1391e jour - Le voyage du jour, d’une certaine façon, est délocalisé. C’est ici, si ça vous chante de tenter l’aventure, que vous le trouverez : Unidivers, le webzine culturel de Rennes.
Et c’est l’occasion pour moi, je m’en rends compte, de vous signaler que depuis la rentrée, tous les quinze jours, mon périple prend la forme d’une chronique le long d’un fil (presque) imaginaire : le 48e parallèle Nord (j’ai déjà visité Rajka en Hongrie ; je me prépare à passer par le sud de Munich, l’Île de Sakhaline ou l’Idaho)…
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mardi 30 septembre 2014
lundi 29 septembre 2014
Ce week-end, j’ai pris l’avion (ou presque)
1390e jour - J’ai survolé l’endroit où j’habite et des zones urbaines à New York, Londres, San Francisco, Los Angeles, Marseille, Tokyo…
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dimanche 28 septembre 2014
Une dernière image - Gizeh
1389e jour - Une dernière image de Gizeh, une sorte de pied de nez : un cliché – un cliché pas loin d’être une photo de touriste.
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samedi 27 septembre 2014
Elle ne bougeait pas - Gizeh
1388e jour - Elle ne bougeait pas. J’ai d’abord cru qu’elle posait. Mais il n’y avait pas le moindre photographe dans les parages.
Elle est restée dix bonnes minutes ainsi, immobile, ses seuls mouvements étant pour remettre sur ses épaules son châle chahuté par le vent.
Et puis voilà, ces dix minutes écoulées, elle s’est mise à marcher – comme si un sort était levé. Très vite, elle a disparu.
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vendredi 26 septembre 2014
L'affabulateur - Gizeh
1387e jour - L’affabulateur montrant sa photo dit : J’étais perdu en plein désert, deux jours de marche sans croiser la moindre trace d’une activité humaine. J’étais dans une zone de guerre, je le savais. J’étais perdu… perdu sans doute à tout jamais. Je n’en pouvais plus. Je n’avais même pas la force, dernier flashback, de faire défiler ma vie… Et puis, cette casemate, celle de l’image, est apparue sur l’horizon. J’ai d’abord pensé à un mirage. Mais arrivé à sa hauteur, j’ai réalisé qu’elle était bien réelle. J’ai trouvé la force encore de sortir mon appareil. J’ai pris la photo. Et puis, j’ai pénétré à l’intérieur. Il y faisait frais, relativement. Je me suis assoupi quasiment sur le champ. J’ai déliré. La nuit est tombée… Il s’est mis à faire ce froid glacial du désert… J’ai déliré un peu plus encore. J’aurais pu être découvert par des rebelles et dieu seul sait ce que je serais alors devenu. Mais ce sont les soldats de la force qui ont été les premiers à me trouver. Le tout puissant, dans sa miséricorde, avait décidé de m’épargner.
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jeudi 25 septembre 2014
La véritable Gizeh
1386e jour - Exercice : essayer de regarder – de voir – ce qu’habituellement on ne perçoit pas. Ce n’est pas l’envers du décor qu’il s’agit d’observer mais presque.
Il suffit d’opérer un léger décalage ; il suffit juste, en fait, de faire un pas de côté. On peut alors espérer découvrir la (l’autre) réalité du lieu.
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mercredi 24 septembre 2014
Souvenirs cocasses - Gizeh
1385e jour - Et puis, il y a toutes ces poses (ici autant qu’à Pise) qu’il s’agit de prendre afin d’immortaliser un souvenir cocasse…
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mardi 23 septembre 2014
Jouer au touriste ? - Gizeh
1384e jour - À Gizeh, définitivement, je me suis confirmé dans l’idée que je n’étais pas un touriste. À travers mon appareillage, j’ai observé des gens jouer à l’être et je me suis senti doublement étranger à ce qu’ils étaient en cet instant. J’ai cherché à éprouver de l’empathie pour eux d’une certaine façon, pour comprendre. Je ne suis vraiment pas sûr d’y être parvenu.
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lundi 22 septembre 2014
L’abandon (2) - Surabaya
1383e jour - Et puis, à Surabaya, j’ai croisé Susilo. Susilo tient un commerce de vidéocassettes, il estime avoir réussi dans la vie.
Je m’étais arrêté face aux étals qu’il y a devant sa boutique – tout un lot de séries B ou Z de toute évidence locales. Il m’a rejoint pour engager la conversation.
Nous avons parlé cinéma européen, un peu, ou hongkongais. Et puis, très vite, il a tenu à m’inviter chez lui. L’après-midi touchait à sa fin, il allait fermer. Il m’a proposé, en français, un “apéritif dinatoire”. J’ai accepté, enthousiaste, de le suivre.
Il habite à un bon kilomètre de son stand. Nous avons cheminé essentiellement en silence. Labyrinthe de rues étroites. À gauche, à droite ; à droite, à gauche (je me suis mis à espérer être raccompagné au retour).
Nous sommes finalement arrivés devant sa porte et là, il s’est rendu compte qu’il avait oublié ses clés. Il m’a dit, confus autant qu’amusé de sa propre étourderie, de rester dans le jardin, avec le chat, qu’il revenait tout de suite, juste un aller retour jusqu’à chez sa sœur qui possède un double. Et voilà. Ça fait vingt bonnes minutes déjà que j’attends. Je ne sais que penser.
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Il habite à un bon kilomètre de son stand. Nous avons cheminé essentiellement en silence. Labyrinthe de rues étroites. À gauche, à droite ; à droite, à gauche (je me suis mis à espérer être raccompagné au retour).
Nous sommes finalement arrivés devant sa porte et là, il s’est rendu compte qu’il avait oublié ses clés. Il m’a dit, confus autant qu’amusé de sa propre étourderie, de rester dans le jardin, avec le chat, qu’il revenait tout de suite, juste un aller retour jusqu’à chez sa sœur qui possède un double. Et voilà. Ça fait vingt bonnes minutes déjà que j’attends. Je ne sais que penser.
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dimanche 21 septembre 2014
L’abandon - Surabaya
1382e jour - Cœur de la nuit. L’image est affichée sur l’écran de l’ordinateur qui bizarrement ne s’est pas mis en veille. Après y avoir jeté un œil, elle dit : Il y a dix jours, je me suis endormie en pleine rue. C’était du côté de Sainte-Eustache. Je t’attendais – tu sais, c’est le jour où tu es arrivé en retard. Il y avait une légère brise, j’étais à l’ombre. J’avais peu dormi la nuit précédente… Au départ, je pensais juste fermer les yeux. Et puis hop… Un homme, main brûlante s’est mis à caresser ma jambe, mon genou – je veux dire dans le rêve… C’était délicieux. J’aurais aimé que ça dure. Mais un pigeon s’est envolé en me frôlant. Je me suis réveillée en sursaut… J’ai tenté de fermer les yeux ensuite mais c’était fini ; j’avais perdu l’abandon.
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