3562e jour - Ici pour aller ailleurs, de Geoff Dyer, éditions du Sous-sol, page 171 : J'ai vu ces tours – en photo, en tout cas – avant même d’entendre parler d’elles, avant de savoir ce que c’était. Elles figurent en toile de fond sur la photo de la pochette de l’album de Don Cherry, Brown Rice : des flèches squelettiques dont la silhouette s’élance dans le crépuscule.
Page 171, plus bas : Dans son autobiographie, Moins qu’un chien, Mingus se rappelle que “des édifices étranges et mystérieux” étaient en train d’être construits près de chez lui (“trois espèces de mâts, de différentes hauteurs, en forme de cornet à glace renversé”) et que les petits voyous du coin balançaient des pierres à l’Italien complètement fêlé qui s’était lancé dans ce projet.
Page 173 : Sur la pochette de Brown Rice, les tours semblaient faites du plus austère métal, mais chaque flèche, chaque filament, chaque vrille était en réalité recouverte de béton, festonnée de babioles de couleurs scintillantes, de bouts de verre émeraude et bleu, de morceaux de faïence.
Les Watts Towers, sont l’œuvre de Simon Rodia, immigrant napolitain autodidacte. Il commenca la construction en 1921 pour la terminer en 1954. La plus haute des tours mesure 31 m de haut.
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