Duluc Détective - Paris

3615e jour - À chaque fois que je passe par la rue du Louvre et que j’aperçois l’enseigne au néon de l’agence Duluc, me viennent des pensées pour Antoine Doinel, même si je sais que ce n’est pas pour l’agence Duluc que Jean-Pierre Léaud travaille dans Baisers Volées. Mais l’enseigne dit une époque à laquelle je l’associe, elle dit, pour moi, les années soixante.

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Ce qui n’est plus - Paris

3614e jour - Au 158 de l’avenue Parmentier, là où est érigé maintenant un immeuble de neuf étages accompagné d’une agence bancaire, se tenait le cinéma Le Goncourt, créé en 1907 et qui ferma ses portes le 17 décembre 1963. La photo en noir et blanc, prise par Jean Fargas, date d’un jour de 1953 où se jouait, excusez du peu : L'Atalante (avec Michel Simon) et Zéro de conduite (avec Jean Daste). Et ça donne, c’est une évidence, des envies d’inventer une machinerie permettant de voyager dans le temps ne serait-ce que le temps d’une séance de cinéma.

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Histoire sans paroles - Palm Bay

3613e jour - Histoire sans paroles – mais qui donne envie d’imaginer des récits. Palm Bay, Floride.

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Maison Marit - Bruxelles

3612e jour - Construite en 1933 par Louis Tenaerts, l’architecte aux 1650 maisons, la maison Marit (du nom de son premier propriétaire) est un bijou Art Déco de style Paquebot. 

Reprenons les mots du site Admirable-façades.Brussels : 
La structure est très moderne pour l’époque, les trois pièces en enfilade habituelle n’ont plus lieu. Tout tourne autour de la cage d’escalier qui passe dans les pièces de vie. 
Un grand vitrail éclaire l’escalier de bas en haut. Les ornements de façade paraissent exagérés mais lui donnent toute sa personnalité.   

Ce qui est chouette, vue qu’elle est considérée comme remarquable, c’est qu’on peut trouver sur internet des photos de l’intérieur.

Et aussi, il y a quinze ans, la façade n’affichait pas de noir, que du blanc (ce qui était bien aussi).

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Un monstre ? - Bornéo

3611e jour - Sur une route indonésienne, croire apercevoir un monstre. Lui trouver un air terrifiant. Se réjouir qu’il ne soit que faux-semblant.

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Là où étaient les vins Raimoa - Paris

3610e jour - Découvrir dans le catalogue officiel de l’exposition coloniale de 1931 une publicité pour les vins Raimoa sensés soigner surmenage, vomissements, mal de mer et… cancer. C’était il n’y a même pas cent ans.
Aller voir à l’adresse du laboratoire, au 264, boulevard Voltaire à Paris, et découvrir qu’en lieu et place, aujourd’hui, se tient une pharmacie. 
Se demander, dans la foulée, comment nos descendants, eux, regarderont les façons de soigner de ce début de XXIe siècle.

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Les silences de la semaine - Och

3609e jour - Och, deuxième ville du Kirghizistan, 300 000 habitants – une majorité de Kirghizes, un tiers d’Ouzbeks et une poignée de Russes, de Turcs ou de Tatars.

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Intimité - Och

3608e jour - Et puis, à Och, Kirghizistan, tomber sur un intérieur. Se retrouver face à une bibliothèque sur laquelle sont accumulés livres, photos de famille et bibelots. Et être heureux que quelqu’un, un jour, ait pensé à partager cette petite portion d’intimité.

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Voir de la symbolique (là où il y en a) - Och

3607e jour - Le crépuscule, les phares de la voiture au loin… Cette femme entièrement voilée… Et puis, le bug de la matrice : cette forme noire qui semble vouloir happer l’enfant, terrifiante… Och, Kirghizistan.

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Goodbye Lenine - Och

3606e jour - C’était le plus haut monument d’Asie centrale dédié à Lénine, posée sur la place centrale d’Och, Kirghistan. La statue de bronze, haute de 23 mètres, a été démontée en catimini dans la nuit du 7 juin dernier. Seules de rares photos amateurs la montrent couchée, prête à être transportée ailleurs… La mairie a communiqué sur une opération qui “ne doit pas être politisée”. Elle a expliqué qu’il s’agit "d’une pratique courante visant à améliorer l’aspect architectural et esthétique des villes.” Un drapeau kirghiz placé sur un mât de 95 mètres de haut remplacera bientôt la statue.

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Kurmanjan Datka - Bichkek

3605e jour - Dans Bichkek, tomber sur une statue dressée en hommage à Kurmanjan Datka. Du coup, se renseigner (dans Wikipédia) : Kurmanjan Datka (en kirghize : Курманжан Датка, ou Datka Kurmanjan Mamatbai kysy ; 1811 – 1er février 1907), aussi connue comme « la Tsarine de l'Alaï » ou « la Reine du Sud », est une dirigeante de l'actuel Kirghizistan qui a accepté sous la contrainte l'annexion de cette région par l'Empire russe en 1876. 

Et plus loin : Kurmanjan est née dans une riche famille du clan Mungush à proximité d'Och. À 18 ans, elle aurait dû épouser un homme qu'elle n'avait jamais vu avant le jour de son mariage. Mais il ne lui plut pas et elle refusa cette tradition — d'abord en s'enfuyant dans la Chine voisine, puis en décidant de rester en compagnie de son père, Mambatbai. En 1832, le dirigeant féodal local, Alimbek (ky), qui avait pris le titre de « Datka (ky) » et régnait sur tous les Kirghizes de l'Alaï, fut attiré par l'énergique jeune femme et l'épousa. Actif dans les cercles du Khanat de Kokand alors en pleine décadence, Alimbek fut assassiné au cours d'une révolution de palais en 1862 et Kurmanjan fut reconnue par les khans de Boukhara et de Kokand comme dirigeante de l'Alaï et reçut à son tour le titre de « Datka ». En 1876, l'Alaï fut annexée par l'Empire russe. Reconnaissant l'inutilité de la résistance, Kurmanjan Datka persuada son peuple d'accepter la domination russe.  

Ou encore : En 1906, elle a reçu la visite du baron Carl Gustaf Emil Mannerheim (futur Président de la Finlande), alors colonel dans l'armée russe. Mannerheim a pris sa photographie. Elle est morte six mois plus tard, laissant deux fils, deux filles, 31 petits-fils, 57 arrière-petits-fils et six arrière-arrière-petits-fils.

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Enfermé - Acerra

3604e jour - Acerra, dans le nord-est de Naples. Trouver une forme de beauté (visuelle) dans l'enfermement…

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