. Ils ont skypé aussi un peu. Il se demande s’ils vont coucher ensemble. Il ne sait rien ou presque de son corps. Il rêve de caresses, de contacts. Il attend de voir sa voiture arriver, il sait que c’est un Cruiser rouge.
Les minutes défilent puis les heures.
À partir de là, l’univers des possibles est des plus vastes.
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