Deux hommes, deux inconnus - Melbourne

2298e jour - Dans le port de Melbourne, à proximité du Marvel Stadium.

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Je suis chic - Élancourt

2297e jour - Sur le site du salon de coiffure, il est écrit :
Une équipe de cinq coiffeurs est à votre disposition pour prendre en charge toutes vos envies capillaires. De la simple coupe à la coloration, en passant par les mèches, le lissage brésilien, un brushing ou bien encore un balayage, laissez libre cours à vos envies de changement. Coiffeurs et coloristes depuis de longues années, nous travaillons avec des produits de qualité professionnels dédiés exclusivement aux salons de coiffure. 
Nos coiffeurs sont à votre écoute pour vous conseiller, soigner, et sublimer vos cheveux tout au long de l'année. Hommes, femmes, enfants, nous sommes à votre disposition. Prenez rendez-vous dès à présent. Toute l'équipe vous attend avec impatience.

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Traces de pneus - Élancourt

2296e jour - C’est au croisement de l’avenue Gay-Lussac et de la rue Blaise Pascal : un marquage au sol comme une œuvre d’art, des courbes, des droites de gomme, plus ou moins larges, plus ou moins pointillées qui disent les errances de trajectoires, des crissements, des approximations dans la conduite que l’on peut espérer ne pas avoir été trop préjudiciables aux gens qui passaient par là.

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La France miniature (2) - Élancourt

2295e jour - Après une promenade dans la France Miniature toute proche, marcher dans Élancourt et se dire qu’ici aussi on peut voir un reflet, modèle réduit : celui d’une France urbaine/périurbaine qui – peut-être parce que j’en viens – m’attire autant qu’elle me fait peur.

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La France Miniature - Élancourt

2294e jour - Jeu : reconnaître les lieux, les monuments, sortis de leur environnement habituel. Sur la dernière image, par exemple (j’ai eu du mal à m’en convaincre), c’est Notre-Dame de Fourvière loin de son contexte lyonnais.

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L’éphémère des traces - Vila dos Remédios

2293e jour - Observant les empreintes de pas sur le sable de la plage, appelées à disparaître dans le pire des cas à la prochaine marée, j’ai pensé aux traces laissées par les astronautes sur la Lune, toujours visibles faute d’érosion et qu’une sonde en orbite – en l’occurence LRO – a photographiées il y a peu encore (•).

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Le reflet - Vila dos Remédios

2292e jour - Aimer qu’un corps ne soit qu’un reflet sur le sable mouillé d’une plage déserte atlantique (Ilha Fernando de Noronha).

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Paul Bunyan and Babe the Blue Ox - Bemidji

2291e jour - Aujourd’hui, parce que je suis en train de d’avaler, à haute dose, des épisodes de Fargo la série produite par les frères Coen, j’ai eu envie d’aller jeter un œil aux statues de Paul Bunyan et de son taureau bleu, celles qui apparaissent dans le neuvième épisode de la première saison (A Fox, a Rabbit, and a Cabbage).

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Un homme au téléphone - Bemidji

2290e jour - Plaisir du jour : imaginer tous les possibles d’une conversation téléphonique observée de loin (et dont je ne saurai jamais rien)…

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The Call of the North - Duluth

2289e jour - La Fitger’s Brewing Company a brassé de la bière de 1881 à 1972, ici, à Duluth, Minnesota. Certains des bâtiments ont été, depuis, convertis en hôtel, restaurant et boutique. À la belle époque, le complexe comprenait plus d’une dizaine de hangars.

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Le premier maître brasseur, August Fitger, était allemand, diplômé de la première école brassicole européenne, la Weihhenstephan Brauschule à Munich.

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Pendant la prohibition, les usines se transformèrent en fabriques de boissons non alcoolisées, de bonbons et de barres chocolatées. Un des bâtiments, toujours durant la prohibition, devint une salle de boxe/gymnase où s’est entraîné Max Schmeling.

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Le musée de la frite - Bruges

2288e jour - Après le musée de la patate au Canada hier, aujourd’hui le musée de la frite (Frietmuseum/Musée sur l’histoire des frites belges), dans le centre historique de Bruges.

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La grosse patate - O’Leary

2287e jour - Canadian Potato Museum à O’Leary sur Prince Edward Island, New Brunswick. “One of the 11 world’s top food museums” selon CNN Travel (j’ai comme l’impression que je vais m’empresser, dans les semaines qui viennent, de visiter les autres musées cités).

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Toute l’ironie du hasard - Gold Coast

2286e jour - Comment comprendre cette scène sur laquelle je tombe particulièrement en ce jour où je suis victime d’un redoutable lumbago (ou le moindre mouvement m’est une épreuve).

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Remonter le temps - Londres

2285e jour - Vallentin Road toujours dans le nord-est de Londres. Un immeuble récent, posé le long des voies ferrées en bout de rue. Au premier étage, la même fenêtre saisie à différentes époques… 2018 pour la première image : des boîtes entassées qui disent peut-être un déménagement à venir. 2017 pour la seconde : une peluche orientée vers l’intérieur de la pièce. 2016 : des rideaux dont on ne peut deviner ce qu’ils masquent. Une vie, des vies dont on ne saura jamais rien…

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Et puis, cinq ans plus tôt, ci-dessous, un chantier, un bâtiment en devenir qui rappelle l’éphémère des choses.

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La rue la plus dangereuse du royaume - Londres

2284e jour - Les médias anglais l’ont déclarée la rue la plus dangereuse du royaume : Vallentin Road, Walthamstow, dans le nord-est de Londres. Une centaine de crimes graves – fusillades, incendies criminels, agressions sexuelles… – y seraient recensés chaque année. Des histoires de drogue, de gangs rivaux… Walthamstow compterait une douzaine de gangs au total. Celui qui semblerait avoir pris le dessus dans la rue – celui des Mali Boys – serait composé de gamins ayant fuit, il y a quelques années de ça, la Somalie déchirée par la guerre et des atrocités auxquelles ils auraient eux-même parfois pris part.

Une des caractéristiques des bandes, ici comme un peu partout dans Londres depuis quelque temps, est un goût immodéré pour l’usage d’armes blanches – couteaux, machettes ou sabres – une façon d’impressionner ceux que l’on considère ses ennemis. Sinon, les organisateurs du trafic sont sans pitié. Ils surveillent les revendeurs à l’aide des balises GPS de leurs téléphones et les obligent à vendre de grandes quantités avant de pouvoir espérer se reposer. Ils envoient des enfants traîner autour du commissariat local, à dix minutes à pied, pour noter les numéros de plaques d’immatriculation des voitures particulières des officiers afin de pouvoir les menacer plus tard.

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Quand on se promène dans Vallentin Road à travers Street View, on ne voit rien de tout ça.

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