1387e jour - L’affabulateur montrant sa photo dit : J’étais perdu en plein désert, deux jours de marche sans croiser la moindre trace d’une activité humaine. J’étais dans une zone de guerre, je le savais. J’étais perdu… perdu sans doute à tout jamais. Je n’en pouvais plus. Je n’avais même pas la force, dernier flashback, de faire défiler ma vie… Et puis, cette casemate, celle de l’image, est apparue sur l’horizon. J’ai d’abord pensé à un mirage. Mais arrivé à sa hauteur, j’ai réalisé qu’elle était bien réelle. J’ai trouvé la force encore de sortir mon appareil. J’ai pris la photo. Et puis, j’ai pénétré à l’intérieur. Il y faisait frais, relativement. Je me suis assoupi quasiment sur le champ. J’ai déliré. La nuit est tombée… Il s’est mis à faire ce froid glacial du désert… J’ai déliré un peu plus encore. J’aurais pu être découvert par des rebelles et dieu seul sait ce que je serais alors devenu. Mais ce sont les soldats de la force qui ont été les premiers à me trouver. Le tout puissant, dans sa miséricorde, avait décidé de m’épargner.
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