jeudi 13 janvier 2011
Une forme de vide - Dresde
212e jour - Fin de matinée à Dresde. On est en juin ou en juillet.
Cela fait une bonne dizaine de minutes que l’homme est accoudé à la rambarde. Il regarde sans regarder. Son esprit vagabonde. Le temps pour lui s’est, d’une certaine façon, arrêté.
Il ne se retourne pas. Il ne sait pas qu’il est photographié. Il ne le saura peut-être jamais.
Des voies en contrebas...
Aucun train, pour l’instant, ne s’est présenté. Difficile de dire quand passera le prochain.
Intérieurement, il se demande : Et maintenant, qu’adviendrait-il si je sautais ?