samedi 10 décembre 2011
One Way - Minneapolis
530e jour - Minneapolis… Tant d'images amassées.
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vendredi 9 décembre 2011
Karoake - Minneapolis
529e jour - Je me suis d'abord demandé si c'était moi, si les américains n'avaient pas tout à fait adopté le même terme que nous…
J'ai depuis vérifié.
Le Sportsmans est situé dans Como Avenue Southeast.
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J'ai depuis vérifié.
Le Sportsmans est situé dans Como Avenue Southeast.
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jeudi 8 décembre 2011
Marshall Terrace - Minneapolis
528e jour - C’est la première fois que j’opère ainsi. Je veux dire que je fais une capture écran d’une zone repérée sur une vue satellite et que je l’imprime ensuite pour en faire le territoire de mon exploration marquant le document au fur et à mesure de mon avancée.
À l’ouest, le Mississippi. À l’est des entrepôts. Des voies ferrées aussi pour circonscrire, des voies rapides bordées d’usines, de silos. Et au milieu de tout ça un quartier d’habitations – 500 foyers : Marshall Terrace.
Litanie de la périphérie des villes : des containers, des panneaux, des hangars, des pavillons.
Un salon de manucure (Mystic Naïve), une maison de retraite (River Village East), une église (St Hedwig’s Church).
Des lignes à haute tension au-dessus des habitations.
Un éclat dans le bois d’un poteau électrique. C’est à proximité d’une usine de retraitement et vue la hauteur de l’impact, il y a fort à parier que c’est un camion qui l’a occasionnée.
Un garage bordélique devant lequel se tient un homme, un escabeau à la main, un aspirateur à ses pieds. Et à ses côtés, échelle un, improbable/incroyable, R2D2.
Et puis d’autres pavillons, des gens aperçus dans des jardins, ou alors des voitures à pédales, des paniers de baskets. Des voies de chemin de fer. Des entrepôts encore.
Bref, tout un tas de petits riens essentiels.
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mercredi 7 décembre 2011
Grain Belt Billboard - Minneapolis
527e jour - Pendant des décennies – petite musique visuelle incontournable – la capsule géante a éclairé de ses néons la nuit minneapolitaine, lettre par lettre puis toutes réunis, saccades répétées : G-R-A-I-N-B-E-L-T BEER – GRAIN BELT BEER.
Aujourd'hui, il est des gens dans le coin qui tentent tant bien que mal de la réhabiliter. Il faut dire qu’avec le temps elle est devenue un des symboles de la ville. Elle apparaît en image sur la page Wikipédia de celle-ci. Et, plus étonnant encore, elle dispose de sa propre page Facebook.
Érigée en 1940 sur Nicollet Island, Downtown, elle se voulait le signe d'une prohibition devenue histoire ancienne. Plus tard, si elle a brillé c'était pour dire la toute puissance de la société de consommation.
Mais aujourd'hui, ce qu'elle évoque, à travers sa déliquescence, c'est surtout les difficultés que traverse le pays.
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mardi 6 décembre 2011
La façon dont j'appréhende ce monde le construit - Minneapolis
526e jour - Un parking à la marge d'une zone industrielle (sans grand intérêt et donc en cela intéressant). On est loin de tout si ce n'est d'une voie rapide qui, par son trafic incessant, doit rendre toute conversation difficile à tenir. Et pourtant. Deux hommes sont là à discuter. L'échange donne l'air d'être intense.
Plus tard – j'ai quitté la zone industrielle depuis un petit moment déjà –, je suis sur la voie rapide qui tenait lieu tout à l'heure d'arrière-plan.
En passant, je jette un œil au parking. Les pick-ups sont toujours garés à angle droit. Quant aux deux hommes, eux, ils ont disparu.
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Mais l'histoire pourrait être toute autre : il aurait suffi que j'inverse mes déplacements pour que les protagonistes de la scène apparaissent plutôt qu'ils ne s'évaporent.C'est ça aussi que j'aime dans Street View : la façon dont j'appréhende ce monde le construit.
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lundi 5 décembre 2011
La grosse saucisse - Minneapolis
525e jour - Qu'éprouve-t-on quand, au volant de sa voiture, on débouche sur 11th Street North et qu'on tombe sur pareil panneau publicitaire ?
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dimanche 4 décembre 2011
D'autres croix au sol - Minneapolis
524e jour - Elles sont similaires, exactement, à celle qu'il y a sur Dealey Plaza à Dallas, au centre de Elm Street, là où Kennedy est tombé (post du 22 novembre). Des croix blanches au sol.
J'en repère deux à quelques centaines de mètres de distance dans une zone d'entrepôts de l’ouest de la ville.
crimes ? des accidents de la circulation ?
Ou bien encore, autre hypothèse, sont-ce des points à relier sur les vues satellitaires, comme dans un jeu d'enfant, afin de révéler une image (performance artistique ou action publicitaire).
Je vais jeter un œil de là-haut pour voir mais ne découvre rien de probant. Le mystère reste entier.
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J'en repère deux à quelques centaines de mètres de distance dans une zone d'entrepôts de l’ouest de la ville.
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On peut supposer qu'elles sont liées à de quelconques travaux sur la chaussée – c'est l'explication la plus plausible à leur présence. Mais peut-être que non. Et si ce n'est pas le cas, quel sens leur donner ? Sont-elles là pour signifier, comptabilité macabre, descrimes ? des accidents de la circulation ?
Ou bien encore, autre hypothèse, sont-ce des points à relier sur les vues satellitaires, comme dans un jeu d'enfant, afin de révéler une image (performance artistique ou action publicitaire).
Je vais jeter un œil de là-haut pour voir mais ne découvre rien de probant. Le mystère reste entier.
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samedi 3 décembre 2011
Tôles froissées - Minneapolis
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523e jour - À l'angle de 27th Avenue Southeast et de Delaware Street Southeast. Ce pourrait être la première scène d'un film de David Cronenberg, de David Lynch ou, mieux encore, des frères Coen qui, eux, sont des enfants de Minneapolis.
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vendredi 2 décembre 2011
Ce qu’une ville donne à voir - Minneapolis
522e jour - Minneapolis.
Une casse-auto.
Des panneaux géants, publicitaires, placés en hauteur pour toucher les automobilistes
de loin.
Un portrait d’Obama scotché à une fenêtre.
Des bâtiments abandonnés, d'autres en voie de s'écrouler.
D'autres encore, en piteux état, mais qui abritent encore une activité (des palettes à l'intérieur, des fenwicks en action).
Le bitume de la chaussée souvent défoncé (mais il faut dire que les hivers, ici, sont rudes).
La végétation qui gagne sur la brique.
Des rassemblements devant les locaux de l'armée du Salut (The Salvation Army).
Des voitures globalement de plus grosses cylindrées que celles que je croise en France.
Des entrepôts.
Des trucks.
Une station essence désaffectée.
Et puis au loin, l'éclat des buildings d'affaire faits de verre.
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jeudi 1 décembre 2011
Sur les traces de François Bon - Fameck
521e jour - Parce qu’on lit François Bon (Daewoo, éditions Fayard ou Livre de Poche – et aussi encore ici : Tiers Livre), on peut être tenté de faire un tour à Fameck, Moselle. Pour voir à quoi ça ressemble, physiquement, les lieux décrits du sinistre, l’ex-usine Daewoo devenue Thyssen Krupp, les séries d’immeubles qui mènent au centre ville…
Et puis, une fois le voyage effectué, on peut être tenté de revenir au texte de François Bon. Et relire.
Se croire légitimement citoyen dans la rue où on passe, on s'en arroge le droit pour les grandes métropoles, même lointaines, capables d'emblée de vous accueillir comme un des leurs, fondu dans la foule anonyme au sortir du Metropolitan ou de la Tate ou de l’Ermitage. On est au contraire un passant respectueux et observateur si c'est Assise ou Bhaktapur, ou n'importe quel village perché de montagne, si ce qui vous en impose tient à la beauté séparée du temps, don très rare. Mais ici, en vieux pays industriel, quand on reconnaît chaque signe, de l’auto-école L’Avenir à l’esthéticienne d’Ongles 2000, ou l'enseigne de la Française des Jeux sur le bar-tabac encombré de la grand-place, qu'est-ce qu'on saurait en déchiffrer si notre raison d'être ici n'est pas d'y vivre, mais seulement de prendre trois photos, ou recopier des noms dans un carnet noir ?
Et plus loin :
J'étais à Fameck comme je me promenais dans New York, j'étais à Fameck au mieux comme le vénéré et curieux Nicolas Bouvier à Samarkand ou Kyoto, et eux ce qu'ils affrontaient à Fameck, c'était le chômage.
Phrase recopiée : “Ce qui me ferait peine, c'est tous ceux dont on ne parle même pas, qui n'ont même pas eu la consolation des journaux.”
Daewoo, François Bon.
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Et puis, une fois le voyage effectué, on peut être tenté de revenir au texte de François Bon. Et relire.
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Extrait :Se croire légitimement citoyen dans la rue où on passe, on s'en arroge le droit pour les grandes métropoles, même lointaines, capables d'emblée de vous accueillir comme un des leurs, fondu dans la foule anonyme au sortir du Metropolitan ou de la Tate ou de l’Ermitage. On est au contraire un passant respectueux et observateur si c'est Assise ou Bhaktapur, ou n'importe quel village perché de montagne, si ce qui vous en impose tient à la beauté séparée du temps, don très rare. Mais ici, en vieux pays industriel, quand on reconnaît chaque signe, de l’auto-école L’Avenir à l’esthéticienne d’Ongles 2000, ou l'enseigne de la Française des Jeux sur le bar-tabac encombré de la grand-place, qu'est-ce qu'on saurait en déchiffrer si notre raison d'être ici n'est pas d'y vivre, mais seulement de prendre trois photos, ou recopier des noms dans un carnet noir ?
Et plus loin :
J'étais à Fameck comme je me promenais dans New York, j'étais à Fameck au mieux comme le vénéré et curieux Nicolas Bouvier à Samarkand ou Kyoto, et eux ce qu'ils affrontaient à Fameck, c'était le chômage.
Phrase recopiée : “Ce qui me ferait peine, c'est tous ceux dont on ne parle même pas, qui n'ont même pas eu la consolation des journaux.”
Daewoo, François Bon.
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