vendredi 30 novembre 2012

Se méfier des idées reçues - Rio




878e jour - Rio : le carnaval, la samba, les plages, le football, les jolies filles…

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jeudi 29 novembre 2012

Un après-midi dans l’Upper East Side - New York






877e jour - Un après-midi dans l’Upper East Side – ce que j'en retiens : un cours de taekwondo pour enfants dans une école coréenne ; des photos de plats aux couleurs passées dans une gargote japonaise ; des interrupteurs d'un autre temps dans une entrée d'immeuble ; un écriteau dans une autre entrée d'immeuble ; une photo dédicacée exposée dans l'échoppe d'un cordonnier ; les voitures qui filent alors que la nuit tombe…

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mercredi 28 novembre 2012

Une certaine idée de la France - New York

876e jour - Fluent Brooklyn, donc – institut de langue. On y apprend le français. On peut s'y promener.
On y trouve une salle des gosses (en français dans le texte).


On y trouve une salle du cinéma français dans laquelle Le Mépris et Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain se retrouvent côte à côte.



On y trouve une salle de la musique française avec une affiche de Ben l'oncle Soul pour décoration et un mur tout entier consacré à… Christophe Maé (avec même une photo dédicacée).


Mais le plus surprenant, peut-être, est cette carte Central & Southern France placardée dans un couloir au-dessous d'un détecteur d'incendie.
Voilà. Peut-être après tout est-il possible, à partir de cela, de se faire une image de la France…

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mardi 27 novembre 2012

Put a pin where you've been - New York




875e jour - Put a pin where you've been. Oui, c'est ça, il faudrait planter des épingles – ou, faute d'épingles, coller des gommettes. Sur une carte du monde accrochée quelque part dans l'appartement.
Une marque sur chacun des endroits visités. Je serais curieux de voir ce que cela donne.
Voilà. Sinon, la carte – celle qui est ici photographiée – est accrochée dans un couloir de Fluent Brooklyn, institut de langues dont la visite réserve des surprises – mais ça, c'est pour demain.

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lundi 26 novembre 2012

Fin de matinée à Brooklyn - New York



874e jour - Bientôt ce sera le coup de feu – pour l'instant tout est calme. La serveuse achève de se réveiller. Devant un café. Elle bâille, s'étire, bâille encore. Regard dans le vide.
Dans la rue, un homme au téléphone. Il tourne sur lui-même quand il écoute. Il fait de grands gestes quand il parle.
La serveuse maintenant fredonne. Je crois reconnaître la chanson – China Girl de Bowie.
Un seul client à part moi : un grand type à lunettes près des baies vitrées, absorbé dans la lecture de son journal.

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dimanche 25 novembre 2012

Partout des écrans – boutiques américaines






873e jour - Boutiques américaines. Partout des écrans de télé – écrans généralement plats, 16/9e – en hauteur, au-dessus des bars, des comptoirs de boulangerie, au-dessus des glaces chez le coiffeur.
Les programmes les plus souvent croisés :
- le sport (basket, football américain) ;
- les actualités en plateau façon CNN (avec moults bandeaux autour de journalistes et invités) ;
- les émissions de jeux ; 
- les soaps (particulièrement dans les quartiers à forte population latino).

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samedi 24 novembre 2012

Le goût des listes (1) - New York

872e jour - Les raisons pour lesquelles on se baisse dans la rue, inventaire :
- refaire le lacet d'une chaussure ;
- remonter une chaussette ;
- parler à un bébé/un enfant ;
- faire manger/faire boire un bébé/un enfant ;
- caresser un chien ;
- ramasser une crotte de chien ;
- ramasser un objet que l'on a fait tomber ;
- ramasser un objet que quelqu'un d'autre a fait tomber…

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vendredi 23 novembre 2012

Un sticker - Las Vegas

871e jour - Un autocollant à moitié arraché pas très loin de l'entrée d'un casino. Des bribes de mots (“heter you Jerk” ; “it. Rub it.” ; "opStuff”)…
Je mène l'enquête (j'essaye avec ShopStuff, j'essaye avec TopStuff”…) et, ce faisant, je me dis que je suis prêt à parier que c'est de strip-tease qu'il s'agit.
Je cherche encore.
Je finis par tomber sur le site Loveshopstuff.com et sa baseline –
Whether you Jerk it, Flick it, Rub it, or Tug it.... LOVESHOPSTUFF.COM We've got you covered – et découvre ainsi que derrière l'autocollant se cache, en fait, une boutique de dvd(s) pour adultes et de sex-toys.

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jeudi 22 novembre 2012

L'anamorphose - Las Vegas

870e jour - L'original – l'enseigne créée par Betty Willis à la fin des années 50 – se trouve sur Las Vegas Boulevard South, loin de la zone d'entrepôts où se trouve cette reproduction faite pour être vue des voitures qui filent sur la voie opposée.
C'est la première anamorphose de Dreamlands et, vu que j'aime ça les anamorphoses, je suis aux anges !
 
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mercredi 21 novembre 2012

Femme noire, tigre blanc - Detroit

869e jour - Au premier coup d'œil, la scène est irréelle.
La femme au tigre est connue dans le quartier.
Elle ne fait pas vraiment la manche – de toute façon, il n'y a que des voitures qui passent par là.
Non, elle est juste posée sur son bout de trottoir. Avec son tigre blanc pour lui tenir compagnie.
Peut-être son but est-il juste de surprendre les automobilistes, de les forcer à ralentir. Si c'est le cas, nul doute que ça fonctionne.
En tout cas, une chose est certaine : elle se marre !
 
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mardi 20 novembre 2012

American Landscape - Philadelphie

868e jour - Ce pourrait être un assez bon résumé de la façon dont je vois le paysage américain – manque peut-être juste une bannière étoilée…

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lundi 19 novembre 2012

La liberté éclairant le monde (9) - Taipei


867e jour - C'est ce que l'on appelle un heureux hasard : il est tard, je m'apprête à me coucher, je me dis, tiens, que je vais me parachuter une dernière fois – au hasard. Je choisis Taïwan parce que je viens d'apprendre que de nouvelles zones de l'île viennent d'être mises en ligne.
Je tombe sur un bâtiment sans grand intérêt dans une rue sans plus d'attraits.
Je me dis que c'est un signe, qu'il serait vraiment judicieux d'arrêter là. Mais par un geste réflexe, je tourne sur moi-même à 180°. Et là, je tombe sur cette improbable statue de la liberté, la 9e de ma collection (les autres sont visibles par le lien “Si vous avez aimé…” ci-dessous), d'abord remisée dans un renfoncement puis hissée finalement sur son socle au pied d'un coq d'or.
Images prises dans le district de Shilin, à l'ouest de Taipei.

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dimanche 18 novembre 2012

Une fois, une vieille dame s'est jetée par la fenêtre - Philadelphie

866e jour - Lecture de Conversations, William S. Burroughs, Andy Warhol de Victor Bockris (Inculte édition.
Extrait (pas forcément représentatif quoi que) :
BOCKRIS : Une fois, une vieille femme s'est jetée par la fenêtre et a atterri juste à côté de moi.
WARHOL (Excité) : Vraiment ? Tu veux dire… sauté par la fenêtre ?
BOCKRIS : Mon meilleur ami m'a déplacé in extremis de la trajectoire, sinon les chaussures orthopédiques m'auraient atteint pile sur le crâne.
BURROUGHS : D'où est-ce qu'elle a sauté ?
WARHOL : C'était quand ?
BOCKRIS : Sur la 45e et Pine à Philadelphie. J'ai entendu le bruit au moment où elle s'est écrasée, et puis son dernier râle. On était en train de marcher…
BURROUGHS : Raconte, raconte, raconte.
BOCKRIS : Et Johnny à côté de moi dit : “Attention Vic !” Il me tire sur le côté et je regarde en haut et me dis que quelqu'un a jeté sa lessive par le balcon sans faire exprès, un paquet de linge et soudain PAF ! ET CETTE HORRIBLE SORTE DE AAARRGGHH !

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samedi 17 novembre 2012

Une façon de lire le monde - Krk




865e jour - Pour la plupart des gens qui y ont séjourné je suppose, Krk est un petit port charmant le long d'une côte Adriatique. Et ce serait sans doute mon cas si – dans le réel – je m'y rendais. Mais bon. Ici, mon exploration est virtuelle et cela ne peut qu'influer sur la manière dont j'appréhende le monde (dans le réel, je ne pense pas que ça aille de soi de se parachuter avant toute chose à la marge, à la périphérie).
Et donc voilà. Ce que je retiens, moi, de Krk, ce sont ces carcasses – caravanes ou vedette – échoués sur le bas-côté des routes que j'ai croisées.

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vendredi 16 novembre 2012

La disparition (des voyelles) - Vrh, Krk


864e jour - Petit plaisir croate…
Toute personne normalement constituée devrait me semble-t-il, ne serait-ce qu'en hommage à Georges Perec, rêver de faire un jour le trajet entre Vrh et Krk (comitat de Primorje-Gorski Kotar).
Les deux localités sans voyelles, pour info, sont distantes de 6 km à peine.

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jeudi 15 novembre 2012

Neon lights - Paris

863e jour - Le plafond du garage d'hier.
Et un constat : je ne peux plus regarder un néon sans penser – Star Wars oblige – à un sabre laser…



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mercredi 14 novembre 2012

Garage Fromentin - Paris




862e jour - Souvent, dans le réel, je suis passé devant le garage Fromentin. Et bien sûr, n'ayant pas de voiture, il ne m'est jamais venu à l'esprit d'y entrer même si le lieu, pour moi, a quelque chose de fascinant.
Et puis, explorant (dans Street View) le quartier pour les Vases communicants de ce mois avec Anne Savelli, j'ai découvert que je pouvais y pénétrer…





C'est un peu comme si l'on m'avait laissé les clés – un dimanche par exemple, alors que les ateliers sont fermés. Plus d'une heure, j'ai arpenté les lieux.
J'ai fureté, observant dans le détail.
J'ai lu les mots sur les panneaux publicitaires (Bilan climatisation ; Forfait remplacement kit de distribution…). J'ai lu les mots imprimés ou écrits à la main sur des feuilles scotchées ou punaisées (La visite technique d'un véhicule n'exonère pas son propriétaire de l'obligation de maintenir celui-ci en bon état de marche ; AU PARADIS, les policiers sont Anglais, les garagistes sont Allemands, les cuisiniers sont Français […] EN ENFER, les policiers sont Allemands, les cuisiniers sont Anglais, les garagistes sont Français…).



Un garage peut-il être une passerelle ? C'est la question qui me vient à l'instant alors que je me dis qu'il faudrait que je décrive, pour bien faire, les bruits propres au lieu, les odeurs… Je me mets à penser à François Bon, aux mots qu'il emploie lui, fils et petit-fils de garagiste (dans Autobiographie des objets, par exemple). Il se trouve que François Bon est l'autre personne avec laquelle j'ai connu les joies des Vases communicants. Je me dis que c'est chouette, cette correspondance – il me plait finalement de penser que tout communique.

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