142e jour - 10 minutes à perdre, je fais un tour à Ciudad Juárez. Je m'arrête du côté de l’aéroport. Le ciel est lourd. Un orage ne devrait pas tarder à éclater.
De temps en temps, un avion décolle ou atterrit et c’est comme les prémisses du tonnerre qui s’annonce.
Le quartier est calme – c’est une zone essentiellement résidentielle. Il y a peu de circulation et dans cette ville agitée ça fait du bien.
Au hasard de cette micro-promenade, je m’arrête sur un terrain de foot pour le moins miteux (ça me donne envie de faire une série sur les stades des quartiers, des campagnes).
![](http://3.bp.blogspot.com/_0W3rwEo7Phs/TMBtuNz5hfI/AAAAAAAAAxE/c5rroukdYUA/s640/airport-4.jpg)
Je reste également en arrêt devant une maison peinte d’un violet à mes yeux improbable – mais je découvrirai bientôt un pavillon de la même couleur, exactement, à Diamantina, Brésil.
Les autres posts sur Ciudad Juárez :
• la réalité d’un barrio
• face à face
• funeste loterie