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jeudi 5 mai 2016
Tourisme nucléaire (1) - Pripiat
1697e jour - Lecture d’un article du National Geographic signé George Johnson :
Dans la ville fantôme de Pripiat, des aigles nichent au faîte d’immeubles soviétiques désertés.
Nous nous promenons parmi les maisons vides. Fenêtres brisées, peintures écaillées, plâtre qui s’effrite. Une photo de Lénine tombée sur le plancher d’une maison scrute fixement le vide.
Pilleurs et récupérateurs ont emporté tout ce qui pouvait encore servir ; la nature prend possession du reste.
Plus loin :
Alors que des bosquets touffus de pins et de bouleaux bordent la route, notre guide rappelle les consignes : ne pas ramasser de champignons (qui fixent les radionucléides) ; ne pas manger ni fumer en extérieur, pour ne pas ingérer ou inhaler de substances contaminantes.
La zone, quasi inhabitée, a été reconquise par la faune sauvage. On y rencontre bisons, sangliers, élans, loups, castors et faucons.
Ou alors :
Ce dont je me souviens le plus des heures passées à Pripiat est le son et la sensation de marcher sur du verre brisé – à travers les pièces dévastées de l’hôpital, avec ses lits et ses berceaux vides, ses salles d’opérations jonchées de déchets ; à travers les cours et les préaux d’école, en piétinant des montagnes de livres déchirés.
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