990e jour - Allez, tiens, plutôt que de paraphraser, citons Wikipédia :
Namche Bazar, parfois orthographiée Nemche Bazaar ou Namche Bazaar est une ville du Népal. Surnommée « Capitale des Sherpas » et située à 3 440 md'altitude, c'est la dernière ville que les prétendants à l'Everest traversent avant d'accéder au premier camp de base.
Wikipédia :
De cette bourgade népalaise, nichée sur les contreforts de l'Himalaya, le paysage sur des sommets de plus de 8000 mètres s'offre généreusement aux regards.
Wikipédia toujours :
Aucune route carrossable ne relie Namche au reste du Népal, on l'atteint après 2 jours de marche de Lukla (petit aéroport qui relie Katmandou) ou 7 jours de marche depuis Jiri par l'itinéraire historique des expéditions himalayennes.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
dimanche 31 mars 2013
samedi 30 mars 2013
Atteindre des sommets - Everest
989e jour - Hier, entre midi et deux, entre mon plat et mon dessert – je crois que je suis définitivement un aventurier ! –, je suis allé faire un petit tour au pied du glacier du Khumbu au camp de base n°1, 5364 mètres, sur le versant sud de l’Everest !
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
vendredi 29 mars 2013
Filomena et Pedro - El Quiñon
988e jour - C'est au nord-est de la ville, à son extrémité. Une sculpture de rond-point face aux volumes des façades alignées.
Mais laissons la parole à Anthony Poiraudeau (Projet El Pocero, éditions Inculte) :
Les deux personnages réunis par la statue pour veiller sur l'agglomération ne sont autres que les parents du promoteur immobilier de la ville, Francisco Hernando. Avide de marquer de sa personnalité d'individue la cité à laquelle il a donné naissance, mais frappé d'une légère retenue dans l'expression de sa mégalomanie, croyant peut-être que celle-ci demeurerait discrète, Francisco Hernando n'a pas tout à fait cédé aux tentations d'empereurs romains ou de dictateurs post-soviétiques : il n'a pas poussé jusqu’à l'extrémité consistant à couronner sa ville de sa propre effigie monumentale.
Projet El Pocero, Anthony Poiraudeau, éditions Inculte
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
Mais laissons la parole à Anthony Poiraudeau (Projet El Pocero, éditions Inculte) :
Les deux personnages réunis par la statue pour veiller sur l'agglomération ne sont autres que les parents du promoteur immobilier de la ville, Francisco Hernando. Avide de marquer de sa personnalité d'individue la cité à laquelle il a donné naissance, mais frappé d'une légère retenue dans l'expression de sa mégalomanie, croyant peut-être que celle-ci demeurerait discrète, Francisco Hernando n'a pas tout à fait cédé aux tentations d'empereurs romains ou de dictateurs post-soviétiques : il n'a pas poussé jusqu’à l'extrémité consistant à couronner sa ville de sa propre effigie monumentale.
Projet El Pocero, Anthony Poiraudeau, éditions Inculte
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
jeudi 28 mars 2013
Dans une ville fantôme de la crise espagnole - El Quiñon
987e jour - Lecture de Projet El Pocero d’Anthony Poiraudeau, éditions Inculte (un énorme plaisir de lecture) :
Il faut marcher à peu près trois quarts d'heure pour atteindre El Quiñon par la route droite au milieu des champs. Dans le paysage très ouvert que je traverse, sans aucun abri, je réalise la puissance du vent qui soufflera sans discontinuer toute la journée. Alors que je monte la pente du pont, des toits de hauts immeubles bruns et allongés commencent à se laisser voir au bord du ciel. Progressivement, El Quiñon sort de terre et m'apparaît. Je le vois pour la première fois en sachant qu'il ne quittera pas mon champ de vision tant que je ne l'aurai pas rejoint, puis arpenté, et enfin quitté, plusieurs heures plus tard.
El Quiñon devait être une ville sortie de nulle part. Imposante. 40 000 habitants – la population de Chartres ou Angoulême.
El Quiñon devait être un joyau d'empire, celui de Francisco Hernando (El Pocero), un exemple d'ascension sociale : né dans un bidonville, égouttier à l'âge où d'autres vont au lycée avant de devenir un des entrepreneurs les plus riches d'Espagne.
El Quiñon devait être un symbole à l'heure du miracle économique espagnol.
El Quiñon, ville nouvelle, projet tendu vers le futur, est aujourd'hui quasiment déserte.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
Il faut marcher à peu près trois quarts d'heure pour atteindre El Quiñon par la route droite au milieu des champs. Dans le paysage très ouvert que je traverse, sans aucun abri, je réalise la puissance du vent qui soufflera sans discontinuer toute la journée. Alors que je monte la pente du pont, des toits de hauts immeubles bruns et allongés commencent à se laisser voir au bord du ciel. Progressivement, El Quiñon sort de terre et m'apparaît. Je le vois pour la première fois en sachant qu'il ne quittera pas mon champ de vision tant que je ne l'aurai pas rejoint, puis arpenté, et enfin quitté, plusieurs heures plus tard.
El Quiñon devait être une ville sortie de nulle part. Imposante. 40 000 habitants – la population de Chartres ou Angoulême.
El Quiñon devait être un joyau d'empire, celui de Francisco Hernando (El Pocero), un exemple d'ascension sociale : né dans un bidonville, égouttier à l'âge où d'autres vont au lycée avant de devenir un des entrepreneurs les plus riches d'Espagne.
El Quiñon devait être un symbole à l'heure du miracle économique espagnol.
El Quiñon, ville nouvelle, projet tendu vers le futur, est aujourd'hui quasiment déserte.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
mercredi 27 mars 2013
I love L.A. - Los Angeles, Espagne
986e jour - Lecture de Projet El Pocero d’Anthony Poiraudeau, éditions Inculte.
Le passage cité ici est extrait du début du livre, il porte sur une petite ville de la proche banlieue madrilène.
Projet El Pocero, plus globalement, est centré sur une ville nouvelle construite à une quarantaine de kilomètres de la capitale espagnole. Conçue pour accueillir des dizaines de milliers d'habitants, elle est aujourd'hui – la crise étant passée par là – quasiment déserte (mais sur cette cité fantôme, nous reviendrons ici demain).
Extrait donc :
Nous avons traversé Los Angeles. Un véritable Los Angeles, au sud de Madrid, sans que celui-ci soit pourvu d'une préséance permettant d'imaginer qu’Orléans a enfanté de quelque manière le Nouvelle-Orléans, ou que par déférence envers la noble York, on a baptisé New York. Un Los Angeles de banlieue, que ses coordonnées géographiques font prétendre au titre de centre géométrique de l’Espagne, et auquel aucun centre du monde ultérieur n'a jamais rien dû.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
Le passage cité ici est extrait du début du livre, il porte sur une petite ville de la proche banlieue madrilène.
Projet El Pocero, plus globalement, est centré sur une ville nouvelle construite à une quarantaine de kilomètres de la capitale espagnole. Conçue pour accueillir des dizaines de milliers d'habitants, elle est aujourd'hui – la crise étant passée par là – quasiment déserte (mais sur cette cité fantôme, nous reviendrons ici demain).
Extrait donc :
Nous avons traversé Los Angeles. Un véritable Los Angeles, au sud de Madrid, sans que celui-ci soit pourvu d'une préséance permettant d'imaginer qu’Orléans a enfanté de quelque manière le Nouvelle-Orléans, ou que par déférence envers la noble York, on a baptisé New York. Un Los Angeles de banlieue, que ses coordonnées géographiques font prétendre au titre de centre géométrique de l’Espagne, et auquel aucun centre du monde ultérieur n'a jamais rien dû.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
mardi 26 mars 2013
Constats - Varna
985e jour - Constat 1 : Les gens, dans la région, semblent être les grands spécialistes du bricolage architectural – bricolage qui ne m'inspire, pour ma part, qu'une confiance modérée (exemple : je n'oserais pas, je crois, pénétrer à l'intérieur de la pièce suspendue de la photo ci-dessus).
Constat 2 : Il n'y a décidément pas qu’en Asie que les rues sont décorées d'incroyables imbroglios de fils électriques (j'en avais repéré à Valparaiso aussi, c'était en octobre).
Constat 3 : La vie le long des voies de chemin de fer à Varna n'est guère plus réjouissante qu’à Plovdiv.
Constat 4 : L'habitant de Varna sait porter le maillot de foot.
Constat 5 : On peut se retrouver dans un quartier miséreux des Balkans et avoir, par la seule présence d'un autocollant sur le capot d'une voiture, une pensée amusée pour quelqu'un qu'on connait…
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
Constat 2 : Il n'y a décidément pas qu’en Asie que les rues sont décorées d'incroyables imbroglios de fils électriques (j'en avais repéré à Valparaiso aussi, c'était en octobre).
Constat 3 : La vie le long des voies de chemin de fer à Varna n'est guère plus réjouissante qu’à Plovdiv.
Constat 4 : L'habitant de Varna sait porter le maillot de foot.
Constat 5 : On peut se retrouver dans un quartier miséreux des Balkans et avoir, par la seule présence d'un autocollant sur le capot d'une voiture, une pensée amusée pour quelqu'un qu'on connait…
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
lundi 25 mars 2013
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? - Varna
984e jour - Varna, au bord de la mer Noire, un port prospère et industriel (dixit Wikipedia) : chantiers navals, textile, alimentaire…
Varna, point de passage pour les nombreux touristes qui souhaitent rejoindre les stations balnéaires du littoral.
Varna, ville universitaire.
Ici, un quartier dans le nord-ouest de la ville.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
Varna, point de passage pour les nombreux touristes qui souhaitent rejoindre les stations balnéaires du littoral.
Varna, ville universitaire.
Ici, un quartier dans le nord-ouest de la ville.
/////// Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.
Inscription à :
Articles (Atom)