219e jour - Sur l’aéroport d’Inuvik, Territoires du Nord-Ouest au Canada, là où un incendie a ravagé un hangar en novembre dernier (voir post).
J’imagine un décollage quand on est si proche de l’océan Arctique (à peine une centaine de kilomètres). J’imagine les moteurs qui vrombissent dans un vent glacial – des bourrasques.
J’imagine la nuit Arctique. Il y a du brouillard.
Les températures affichent des valeurs qui se comptent en dizaines de degrés sous le zéro.
Des lumières clignotent au bout des ailes comme seuls repères.
Et les questions s’amoncellent : ma ceinture est-elle bien attachée, d’abord ? Et puis la manœuvre va-t-elle bien se passer, l’avion va-t-il réussir à s’élever ? Et le voyage ensuite, à quoi ressemblera-t-il ?
Même genre d’angoisses pour l’atterrissage... Facile à imaginer : on ne voit longtemps rien et puis – boum, un contact – les roues viennent de rencontrer un sol en partie verglacé. L’avion file, file. On se demande s’il va s’arrêter.
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