Trêve des confiseurs, reprise du trafic dès le 2 janvier.
samedi 23 décembre 2017
vendredi 22 décembre 2017
Découvrir Ramallah
2096e jour -
Vertige : aujourd’hui, très vite (le temps d’une pause déjeuner), j’ai
fait mes premiers pas en Cisjordanie – à Ramallah, plus exactement,
“capitale administrative de l’entité palestinienne”.
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jeudi 21 décembre 2017
Les ballons bleus - Bielefeld
2095e jour - Pas grand chose à en dire, de ces ballons, si ce n’est qu’ils m’amusent, suspendus, comme gonflés à l’hélium, semblant prêts à prendre leur envol.
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mercredi 20 décembre 2017
L’avant-match - Bielefeld
2094e jour - Comme beaucoup, c’est le moment que je préfère : celui où tout est possible – j’adore la fébrilité des avant-matches (fébrilité des supporters, des spectateurs, et des gens de télé qui préparent leur direct, et des stadiers, des photographes).
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mardi 19 décembre 2017
Abyme - Bielefeld
2093e jour - À Bielefeld, j’ai imaginé pouvoir zoomer plus encore dans l’image que je contemplais – zoomer dans l’image accrochée présente dans l’image accrochée, et explorer le paysage, au-delà du portrait, et m’y perdre peut-être à tout jamais.
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lundi 18 décembre 2017
French Lick (2)
2092e jour - Pour peu qu’on veuille bien chercher, on trouve toujours des choses à dire. Sur French Lick, par exemple. Se documentant, on découvre qu’il exista un âge d’or de la ville, à la fin du XIXe siècle. French Lick était alors une ville thermale de renommée internationale. Les curistes venaient de loin pour bénéficier des bienfaits de ses sources de souffre.
Dans la première moitié du XXe siècle, des casinos furent construits dans les parages qui attirèrent des personnalités telles que le boxeur Joe Louis, le compositeur Irving Berlin ou le gangster Al Capone. Franklin D. Roosevelt, en 1932, choisit d’annoncer son intention de se présenter à la présidence lors d’une convention qui se tenait au French Lick Springs Hotel.
Se documentant, on découvre également que le laxatif le plus vendu de la première moitié du XXe siècle, l’eau de Pluton (Pluto Water ; une eau chargée en sels minéraux) était mis en bouteille ici ou alors que la ville est célèbre, aux États-Unis, pour être la ville natale de Larry Bird, star du basket des années 80, dont l’un des surnoms était “Hick from French Lick”.
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vendredi 15 décembre 2017
French Lick !
2091e jour - French Lick, drôle de nom pour une ville – il faut l’imaginer traduit : coup de langue à la française, léchouille française…
Malgré les apparences, le nom n’a rien de salace. French Lick a d’abord été un comptoir construit aux abords d’une vasière de sel dans ce qui s’appelait encore La Nouvelle France. Or, c’est par ce coin d’Indiana encore français que passait ce qu’on appelle communément la “piste des bisons”. Et c’est parce que les bovidés sauvages en manque de sodium, durant leur transhumance, s’arrêtaient là pour combler leurs carences en léchant les blocs de sel de la mine à ciel ouvert qu’on choisit de baptiser ainsi la ville.
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jeudi 14 décembre 2017
Les passantes - Londres
2090e jour - Voyant la photo, elle dit : “C’est marrant quand même, une personne insignifiante, il suffit qu’elle soit dédoublée dans une image pour qu’elle devienne remarquable…”
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mercredi 13 décembre 2017
Les deux images - Pittsburgh
2089e jour - Ce matin-là, je n’ai pris que deux images : l’une d’un cochon doré collé sur le rebord de bois du comptoir d’une gargote, l’autre d’un couple occupé à regarder la rediffusion d’un match de football américain dont ils connaissaient sans doute déjà le résultat (le match avait eu lieu la veille). Il restait une quinzaine de minutes à jouer au moment où j’ai déclenché. Je suis resté un moment, ensuite, à les regarder : ils n’ont pas bougé, pas parlé. Ils semblaient littéralement fascinés.
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mardi 12 décembre 2017
L’âge des glaces - Pittsburgh
2088e jour - À Pittsburgh, je me suis souvenu qu’enfant je passais de longues minutes devant les panneaux des glaces, plein d’expectative, avant (presque) toujours d’opter pour les pots vanille-fraise parce que j’adorais les petites cuillères de plastique qui les accompagnaient.
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lundi 11 décembre 2017
Randyland - Pittsburgh
2087e jour - Elle m’avait dit : “Si tu vas un jour à Pittsburgh, il faut absolument que tu prennes une chambre au RandyLand. Le type qui tient le truc est génial. C’est une sorte de Facteur Cheval. Il passe son temps à aménager la cour pour en faire un lieu d’art.”
•
Je suis descendu au RandyLand Hotel. Sur la porte de ma chambre était accroché un écriteau coloré sur lequel était écrit “Another Day in Paradise” mais le lit manquait de ressorts et j’ai mal dormi. Je me suis révéillé tôt. Je suis descendu dans le jardin. Il n’y avait pas un chat. Comme des centaines de gens, je suppose, j’ai pris des photos des lieux. Aujourd’hui, avec du recul, je me demande bien quel sens leur donner. Je n’ai jamais eu le goût des amoncellements./////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci
vendredi 8 décembre 2017
Zoom arrière - Pittsburgh
2086e jour - Au 926e jour de ce voyage (c’était à New York), j’ai écrit :
Un jeu : cadrer serré un détail jusqu’à ce que l'on ne puisse imaginer l'alentour.
Et puis entreprendre un zoom arrière, radical, et être presque surpris de découvrir un cadre, un paysage – tout un monde…
Ici, dans le centre d’affaire de Pittsburgh, j’ai joué.
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jeudi 7 décembre 2017
Le pays de Cavani - Salto
2085e jour - Si je suis venu à Salto c’est parce qu’un joueur de foot – Edison Cavani en l’occurence – en est originaire. Edison Cavani est le joueur préféré de l’un de mes fils et il n’est pas loin d’être le mien également. À sa façon, il est atypique avec son humilité et ses penchants mystico-intellectuels rares, sans nul doute, dans le monde du football. Quand les autres cherchent les endroits les plus “bling-bling” pour dépenser l’argent amoncelé, lui se ressource en Aubrac ou dans sa province natale du nord de l’Uruguay. C’est aussi un type capable, en toute discrétion, de prendre sous son aile un sans-papier rencontré sur le parking d’un supermarché.
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•
Romain Molina lors d’une interview à l’occasion de la sortie d’un livre qu’il vient de consacrer au buteur parisien (El Matador, Cavani, éditions Hugo Sport) : “un jour, l'intendant de la sélection uruguayenne le prévient qu'un de
ses collègues va venir à Paris, et qu'il voudrait peut-être son maillot.
Ce mec bosse dans l'intendance avec lui, mais son rôle est vraiment
marginal dans l'équipe, c'est presque l'intendant de l'intendant. Cavani
a dû le croiser une fois ou deux. Mais qu'importe : il ne dit rien, il
va lui-même le chercher à l'aéroport, lui fait visiter la ville et
l'invite à manger chez lui !”/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci
mercredi 6 décembre 2017
La machine à histoires - Salto
2084e jour - Il suffit d’une voiture garée au bord d’un lac loin de tout pour que je me mette à imaginer des histoires par dizaines (surtout si, les vitre étant teintées, on ne devine rien de ce qui se passe à l’intérieur du véhicule).
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mardi 5 décembre 2017
Les photos des autres - Salto
2083e jour - Quand je croise une personne en train de prendre une photo, je ne peux m’empêcher de me demander : que voit-elle ? que voit-elle que je ne vois pas ? que voit-elle que je ne verrais peut-être pas ? de quoi cherche-t-elle à témoigner ? quel sens donne-t-elle à son image ? Et aussi : que deviendra la photo une fois enregistrée ? sera-t-elle montrée ? exposée ? partagée ou supprimée, perdue à tout jamais ?
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lundi 4 décembre 2017
Les pieds dans l’eau… - Salto
2082e jour - Les pieds dans l’eau, la tête dans les nuages… Salto, Uruguay.
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vendredi 1 décembre 2017
Là-bas c’est l’été - Salto
2081e jour - Alors qu’ici on s’apprête à décorer un sapin tandis que le jardin connaît ses premières givrées, là-bas les températures donnent des envies de pique-niques, de siestes, peu vêtus, à l’ombre des arbres…
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Salto, dans le Nord-Ouest de l’Uruguay./////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci
jeudi 30 novembre 2017
69 - Magnitogorsk
2080e jour - Il est des chiffres qui ne sont pas des chiffres, où qu’ils soient inscrits…
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mercredi 29 novembre 2017
Trompeuse impression - Magnitogorsk
2079e jour - Ce pourrait être une sorte de paysage idéal, et en photo, ça l’est d’une certaine façon.
•
On se trouve là à quelques centaines de mètres à peine de l’un des plus grands complexe sidérurgique au monde, le combinat métallurgique de Magnitogorsk, source insondable d’émanations toxiques et de fumées délétères./////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci
mardi 28 novembre 2017
Aux abords du Combinat - Magnitogorsk
2078e jour - Wikipédia, lecture :
Dans le cadre de la préparation du plan quinquennal soviétique de 1928, une délégation du Soviet se rendit à Cleveland (Ohio) pour arrêter avec l'ingénieur américain Arthur G. McKee les détails d'une industrialisation à grande échelle du site de Magnitogorsk sur le modèle des usines sidérurgiques US Steel de Gary (Indiana). […] les nouvelles usines développaient une capacité de production de plus de quatre millions de tonnes d'acier par an. Le développement rapide de Magnitogorsk était l'une des priorités des plans quinquennaux de Joseph Staline […]. Les immenses réserves de minerais de fer du site en faisaient l'endroit idéal pour développer un bassin sidérurgique capable de rivaliser avec ceux des États-Unis, à ceci près qu’une grande partie de la main d’œuvre disponible, faite de paysans déclassés, n'avaient pas de formation technique ni d'expérience industrielle. Pour résoudre ce problème, on fit venir des centaines de contremaîtres étrangers […]. Le plan urbain de Magnitogorsk devait s'inspirer de ceux de Gary et de Pittsburgh, à l'époque les deux plus gros centres sidérurgiques des États-Unis : des boulevards rectilignes en plan hippodamien, avec des îlots de courées disposés parallèlement à l'usine, séparés seulement par un ruban d'espaces verts (greenbelt) faisant parc. Inspirés par le taylorisme, les urbanistes cherchaient à minimiser le trajet domicile-travail pour étirer les temps de production : les ouvriers habitaient généralement dans la bande de maison la plus proche de leur poste de travail dans l'usine. Pourtant, au moment où l'ingénieur May parachevait ses plans pour Magnitogorsk, la construction de l'usine et des courées était déjà bien engagée. L'usine tentaculaire et ses énormes lacs de refroidissement alentour ne laissaient que peu de place au développement urbain : c'est pourquoi May dut adapter son projet aux infrastructures existantes, donnant aux cités ouvrière un tracé en S. Bien que l'usine et les zones les plus résidentielles soient séparées par le fleuve Oural, les habitants sont toujours en proie aux émanations toxiques et aux fumées.
Le livre de John Scott, Behind the Urals, documente l’expansion industrielle de Magnitogorsk au cours des années 1930. Scott y décrit l'industrialisation accélérée et les bouleversements sociaux durant le premier plan quinquennal de Staline et le climat de paranoïa croissant du régime Soviétique à l'aube des Grandes Purges de la fin des années 1930. En 1937, les autorités invitèrent les auxiliaires étrangers à quitter le pays, et Magnitogorsk fut déclarée ville fermée par le régime […]. Magnitogorsk joue un important rôle pendant la Seconde Guerre mondiale pour le complexe militaro-industriel soviétique. Elle produit la moitié des chars d'assaut soviétiques, ainsi que le tiers des balles et des obus de l'armée. Sa position stratégique, à proximité des monts Oural, la mettait hors d'atteinte des griffes de l'armée allemande. Dans le cadre de la perestroïka, le statut de ville fermée fut aboli et les étrangers furent de nouveau autorisés à visiter la ville. Le Combinat métallurgique de Magnitogorsk (abrégé en russe en « MMK ») est devenu une société par actions, qui s'est impliquée dans la reconstruction du chemin de fer et la construction de l'aéroport. Mais l'épuisement des ressources locales en minerais de fer implique qu'il faut désormais acheminer vers Magnitogorsk la matière première depuis les mines de Sokolvsko-Sarbaïsky dans le nord du Kazakhstan.
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Dans le cadre de la préparation du plan quinquennal soviétique de 1928, une délégation du Soviet se rendit à Cleveland (Ohio) pour arrêter avec l'ingénieur américain Arthur G. McKee les détails d'une industrialisation à grande échelle du site de Magnitogorsk sur le modèle des usines sidérurgiques US Steel de Gary (Indiana). […] les nouvelles usines développaient une capacité de production de plus de quatre millions de tonnes d'acier par an. Le développement rapide de Magnitogorsk était l'une des priorités des plans quinquennaux de Joseph Staline […]. Les immenses réserves de minerais de fer du site en faisaient l'endroit idéal pour développer un bassin sidérurgique capable de rivaliser avec ceux des États-Unis, à ceci près qu’une grande partie de la main d’œuvre disponible, faite de paysans déclassés, n'avaient pas de formation technique ni d'expérience industrielle. Pour résoudre ce problème, on fit venir des centaines de contremaîtres étrangers […]. Le plan urbain de Magnitogorsk devait s'inspirer de ceux de Gary et de Pittsburgh, à l'époque les deux plus gros centres sidérurgiques des États-Unis : des boulevards rectilignes en plan hippodamien, avec des îlots de courées disposés parallèlement à l'usine, séparés seulement par un ruban d'espaces verts (greenbelt) faisant parc. Inspirés par le taylorisme, les urbanistes cherchaient à minimiser le trajet domicile-travail pour étirer les temps de production : les ouvriers habitaient généralement dans la bande de maison la plus proche de leur poste de travail dans l'usine. Pourtant, au moment où l'ingénieur May parachevait ses plans pour Magnitogorsk, la construction de l'usine et des courées était déjà bien engagée. L'usine tentaculaire et ses énormes lacs de refroidissement alentour ne laissaient que peu de place au développement urbain : c'est pourquoi May dut adapter son projet aux infrastructures existantes, donnant aux cités ouvrière un tracé en S. Bien que l'usine et les zones les plus résidentielles soient séparées par le fleuve Oural, les habitants sont toujours en proie aux émanations toxiques et aux fumées.
Le livre de John Scott, Behind the Urals, documente l’expansion industrielle de Magnitogorsk au cours des années 1930. Scott y décrit l'industrialisation accélérée et les bouleversements sociaux durant le premier plan quinquennal de Staline et le climat de paranoïa croissant du régime Soviétique à l'aube des Grandes Purges de la fin des années 1930. En 1937, les autorités invitèrent les auxiliaires étrangers à quitter le pays, et Magnitogorsk fut déclarée ville fermée par le régime […]. Magnitogorsk joue un important rôle pendant la Seconde Guerre mondiale pour le complexe militaro-industriel soviétique. Elle produit la moitié des chars d'assaut soviétiques, ainsi que le tiers des balles et des obus de l'armée. Sa position stratégique, à proximité des monts Oural, la mettait hors d'atteinte des griffes de l'armée allemande. Dans le cadre de la perestroïka, le statut de ville fermée fut aboli et les étrangers furent de nouveau autorisés à visiter la ville. Le Combinat métallurgique de Magnitogorsk (abrégé en russe en « MMK ») est devenu une société par actions, qui s'est impliquée dans la reconstruction du chemin de fer et la construction de l'aéroport. Mais l'épuisement des ressources locales en minerais de fer implique qu'il faut désormais acheminer vers Magnitogorsk la matière première depuis les mines de Sokolvsko-Sarbaïsky dans le nord du Kazakhstan.
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lundi 27 novembre 2017
Sur les rives du fleuve Oural - Magnitogorsk
2077e jour - À Magnitogorsk, oblast de Tcheliabinsk, j’ai vu des jeunes gars marcher dans la neige. C’était sur sur la rive occidentale du fleuve Oural. Ils marchaient d’un bon pas, ils semblaient savoir où ils allaient. Je ne les ai pas suivis (peut-être aurais-je dû).
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vendredi 24 novembre 2017
De l’autre côté de la ligne - Magnitogorsk
2076e jour - Magnitogorsk, oblast de Tcheliabinsk. J’ai toujours eu le goût des frontières, des limites, de ces lignes tracées sur les cartes pour dire que ce n’est pas tout à fait pareil d’un côté ou de l’autre.
•
Ici, les panneaux sont placés au milieu d’un pont qui surplombe le fleuve Oural. Sur les deux rives, cependant, c’est Magnitogorsk que l’on arpente, que l’on habite. Magnitogorsk est ce qu’on appelle une ville à cheval, une ville bicontinentale. /////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci
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