Les grands espaces - California 78

338e jour - Des portions de droites à n’en plus finir. Des paysages secs et plats. Un orage dans le lointain.
La clim’. Et, à la radio, un vieux hit de Tom Petty and the Heartbreakers.
Californie du Sud, du côté du Anza-Borrego Desert State Park.

Un monument - Paris

337e jour - Estimées insalubres, considérées comme potentiels repères à relations interlopes, les vespasiennes ont toutes disparues de Paris, remplacées par des sanisettes pleines de promesses d’hygiène et d’ordre public. Toutes sauf une, en fait.

La dernière vespasiennes de Paris est plantée – pour combien de temps encore ? – boulevard Arago, sur le trottoir qui longe la prison de la Santé – faut-il voir là un rapport de cause à effet ?

Rouge - Brasov

336e jour - Dernières images avant de quitter Brasov. Je m’aperçois que le rouge est partout…
Des panneaux (j’aime tout particulièrement celui des enfants qui courent) ; un trolley bus d'un autre temps ; une Dacias façon Renault 12 (sur les Dacias, voir le post du 16 décembre dernier).

En transit - Brasov

335e jour - Une chaleur estivale, étouffante. De l’ennui, un peu. Des errances…
Des gares de triage, des usines désaffectées, des immeubles décatis, un chateau d’eau…
Brasov, Roumanie.
Wikipedia : Elle [la ville] se situe autour de la colline Tâmpa, dans la région de Ţara Bârsei, à la courbure des montagnes Carpates, dans la partie sous l’influence saxonne de la Transylvanie historique. Elle est jumelée avec les villes de Tours en France, avec Minsk la capitale de la République de Bélarus, Cleveland de l’État de l’Ohio et Tampere, deuxième ville de Finlande.
Wikipedia toujours : En 2005, la population était de 328 702 habitants pour la ville elle-même et plus de 600 000 pour le judeţ de Braşov. La ville est un centre touristique important [j’ai du mal à le croire, mais bon…] et la plus grande station de ski de l’Europe de l’Est [ça aussi ça a quelque chose d’étonnant].

Atentiune Gaz Metan - Brasov

334e jour - Dans Turnului à Brasov (à proximité du Parcul Tractorul, pas très loin de Universitatea Spiru Haret).

En marge - Une promenade en Transsibérien et à travers les mots d’Olivier Rolin

333e jour - Il est une expérience virtuelle que l’on peut faire grâce à Google et aux chemins de fer russes (RZD) : prendre le Transsibérien !
Plus de 9000 kilomètres de voies en 150 heures de vidéos... Le site est très bien fait. On peut choisir d’agrémenter le voyage en écoutant des radios locales ou des lectures de textes de Gogol ou Tolstoï.
Une carte, c'est épatant, accompagne les images et sur laquelle s’affiche l’endroit exact où l’on se trouve...

Dans Sibérie (éditions Inculte), Olivier Rolin, homme qui a connu la ville dans le réel, fait l’expérience d’une arrivée virtuelle à Vladivostok via le site de Google – ses mots :
Puisque je n’ai rien vu ou presque à Vladivostok, je pourrais faire comme si je n’y étais pas du tout allé, et voir beaucoup plus de choses, peut-être en m’y rendant 
virtuellement ? J’embarque donc dans le Transsibérien de Google. [...]

Derniers kilomètres. Le martèlement des boggies, le ferraillement des wagons me replonge dans l’atmosphère du train. Il n’y a pas de brume, cette fois, il fait très beau, chaud même si j’en juge par la chemisette d’un type qui se promène le long des voies. Mais ces idiots ont placé leur caméra sur la gauche du train, si bien que quand on arrive sur la mer du Japon, ou le Pacifique, comme on veut, on ne voit rien que des alignements de conteneurs servant de garage en haut d’un talus.

La mer, ou l’océan, sont là, en contrebas à droite, je le sais, je le vérifie sur la carte où se déplace un cercle rouge symbolisant le train, mais rien à faire. Rien que de l’herbe et de la tôle. Murs tagués, que je n’avais pas remarqués la première fois, parce que moi je regardais la mer laiteuse dans l’aube. Le train ralentit, on est en gare, à présent. Passerelles, grues, un cargo à quai, des cheminots (l’un d’eux téléphone à l’oreille) devant des wagons bleu-rouge-blanc marqués Primorotchka, la Fille du bord de mer, comme dans Adamo.

Si vous voulez vous laisser tenter par le voyage (si vous en avez le temps), la gare d’embarquement est ici : Moscow-Vladivostok: virtual journey on Google Maps.

Voilà. Sinon, je ne saurais trop vous conseiller de lire Sibérie d'Olivier Rolin aux éditions Inculte (en plus la couverture du livre est très belle).

Un village transylvain - Harman

332e jour - Au centre d’Harman (3800 habitants), il y a un monastère fortifié sans doute prisé des touristes mais auquel je ne jette qu’un œil – je me fiche en réalité des monuments.
Je préfère dériver à la périphérie du bourg. Là, les paysages que je croise sont à mes yeux autrement plus passionnant.

TER - Harman

331e jour - Harman à quelques kilomètres de Chichis.
Un train arrêté en bord de voie, un camion rouge, une carriole…

À la sortie du village - Chichis

330e jour - Et puis, il y a cette maison, sur la DN12, à la sortie nord du bourg.
Ce qui me fascine – ce qui me plait –, c’est son toit. C’est la première fois que je vois un toit comme ça. On dirait qu’il y a eu une erreur de calcul de l’architecte, ou qu’il y a eu un glissement de terrain.

J’aime aussi les chiens dans le jardin, et plus particulièrement le noir qui semble si fier d’habiter là.

Pas de chichis - Chichis

329e jour - Je suis venu à Chichis à cause du nom de la ville. C’est bête mais ça m’amusait de voir à quoi pouvait ressembler un village (1676 habitants) portant ce nom. Et puis, j’imaginais les bons jeux de mots que je pourrais faire, du type “pas de chichis à Chichis”…
Oui, vraiment, j’avais envie d’aller voir.

Square Rieur - Valenciennes

328e jour - C’est le rond-point du square Rieur à Valenciennes, saisi en pleins travaux – et à différents états de leur avancé en fonction des rues à partir desquelles on l’observe (rue des Brèches, avenue de Liège, rue de Mons, boulevard Pater…).
Une façon de faire un clin d’œil à un site que je trouve fascinant et qui a pour but de répertorier les ronds-points qu’ils soient de France ou de Navarre : blog-rond-point.

Le goût de l’Angleterre - Valenciennes

327e jour - Un ciel bas, plombé, des maisons de brique alignées les unes à côté des autres, un père noël suspendu couvert de poussière. Et puis, dans la rue, des gamins très white trash – maillot de l’équipe locale et coupe à la tondeuse.
On pourrait être à Leeds ou Manchester, à Newcastle ou Birmingham. Je me rends compte que ce que j’aime, dans le nord de la France, c’est son côté british.