samedi 14 janvier 2012

Rives tokyoites



565e jour - Je lis Tôkyô Portraits & Fictions de Manuel Tardits, Le Gac Press.
Il est écrit :
Dans nombre de grandes villes, les fleuves servent de mise en scène urbaine : la Seine à Paris, la Neva à Saint-Pétersbourg, la Meuse récemment à Rotterdam, la Tamise à Londres et Greenwich dans une moindre mesure, le Potomac à Washington et le Huangpu devant le Bund de Shanghai.
Mais rien de tout ça à Tokyo : à la différence de ces villes les cours ici sont étroits, kilométriques, leur courant languit et leur étiage pitoyable prévient même, dans le cas de la Tama, la navigation.
D'Edo ville d'eau, il ne reste rien. Et dire que Shitamachi, la ville basse coulée le long de la baie, était considérée comme la Venise de l’Asie plus encore que Suzhou la chinoise.

///////
 Si vous avez aimé ce post, peut-être apprécierez-vous celui-ci.