vendredi 19 avril 2024

Kinshasa à la tombée du jour









3330e jour - Aux abords de la rivière Kalamu, au sud de Kinshasa. La pénombre gagne, on ne voit pas grand chose et, bien sûr, c’est fascinant.
Plus tard, on essaye de se documenter sur cette rivière aperçue, aux rives couvertes de déchets. On lit un article sur le site du Potentiel, journal local :
Kinshasa — Les riverains de la rivière Kalamu se plaignent souvent des inondations, mais ils sont en partie responsables de cet état de choses. Ce cours d'eau est en effet devenu la décharge finale des eaux usées, des immondices et surtout des excréments humains. […] Des tonnes de déchets ménagers et des immondices provenant des lieux publics environnants, notamment les marchés, sont déversés chaque jour dans le lit de la rivière Kalamu, à Kinshasa. Les berges sont remplies d'ordures. Pire, les toilettes des maisons longeant la rivière déversent directement les matières fécales dans ce cours d'eau. […]. Pourtant, cette rivière reste très sollicitée aussi bien par les pêcheurs qui en tirent du poisson que par les fabricants des briques et autres laveurs de voitures. Cet affluent du fleuve Congo est aussi un lieu de baignades pour les enfants des quartiers environnants et ceux de la rue. Enfin, c'est avec l'eau de la rivière Kalamu que les femmes maraîchères arrosent les légumes qu'elles vont vendre sur la plupart des marchés de Kinshasa.

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jeudi 18 avril 2024

Plongée dans une image - Kinshasa









3329e jour - La plupart du temps, il faut bien l’avouer, les photos dans Street View sont sans grand intérêt graphique. Il arrive cependant que la qualité d’image, la lumière, les couleurs, provoquent le ravissement. Il arrive même que dans un seul panoramique l’on puisse vouloir capter/enregistrer plein d’images. C’est le cas ici, sur l’avenue de la Victoire à Kinshasa.

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mercredi 17 avril 2024

Chercher l’ombre - Milan



3328e jour - Aux abords du Naviglio Grande un jour de mai. De toute évidence, il fait chaud, suffisamment en tout cas pour qu’il soit souhaitable de chercher l’ombre.

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mardi 16 avril 2024

D’un portrait l’autre - Paris



3327e jour - Les pelouses de Reuilly. La semaine dernière, j’y suis allé en “repérage” dans Street View parce que dans l'après-midi j'avais quelqu'un à photographier – je cherchais un espace vert dans le quartier. L’endroit me semblait parfait mais quand finalement nous nous sommes pointés sur place, les grilles du parc, à mon grand désarroi, étaient fermées. Les pelouses ne rouvriront pas avant l’automne car ici aussi on prépare les JO. C’est sur les pelouses de Reuilly en effet qu’on est en train d’installer le camp de base des 5000 militaires qui assureront la sécurité des jeux. Le camp sera baptisé camp Alain Mimoun en hommage au champion olympique du marathon de 1956. Mes portraits, il a fallu que j’aille les faire ailleurs. Ne me restent que les images faites dans Street View – parfois, la vie est plus facile dans les mondes virtuels.

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lundi 15 avril 2024

Het Zinneke - Bruxelles




3326e jour - Rue des Chartreux (Karthuizersstraat) à Bruxelles. C’est d’abord l’Invader que j’ai remarqué, que j’ai voulu photographier. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser qu’il y avait aussi, dans le champ, ce facétieux chien surpris en train d’uriner…
Wikipédia : Het Zinneke, aussi appelée Zinneke-Pis, est une sculpture en bronze de Tom Frantzen qui représente un chien en train d'uriner contre un potelet. Installée depuis 1999 à l'angle de la rue des Chartreux et de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains à Bruxelles, elle a été commandée par le comité de quartier des Chartreux pour attirer les touristes. […] En dialecte bruxellois, Zinneke désigne, à la fois, la petite Senne, la rivière qui contournait Bruxelles, et un chien bâtard.
La semaine commence bien (je crois).

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vendredi 12 avril 2024

La destinée d’un tore - Bellflower



3325e jour - Bellflower dans le comté de Los Angeles. Dans les années cinquante, ici, a ouvert un restaurant de la chaîne Big Donut Drive In. À la fin des années soixante-dix, le Big Donut Drive In est devenu Taco Hour. Les propriétaires du lieu ont gardé le donut qui se voyait de loin, ils l’ont repeint. Et, allez savoir pourquoi, ils ont éprouvé le besoin de lui ajouter des aiguilles d’horloge… Aujourd’hui, le donut devenu tacos est un bagel (un bagel c’est toujours mieux qu’un tacos). Et, bien sûr, je ne peux m’empêcher de me questionner sur ce qu’il sera dans vingt ou trente ans.




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jeudi 11 avril 2024

Ce que l’on ne voit pas à la télé - Sao Paulo










3324e jour - Les traces de gomme en gros plan ::: les herbes qui essayent de se frayer un chemin au cœur du béton, du goudron ::: les jointures imparfaites des bordures ::: les à-côtés ::: le détail, image arrêtée, du tracé ::: le circuit sans la moindre voiture, loin du tumulte de la course… Entend-on des oiseaux ? des chiens qui aboient à proximité ? des enfants qui jouent ?

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mercredi 10 avril 2024

5 minutes au bout du monde - Vila da Paz









3323e jour - Dans une journée plus que chargée, prendre cinq minutes pour se promener là où l’on n’est jamais allé, en l’occurrence Vila da Paz, quartier qui tient de la favela au sud-ouest de Sao Paulo, pas très loin du circuit automobile d’Interlagos (les week-ends de grands prix, sans doute entend-on, ici, la fureur des moteurs). Relever la présence d’un chaton noir ou d’un institut de beauté (Studio Mah Santos - Manicure e pedicure) des plus improbables.

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mardi 9 avril 2024

Un spot - Jardim Baraba





3322e jour - C’était un spot improbable pour skateurs en mal de sensations. En plein saut, sans doute pouvait-on apercevoir les eaux de la rivière Jurubatuba qui coule en contrebas. Aujourd’hui, la rampe n’est plus. Elle a été remplacée par deux bâtisses qui elles-même se sont transformées au fil des années. Rien n’est éternel, nous le savons.
Jardim Baraba au sud-ouest de Sao Paulo.



 

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