mardi 23 novembre 2010

Premier contact - Hong Kong


168e jour - Sottement, avant de débarquer, je pensais que Hong Kong était une ville comme Paris est une ville, ou alors Londres ou New York. Et je découvre, vu du ciel, que c’est un territoire - un archipel, vaste, avec certes des foyers (comme il existe des foyers infectieux) de tours amassées, de buildings, de gratte-ciel mais pas que.



Mes premiers pas, par hasard, me parachutent du côté de Central sur Hong Kong Island à l’ombre d’un maillage de voies aériennes - guère plus de lumière que dans un souterrain.
Je me trouve, en fait, près d’un terminus autobus, face à l’entrée d’un centre commercial. La situation a quelque chose de surprenant.



Ensuite, j’avance - je me laisse porter, comme dans un rêve. Je circule sur des voies rapides. Je découvre des paysages à mes yeux insensés. Je me demande à quoi ressemble le quotidien de ceux qui vivent là. J’ai du mal à le concevoir ; j’ai du mal à les imaginer heureux (est-ce que le bonheur est une notion qui fait sens pour eux ? et de quelle façon ?).