En toute transparence - Plzen

3223e jour - Plzen, Tchéquie. Sans commentaire.

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Hôtel de l’Atlantide - Malakoff

3222e jour - L’hôtel a dû connaître son heure de gloire dans un passé lointain. Peut-être même, il y a vingt ou trente ans, un résident a-t-il signé “L’Homme de l’Atlantide” un courrier amoureux écrit de l’une des chambres.
Les avis sur l’hôtel que l’on peut trouver sur internet divergent (hôtel très accueillant, séjour sympathique / hôtel insalubre aucun travaux accomplie). Il faudrait y prendre une chambre pour se faire une idée.
Ce que j’aime par-dessus tout quand je passe devant, c’est le panneau bleu sur l’un des côtés de l’immeuble, aux textes en grande partie effacé, comme fantôme.

 

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Un écho lointain à l’actualité - Paris

3221e jour - 209, rue Saint-Maur à Paris.
C’est un immeuble comme il en existe des centaines dans Paris. Celui-ci a été construit vers 1840. Il a connu les barricades de 1848, et la commune, et la belle époque… Un immeuble parmi tant d’autres, anonyme à sa façon…  Et pourtant. Neuf enfants de cet immeuble ont été déportés sous l’occupation. Ils avaient pour noms Adolphe Baum, Marguerite Baum, Joseph Blumenthal, Simone Buraczyk, Bernard Goura, Albert Hassman, Hélène Hassman, Bernard Szpajzer, daniel Szulc. C'est Ruth Zylberman qui raconte leur histoire dans un livre (avant lequel il y a eu un film : Les Enfants du 209 rue Saint-Maur, visible sur Youtube) ainsi que la destinée de bien d‘autres des habitants de l’immeuble sur près de deux siècles.
Le livre a pour titre : 209 rue Saint-Maur, Paris Xe. Autobiographie d’un immeuble. C’est une coédition Seuil-Arte Éditions. Et c’est un livre fascinant.

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Une idée de jeu - Cleveland

3220e jour - Se promener dans Cleveland et réaliser soudain que cela fait plus de quarante ans qu’on n’a pas joué au jokari…

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Les lieux d’un autre passage - Paris, Ajaccio

3219e jour - Un autre extrait de La danseuse de Patrick Modiano, page 79 cette fois-ci :
Un après-midi, je l’avais accompagnée chez Repetto pour qu’elle s’achète des chaussons de danse et des collants, et nous avions échoué dans un bar étroit et profond, boulevard des Capucines, Le Trou dans le mur, où elle retrouvait parfois ses amis danseurs de l’Opéra.
On avait l’impression que cet endroit n’avait pas changé depuis les années trente, comme une chambre murée depuis longtemps que l’on découvre en abattant une cloison […]. Voilà pourquoi, sans doute, cet endroit s’appelait Le trou dans le mur. De l’extérieur, sur le mur sombre, il était très difficile de repérer l’entrée.

Le Trou dans le mur n’existe plus. Cherchant un peu, on peut découvrir que le 23 février 1848, un boulet de canon transperça le mur de la loge de la concierge du 23 boulevard des Capucines, créant une ouverture béante dans la façade. La concierge, miraculeusement épargnée, eut l’idée de replâtrer le mur de manière à laisser apparente la trace du boulet et d’exploiter cet attentat en ouvrant un débit de boisson auquel elle donna le nom de Trou dans le mur. L‘endroit devint très vite un lieu à la mode jusqu’à la fin du XIXe siècle où il devint un bar anglais.

Le trou dans le mur du boulevard des Capucines n’existe plus. Par contre, un établissement porte ce nom à Ajaccio, boulevard du Roi Jérôme, proche du port. C’est une brasserie. On y consomme, paraît-il, une cuisine traditionnelle, du poisson frais…

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Les lieux d’un passage (de livre) - Saint-Leu-la-Forêt

3218e jour - La Danseuse de Patrick Modiano, page 57 :
Elle se souvenait de la maison de Verzini, à Saint-Leu-la-Forêt, rue de l’Ermitage, où elle avait habité avec le père du petit Pierre. Une femme était souvent là, que l’on appelait "Mme Juan", une femme de l’âge de Verzini. Elle avait toujours été gentille et l’encourageait quand elle avait commencé à prendre des cours de danse.

Arpenter la rue de l’Ermitage. Se demander, croisant des pavillons : lequel est celui du livre ?

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Un Tetris géant - Taipei

3217e jour - Ce qui frappe le plus, c’est cette impression d’être devant des bâtiments géants sans la moindre fenêtre. Taipei World Trade Center.

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L’attaque du lézard géant - Nago

3216e jour - Nago, île d’Okinawa. Pas grand chose à en dire de ce lézard géant, si ce n’est qu’il m’amuse vraiment…

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Un 13 octobre parmi d‘autres - Tristan da Cunha

3215e jour - En ce 13 octobre qui se trouve être ma date d’anniversaire, cette année au cœur d’une période chaotique pour l’humanité, je me permets juste ce petit message…
Île Tristan da Cunha dans l’archipel du même nom, océan Atlantique Sud.

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La soucoupe - Utrecht

3214e jour - La soucoupe, d’un diamètre de 12 mètres et construite en 1999, est un vestige de Panorama 2000, une manifestation artistique. Elle a été conçue par Marc Ruygrok. Elle est posée sur le toit d’un bâtiment – De Inktpot – qui est le plus grand bâtiment en brique des Pays-Bas (construit à partir de 22 millions de briques). De Inktpot, conçu, lui, par George van Heukelom pour le compte des Chemins de fer néerlandais fut bâtit entre 1918 et 1921.

 

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Céder le passage… - Floreat

3213e jour - La signalisation est utile (quand on la respecte). Floreat dans la banlieue de Perth, Australie.

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Deux mondes - New York

3212e jour - Angle de Broadway et de 55th St. Une cinquantaine d’années sépare les deux images. La première a été prise par Edward Grazda, photographe, à une époque où New York était dans un sale état, gangréné par mille violences. La seconde, saisie par une Google car, montre le monde tel qu’il est aujourd’hui (l’image date d’août 2022). Il faut se méfier des élans nostalgiques mais je fais partie, je crois, des personnes qui se demandent si l’on est réellement allé vers un progrès.

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Un trou dans la matrice ? - Las Vegas

3211e jour - US-95 à la sortie ouest de Las Vegas. Après tout, ce serait logique que ce soit ici, dans Sin City – la Ville du péché –, que notre univers soit appelé si ce n’est à s’effondrer tout au moins à dérailler…

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Visiter (aussi) les villes qui n’existent pas

3210e jour - Se dire que l’on pourrait tout aussi bien visiter des villes qui n’existent pas, dont les images seraient faites avec Midjourney. Se dire que ce serait peut-être tout aussi passionnant de découvrir des mondes imaginaires basés sur des redondances d’apparitions numériques…

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Un toboggan - Kaliningrad

3209e jour - Aujourd’hui, je me suis émerveillé de la façon dont la lumière se reflétait sur le toboggan d’un terrain de jeu perdu quelque part dans Kaliningrad. Ce n’est sans doute pas grand chose. Mais personnellement, j’ai l’impression que c’est mieux que rien (et, cherchant un lien à mettre ci-dessous, je me suis également aperçu, autre petit émerveillement, que je n’avais encore jamais écrit le mot “toboggan” sur ce blog).

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L’homme qui parle à sa bouteille - Borne Sulinowo

3208e jour - Je suppose qu’il a conscience du comique de la situation. Je ne sais pas si c’est la femme qu’il essaye ainsi d’amuser ou s’il a repéré la Google Car (et je ne le saurai sans doute jamais). Toujours est-il que j’adore son air jovial… Borne-Sulinowo, nord-ouest de la Pologne.

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Images du passé - Stepanakert

3207e jour - Une photo est forcément la trace d’un passé, d’un passé révolu. Mais c’est particulièrement vrai ici, à Stepanakert, ville qui a été (on est bien obligé d’employer un temps passé) la capitale de la république du Haut-Karabagh. Et ces gens aperçus dans Street View, inévitablement on se demande les apercevant, où sont-ils aujourd’hui ? Que vont-ils devenir ?

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À l’échelle d’une fresque - Los Angeles

3206e jour - La fresque date de 1997. Elle est l’œuvre de Juan Hector Ponce. Elle représente, réunis, l’acteur Edward James Olmos et Jaime Escalante, professeur de mathématique qui, au début des années 1980, a soutenu/porté ses élèves, issus des classes populaires, leur fixant comme objectif “insensé” de réussir un examen de mathématique particulièrement difficile (l’AP Calculus). Si l’acteur et l’enseignant sont réunis, c’est que le premier a joué le second dans un film, en l’occurrence Stand and Deliver (Envers et contre tous en français, 1988).
En trente-six ans, la fresque, visible sur Wilshire Bouveard, n’a quasiment pas été dégradée.
Si l’on remonte le temps, on découvre cependant à quel point le quartier, lui, a changé (et à quel point nos sociétés ont plus que jamais besoin de gens comme Jaime Escalante). Les images ci-dessous datent, dans l’ordre, d’octobre 2014, janvier 2017, janvier 2018 et janvier 2023…

La position de Wilshire Blvd lui vaut le surnom de “backbone of Los Angeles” (colonne vertébrale de Los Angeles). Il faut croire que le corps urbain est bien malade car s’il existe une section du boulevard où l’on trouve une grande concentration de villas de luxe et une autre où s’accumulent les musées, ici, aux abords de Downtown LA, c’est la misère qui prédomine – les trottoirs sont couverts de tentes et de détritus.

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