1049e jour - Il a coupé l'eau, l’électricité. Il a jeté un œil au mot laissé sur le guéridon de l'entrée à l'adresse de sa voisine qui viendra arroser les plantes. Il a jeté un dernier regard à la check-list, histoire d'être sûr de ne rien oublier.
Il a vérifié que la valise était bien verrouillée. Il a vérifié qu'il avait bien intégré la clé des serrures de celle-ci à son trousseau.
Un dernier tour aux toilettes. La chasse d'eau qui se vide sans se remplir.
Un dernier regard, une fois habillé, prêt à partir, à sa silhouette dans le miroir de l'entrée.
Une grande aspiration. Un presque soupir. La valise empoignée. Et hop, le voyage pouvait commencer.
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Il a marché jusqu’à l'arrêt des navettes pour l'aéroport – un quart d'heure d'un bon pas, en traînant derrière lui la valise.Un autre quart d'heure à attendre avant que le car n'apparaisse dans le haut de l'avenue.
Un signe en direction du chauffeur…
La valise en soute…
Et voilà. La circulation est fluide (fluide pour Macao), il sera maintenant bientôt à l'aéroport. Il a de la marge. Il devrait se détendre. Oui, il devrait. Mais une question le hante : a-t-il bien pensé à fermer les fenêtres.
Le doute le ronge, pénible.
Il se dit qu'une fois arrivé à l'aéroport – et tant pis s'il se montre ridicule ! – il appellera sa voisine. Pour qu'elle vérifie.
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