À longueur de journée, elle vantait le dynamisme de la ville. Et son patrimoine (maigre patrimoine) : la grande église calviniste, le musée Déri et sa section d'Égypte ancienne.
À longueur de nuit, elle se plaignait de la ville – étriquée, triste, loin de tout.
Elle rêvait d'occident – de sexe, faute de mieux, et d'occident. Elle imaginait possible – pas de sots métiers – de finir dans l'industrie du porno.
Elle avait 21 ans.
Elle me disait :
Si tu veux te faire une idée de Debrecen, c'est simple : promène-toi dans la ville. Tu comprendras vite.
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J'ai passé une quinzaine de nuits avec elle. Et puis, fin de résidence, je suis reparti.Je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
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