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mardi 30 avril 2024

Spoonbridge and Cherry - Minneapolis






3337e jour - Placée au centre du Minneapolis Sculpture Garden, la sculpture est l’œuvre de Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen. Leurs premiers croquis tournaient autour de la représentation d’un drakkar avec un dragon en figure de proue. Mais leurs esprits ont fait leur petit bonhomme de chemin et ils ont fini par proposer cette cuillère surmontée d’une cerise.
La pièce a été fabriquée dans deux chantiers navals, l’un à Boothbay, dans le Maine, l’autre à Bristol, dans Rhode Island. Elle a été assemblée et achevée à New Haven, Connecticut chez Lippincott, Inc. Elle a gagné sa place dans le parc en mai 1988.
De l’eau s’écoule à la fois par la pointe et par la base de la cerise, pour maintenir cette dernière toujours brillante dans la lumière.

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lundi 29 avril 2024

Voir au-delà des vitres - Minneapolis



3336e jour - On pourrait être en train de visiter le Walker Art Center de Minneapolis. Après avoir longuement contemplé, entre autres, le sublime Bureau de nuit d’Edward Hopper, on déambulerait, songeur. On se retrouverait dans cette salle qui donne sur le dehors, on regarderait le paysage, les rues alentours et dans une maison, en face, on devinerait une forme humaine immobile. On serait fasciné. Plus tard, une fois sorti du musée, on ferait le détour pour aller voir de plus près…

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vendredi 26 avril 2024

Le brassage des marques - Edmonton






3335e jour - Une brasserie dans le sud d’Edmonton, Alberta. Je dois avouer un faible pour ces citernes transformées en cannettes géantes. Je ne peux résister au plaisir de les photographier. Ici, dorénavant, je reviendrai régulièrement, pour voir quelles marques, au fil des années, s’afficheront.






 

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jeudi 25 avril 2024

Waouh ! - Alton







3334e jour - L’interjection n’est pas loin de notre Waouh, elle a à voir, semble-t-il, avec le monde des cow-boys, elle dit les racines profondes dans l’agriculture ::: À Alton, Utah (moins de 200 habitants), ces panneaux sont présents à pas mal d’intersections ::: Le premier panneau date de 1992, il avait été offert par son gendre à un nouveau résident ; celui-ci l’a planté devant chez lui ::: Depuis, les panneaux se sont multipliés. Ils ont aussi beaucoup été volés par les gens de passage amusés de leur présence (ce sont les seuls vols qui se produisent réellement dans le coin) ::: Le conseil municipal régulièrement en recommande – ces panneaux WHOA font désormais totalement partie de l’identité locale ::: Ont-ils valeur de signalisation routière ? La loi stipule que les panneaux d’arrêt doivent avoir 8 côtés, être peints en rouge et porter la mention “STOP” en blanc ::: le conseil municipal, redoutant les potentielles attaques en justice, a demandé au procureur d’examiner la question et ce dernier a déclaré qu’Alton devrait très certainement être couverte, le panneau étant toujours rouge, comportant huit faces et des lettres blanches en anglais – pour lui les panneaux WHOA avait valeur de STOP !

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mercredi 24 avril 2024

La mémoire d’un homme - Plaisir, Bois d’Arcy, Bouguenais, Mérignac, Évreux, Perpignan

3333e jour - À Orvilliers, derrière la maison dans laquelle Orson Welles a habité (voir post d’hier), il y a une rue qui porte son nom mais dans laquelle aucune Google Car n’est passée pour l’instant (c’est une rue récente). Alors, pour voir des rues (et des impasses) Orson Welles, je suis allé ailleurs…


À plaisir, par exemple, où la rue Orson Welles est minuscule – en réalité c’est une impasse qui mène à une cour d’immeuble. Rien de bien folichon.


Je suis allé aussi à Boid d’Arcy où la rue Orson Welles est dans une zone industrielle tout ce qu’il y a de plus zone industrielle – sans rien de remarquable et en cela fascinante.


À Bouguenais, j’ai apprécié le panneau signanlant l’impasse, surmonté de ce logo qui pourrait faire penser à un marteau mais qui signifie la voie sans issue.


À Mérignac, j’ai détesté la mention sur plaque de verre, mais je voulais être exhaustif, alors je l’ai tout de même photographiée.


À Évreux, j’ai relevé que la rue Orson Welles donnait sur les rue François Truffaut et Fellini et je me suis demandé pourquoi le réalisateur italien, lui, avait perdu son prénom.


À Perpignan, j’ai relevé que toutes les rues du quartier ou presque portaient des noms de cinéastes (des cinéastes pour nommer des rues, une mode quand il s’agit de construire de nouveaux quartiers). La rue Orson Welles débouche sur la rue Henri Verneuil, plus loin, il y a une avenue Charlie Chaplin, des rues Claude Berri, Claude Chabrol, Yves Allégret, Jean Vigo, Maurice Tourneur, André Cayatte… Et je me suis interrogé sur la pertinence de nommer les rues ainsi, et sur celle de niveler d’une certaine façon, de les mettre tous au même niveau. Je n’ai rien contre Claude Berri mais quand même, le mettre au même niveau qu’Orson Welles !
En quittant la rue Orson Welles, j’ai surpris des pigeons en plein vol. J’ai voulu y voir un signe, une note positive (alors que je déteste les pigeons) et ainsi s’est terminé mon 3333e voyage.



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mardi 23 avril 2024

La maison d’Orson Welles - Orvilliers



3332e jour - Les Pompidou (voir post d’hier) ne sont pas les seuls résidents célèbres ayant vécu à Orvilliers. Orson Welles et l’actrice Oja Kodar, sa compagne, y ont possédé une propriété située dans un parc de 2,5 ha – propriété dans laquelle ils ont vécu de 1970 à 1974. Le réalisateur de “Citizen Kane” l’a revendue, plus tard, au moment de rentrer aux États-Unis.
Ici ont été tournées quelques scènes de “The Other Side of the Wind” ou de “Vérités et Mensonges”.
La maison est longtemps restée à l’abandon. Après être passée entre plusieurs mains, elle a été vendue, ainsi que le terrain, à Nexity qui projetait de construire un “quartier”. Les riverains ont dénoncé un projet “inapproprié à la taille du village – celui-ci, qui comptait 610 habitants, devant accueillir une centaines de nouveaux résidents. Nexity, après s’être engagé à construire une classe supplémentaire dans l’unique école du bourg ainsi qu’une cantine, a fini par triompher. Le promoteur s’est engagé également à rétrocéder à la commune la maison d’Orson Welles qui est toujours “debout” mais n’est pas loin d’être une ruine.
Cinquante-deux maisons ont été construite sur le terrain dans le cadre d’un ensemble immobilier dont le nom, “Les jardins du cinéaste” prête forcément (tristement) à sourire…



 

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lundi 22 avril 2024

Le monde d’avant - Orvilliers



3331e jour - Hier soir, j’ai regardé “Adresse : “Elysée”, un documentaire immersif réalisé par Hubert Knapp sur la vie de Georges Pompidou, tourné pendant la première année de son mandat, en 1970. On y voit le chef de l’État dans l’exercice de ses fonctions mais aussi dans le privé, en famille, en vacances, en week-end…



Au fil des images, on découvre par exemple le président dans sa maison du lot, à Cajarc ou faisant un break le temps d’un week-end à Orvilliers dans les Yvelines. Et bien sûr, j’ai voulu aller voir à quoi pouvaient ressembler les lieux aujourd’hui.



C’est troublant, en se promenant dans le village, de découvrir des enseignes, des mentions, des inscriptions sur les murs de l’ancienne poste, par exemple, qui devaient être familières aux Pompidou…



À Orvilliers, ils habitaient une maison blanche qui s’appelait (qui s’appelle toujours), étonnant clin d’œil, LA MAISON BLANCHE. C'était une autre époque : le plus surprenant à mes yeux c’est que les fenêtres de la maison donnaient directement sur la rue, et les rideaux n’étaient pas forcément tirés.
Les forces de l’ordre étaient limitées pour protéger le premier homme de l’État. D’ailleurs, ici ou à Cajarc, il lui arrivait de conduire lui-même, sans le moindre gendarme, sans le moindre garde du corps à ses côtés.



Sa femme et lui sont enterrés dans le minuscule cimetière qu’il y a à la sortie du bourg – une tombe quelconque parmi d’autres tombes quelconques… Et je crois que ça aussi ça dit quelque chose de ce monde du début des années soixante-dix, qui semble, bien que proche, si lointain.

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