mardi 5 mars 2019

His own private hideaway - Portland

2357e jour - Relecture, juste pour le plaisir, de L’oreille d’un sourd, recueil d’articles de Philippe Garnier ; lecture de l’un de ces textes en particulier qui a pour titre Gus Van Sant : His own private hideaway, une promenade avec le cinéaste dans Portland où il a longtemps vécu :
Il s’arrête devant une grande maison au coin de Davis et NW 18th Avenue, avec un porche surélevé. “On appelait ça The Lawn, dans les années 80. Un tas d’artistes et glaneurs y habitaient ; et Walt Curtis, le poète qui a écrit Mala Noche. Une des rares choses qu’il ait écrites en prose, une sorte de court roman. Walt est notre Allen Ginsberg à Portland.”


Et plus loin :
Arrivé au coin de 21st et Glisan Street, il n’en croit pas ses yeux: non seulement la Non Hill Pharmacy n’a pas changé depuis que Matt Dillon et sa bande y ont fait leur casse de drogues, mais un cameraman est dans le magasin, en train de filmer pour une télé locale. Du coup, le proprio est présent et reconnaît le cinéaste, qui n’a pas remis les pieds ici depuis 1988. […] La pharmacie est aussi proprette que dans le film. Sauf un écriteau qui a été rajouté au-dessus de la caisse enregistreuse, que Van Sant ne repère pas immédiatement : “NOUS NE STOCKONS NI DILAUDID - NI MORPHINE - NI COCAÏNE.”

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