Les silences de la semaine - Wa

3569e jour - Plaisir du jour : découvrir Wa, Haut-Ghana occidental.

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La Cité Florale - Paris

3568e jour - La Cité Florale, cernée d’immeubles, est un îlot de quiétude au cœur du 13e arrondissement. Construite dans les années 20 sur un ancien pré régulièrement inondé par la Bièvre, elle ne pouvait abriter de bâtiments haussmanniens, bien trop lourds. Le quartier, du coup, est un joyeux accolement de maisons individuelles. Glycines, Iris, Liserons, Orchidées, Volubilis, Mimosas : les rues de la Cité portent toutes des noms de fleurs. Elles possèdent toutes leur propre jardin. Bref, c’est le genre d’endroit où l’on doit être nombreux à rêver d’habiter.

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Caché - Paris

3567e jour - Regarder un Blow Up d’Arte sur les génériques de films dans lesquels joue Juliette Binoche. Être saisi par l’image de l’un de ces génériques, celui de Caché de Michael Haneke. Faire un arrêt sur image, faire une capture écran avec l’idée en tête d’aller voir. Et puis, plus tard, réaliser qu’il est possible aussi de faire un contre-champ, ce qui pour un plan de cinéma, quelque part, a un sens.

 

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Deux (presque) fantômes - Ziguinchor et Comodoro Rivadavia

3566e jour - Le jeune garçon, on pourrait croire qu’il est en train de se dématérialiser – il suffirait d’attendre une seconde, pfuit, pour qu’il s’évapore pour réapparaître loin de Ziguinchor. Le chien, quant à lui, pourrait être une projection faite sur le sol, ou alors une sorte d’hologramme qu’une main pourrait traverser. Les deux donnent des envies d’imaginer des histoires pleines de mystère.

 

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Vaduz est une abstraction

3565e jour - Il est des endroits sur Terre sur lesquels on semble n’avoir pas de prise. Vaduz, pour moi, est de ceux-là. J‘ai beau m’y promener, tout m’échappe. Voilà. Pas grand chose à en dire si ce n’est que “Nur für Kunden” (mention qui apparaît sur la première image) signifie “Réservé aux clients”.

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Une métaphore - Vaduz

3564e jour - À Vaduz, capitale du Liechtenstein, tomber sur cet homme aux jumelles et se reconnaître dans sa façon d’être au monde (y voir en tout cas au moins une métaphore du voyage qui se poursuit ici).

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Une valise abandonnée - Kununurra

3563e jour - Kununurra, nord de l’Australie Occidentale. Il suffit d’une valise abandonnée pour que se mette en branle, c’est plus fort que moi, la machine à poser des questions appelées à ne pas avoir de réponses. La valise est-elle réellement abandonnée ou va-t-elle, par exemple, être rejointe par une personne transportant d’autres bagages ? Est-elle vide ? Et si elle ne l’est pas, que contient-elle ?…

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Watts Towers - Los Angeles

3562e jour - Ici pour aller ailleurs, de Geoff Dyer, éditions du Sous-sol, page 171 : J'ai vu ces tours – en photo, en tout cas – avant même d’entendre parler d’elles, avant de savoir ce que c’était. Elles figurent en toile de fond sur la photo de la pochette de l’album de Don Cherry, Brown Rice : des flèches squelettiques dont la silhouette s’élance dans le crépuscule.

Page 171, plus bas : Dans son autobiographie, Moins qu’un chien, Mingus se rappelle que “des édifices étranges et mystérieux” étaient en train d’être construits près de chez lui (“trois espèces de mâts, de différentes hauteurs, en forme de cornet à glace renversé”) et que les petits voyous du coin balançaient des pierres à l’Italien complètement fêlé qui s’était lancé dans ce projet.

Page 173 : Sur la pochette de Brown Rice, les tours semblaient faites du plus austère métal, mais chaque flèche, chaque filament, chaque vrille était en réalité recouverte de béton, festonnée de babioles de couleurs scintillantes, de bouts de verre émeraude et bleu, de morceaux de faïence.

Les Watts Towers, sont l’œuvre de Simon Rodia, immigrant napolitain autodidacte. Il commenca la construction en 1921 pour la terminer en 1954. La plus haute des tours mesure 31 m de haut.

 

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Seven Magic Mountains - Nevada

3561e jour - Article de Beaux Arts magazine, signé Imès Boittiaux, extrait : Un désert monotone, traversé par une route où défilent des milliers de voitures, et tout à coup, une apparition ! Sept colonnes de roches fluo, qui s’élèvent à plus de 10 mètres, tel un immense mégalithe pop, formé par l’empilement de gros rochers tenant en équilibre comme par magie. Est-ce l’œuvre de la nature ? D’un extra-terrestre ? Rien de cela ! Il s’agit en effet d’une œuvre site-specific (c’est-à-dire conçue en fonction de son environnement) créée en 2016 par l’artiste suisse installé à New York, Ugo Rondinone. Ses couleurs flashy, qui au coucher du soleil irradient de lumière, interpellent les automobilistes et les curieux, à tel point qu’elle fait partie des œuvres contemporaines les plus photographiées et partagées sur les réseaux sociaux…

 

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Les silences de la semaine - Dakar

3560e jour - Aux abords du marché de Sandaga, à Dakar.

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