Toute une soirée durant, dans un anglais approximatif et confus (mais passionnée), elle tenta de m’initier aux subtilités de son art, mélange de techniques ancestrales – Nearai, Kusamono, Bonsaï.
Elle essaya de m'expliquer les ruses qu’elle avait dû elle-même déployer, à force de tâtonnements. Tout le secret était dans la composition du substrat (un mélange à base d’argile noire) qui devait être adapté à chaque plante…
Elle me raconta ses échecs cuisants : fleurs qui dessèchent, sphères de mousse qui se délitent…
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Elle aurait bien aimé m’offrir un de ses kokedama. Mais je fus obligé de décliner l’offre – comment le ramener à Paris ?Elle s’appelait Emiko. Je me demande bien ce qu’elle est devenue et si elle vit aujourd'hui de ses compositions florales (elle en avait l’intention quand je l’ai croisée).
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