vendredi 15 mars 2019

Not so boring - Boring









2365e jour - Aujourd’hui, j’ai voulu voir à quel point Boring, Oregon, était un bled ennuyeux. Je n’ai pas croisé grand monde mais il faut dire qu’il était tôt le matin. j’aurais bien bu un verre mais le Not So Boring sur Wally Road était encore fermé ; il n’allait ouvrir qu’à 11 heures. Je n’ai pas eu la patience d’attendre.

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jeudi 14 mars 2019

Back in Plurien







2364e jour - Plurien, Côtes-d’Armor.
 Au 1483e jour de ce voyage j’écrivais : “La véritable angoisse : n’avoir plus rien à découvrir, n’avoir plus rien à dire. Et par la force des choses, arrêter le voyage”
C’est toujours un peu vrai – il m’arrive, je le concède, d’avoir envie d’aller voir ailleurs – mais il suffit parfois de tomber sur une image, une image d’Éric Tabuchi par exemple (Eric Tabuchi dont on ne ventera jamais assez l’incommensurable talent) pour que me viennent des envies de reprendre la route, d’aller voir si Plurien a changé depuis janvier 2015, date de mon dernier passage. Et voilà, le voyage continue.

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mercredi 13 mars 2019

Ignace, Ontario

2363e jour - Ignace, Ontario, un peu plus de 1000 habitants, un village posé le long d’une Highway, la 17 en l’occurence, et des voies de chemin de fer du Canadian Pacific Railway – Ignace doit du reste son nom à Ignace Mentour, un guide autochtone ayant servi lors de la construction ferroviaire, Ocean to Ocean, imaginée par Sir Sandford Fleming. C’était en 1872.
Des stations service, un motel, deux restaurants… Il n’y a rien de vraiment remarquable ici si ce n’est, aux abords de la Highway, un hydravion posé sur une relativement minuscule étendue d’eau.





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mardi 12 mars 2019

L‘improbable - sur une route du côté d’Astrakhan




2362e jour - Russie profonde, quelque part entre Astrakhan et Stavropol. La R216, une route au bitume approximatif, essentiellement tracée à la règle au cœur d’une plaine aride. On est au milieu de nulle part. Et puis soudain, sans qu’il y ait la moindre trace de vie dans les parages, un passage piéton qui forcément interpelle.
Deux, trois kilomètres plus loin,  une femme s’est installée en bord de route pour vendre le fruit de ses récoltes. Il fait pas loin de 35°, il n’y a pas le moindre arbre sous lequel s’abriter. Elle attend le client (et la vrai question est : qui s’arrête ici pour acheter un concombre ou des tomates ?).



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lundi 11 mars 2019

Why ? - Why







2361e jour - L’oreille d’un sourd de Philippe Garnier à nouveau, cette fois page 461 :
J’ai enfin pu satisfaire une curiosité qui me chiffonnait depuis trente ans, voir à quoi pouvait bien ressembler Why, juste un point sur la carte de l’Arizona, près de la frontière mexicaine. Il n’y a aucune raison valable d’aller à Why, d’où, probablement, son nom. D’où l’attrait.

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vendredi 8 mars 2019

Des lumières dans la nuit - Portland



2360e jour - Magie des mots qui collisionnent : deux panneaux posés à quelques mètres l’un de l’autre. C’est à Rocky Butte Park, dans le nord-est de la ville, à proximité de la Marilyn Moyer Méditation Chapel, de la City Bible Church, du Portland Bible College et bien qu’on soit en mars, bonheur des voyages virtuels, c’est noël.






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jeudi 7 mars 2019

Au sud de la ville - Portland


2359e jour - Quand la façade était verte, c’était un restaurant chinois. Depuis trois, quatre ans, c’est un bar de quartier, avec une piscine, à l’arrière, les mois d’été.
Je suis allé voir les avis sur internet, juste pour le plaisir d’en lire les traductions automatiques :
J’habite en face de la rue et pop dans leur souvent (je ne suis pas un alcoolique. Je viens de profiter une bonne IPA après le travail avec des tout-petits tater et ranch.) Le gars qui héberge la nuit trivia est un connard et il se moquait de mon ami Katie. Je n’en tiens Bar 33 mais qui est prally la seule chose négative j’ai à dire sur l’endroit. Service rapide et amical, cuisine s’arrête autour de 10 pour le menu a des limites à ce moment-là. Juste pour être au courant.
Ou alors :
Suis allé dans un hamburger et ils accueillaient une sorte d’événement peinture et sip. Car il semble un peu différente de l’ambiance normale, je ne peux pas dire comment il est en moyenne. Ce que je peux dire, c’est la nourriture est sorti rapidement et parfaitement cuit.
J’ai commandé le hamburger classique et ajouté une patty et extra fromage. Goûté aux délicieux ! Serait certainement recommander et revenir en arrière.

Ou bien encore :
Je n’aime pas beaucoup laisser moins de 4 étoiles, mais il y avait trop de choses se passe d’ignorer.  Nous marchions dans un bar très froid et calme.  Il n’était pas clair si vous commandez au bar ou à table.  […]  Nous avons commandé des boissons au bar et ensuite j’ai demandé si nous devons commander chez le bar ou une table.  Elle a dit qu’elle viendrait de notre table ce qu’elle fit.  Je lui ai demandé si elle pouvait mettre plus téléviseurs sur le jeu de Blazer et elle a dit brisés et ils étaient sur cette chaîne de voir la farce bizarre pour une raison quelconque. Il a été décevant. Nous avons commandé la nourriture qui était bon, mais les végétariens ici sont très rares. Ils n’annoncent pas une galette de légumes mais ont un. Après un peu, nous avons décidé à la caisse qui a eu un long délai et l’autorisation. J’ai aussi essayé d’obtenir le changement pour un 20, et les deux barmans m’a ignoré. J’ai essayé de donner un pourboire en argent comptant, mais je suppose qu’ils n’ont pas le temps de. J’ai pas reviendra.

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mercredi 6 mars 2019

Au-dessus de la ville - Portland

2358e jour - Le poète portlandais dit : j’aime venir ici. C’est vraiment le bout du parc [le parc, c’est l’Overlook Park] mais ça vaut le coup, il n’y a jamais grand monde. Je peux rester des heures. Je me pose sur la table, là, et je regarde en bas : les containers, les trains de l’Union Pacific ou les péniches qui filent sur la Willamette. Je viens plutôt l’hiver. L'été, les arbres sont trop verts et on ne voit pas grand chose de la course du monde.

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mardi 5 mars 2019

His own private hideaway - Portland

2357e jour - Relecture, juste pour le plaisir, de L’oreille d’un sourd, recueil d’articles de Philippe Garnier ; lecture de l’un de ces textes en particulier qui a pour titre Gus Van Sant : His own private hideaway, une promenade avec le cinéaste dans Portland où il a longtemps vécu :
Il s’arrête devant une grande maison au coin de Davis et NW 18th Avenue, avec un porche surélevé. “On appelait ça The Lawn, dans les années 80. Un tas d’artistes et glaneurs y habitaient ; et Walt Curtis, le poète qui a écrit Mala Noche. Une des rares choses qu’il ait écrites en prose, une sorte de court roman. Walt est notre Allen Ginsberg à Portland.”


Et plus loin :
Arrivé au coin de 21st et Glisan Street, il n’en croit pas ses yeux: non seulement la Non Hill Pharmacy n’a pas changé depuis que Matt Dillon et sa bande y ont fait leur casse de drogues, mais un cameraman est dans le magasin, en train de filmer pour une télé locale. Du coup, le proprio est présent et reconnaît le cinéaste, qui n’a pas remis les pieds ici depuis 1988. […] La pharmacie est aussi proprette que dans le film. Sauf un écriteau qui a été rajouté au-dessus de la caisse enregistreuse, que Van Sant ne repère pas immédiatement : “NOUS NE STOCKONS NI DILAUDID - NI MORPHINE - NI COCAÏNE.”

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lundi 4 mars 2019

Choses vues - Douchanbé










2356e jour - Une fenêtre murée, des gens en plein travail ou en train de manger, des monuments, de jour comme de nuit, des drapeaux en bouquet, une femme endormie au bord d’une piscine sur le toit d’un hôtel, la gare centrale…
Une question que je me pose parfois : sur quoi se serait arrêté le regard d’un autre à ma place ?

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vendredi 1 mars 2019

Merveilles du monde - Douchanbé


2355e jour - À Douchanbé, Tadjikistan, je me suis émerveillé de la beauté d’une plaque d’égouts (j’ai rêvé de posséder un inventaire de tous les types de plaques que l’on peut trouver sur Terre).

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