J'ai supposé cette gare plausible comme étape pour la grande aventure.
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Aujourd'hui, dans la nuit d'une chambre clermontoise, je dévore Le Grand Partout de William T. Vollmann, hommage à la tradition des hobos, dit la quatrième de couverture, hymne aux déplacements illégaux à bord des trains de marchandise.
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Page 125, tout particulièrement, je lis : DEPUIS LES BARBELÉS et les réverbères du dépôt de Barstow, d’où un train rempli de véhicules militaires s'élance au crépuscule sur le long viaduc, jusqu’aux nuages gris et à la terre neigeuse du Nouveau-Mexique, les sachets de bouffe et les cannettes de bière ensevelis […]Et plus loin : je sais pertinemment que le dépôt de Barstow, vu d'au-dessus par une nuit du désert, met en valeur ses nombreuses rangées de lumières, comme une femme sublime souriant de toutes ses dents. Et la quasi-douzaine de voies que compte Barstow ne peut que nous attirer vers le Grand Partout !
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Voilà. J’ose voir une passerelle, un lien ténu.Et incontestablement, j'en suis ému.
Le Grand Partout, William T. Vollmann, Actes Sud 2011 pour la traduction française.
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