Bruits de chantier donc. Non-stop. Assourdissants à force. On préfèrerait, pour déambuler, un silence de recueillement.
De temps à autre aussi, un oiseau. Pour rappeler que la nature est prête à reprendre ses droits pour peu qu'on ne l'anéantisse pas définitivement.
Rikuzentakata, port de pêche au nord de Sendai, près de 24 000 habitants à la veille du 11 mars 2011.
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Voilà. Grâce à Memories for the Future (Pre- and post-disaster imagery in Google Street View), des images prises à l'intérieur des bâtiments devastés sont maintenant disponibles dans Street View, parfois sur plusieurs étages, dévoilant la hauteur de la vague, laissant deviner (mais peut-on vraiment l'imaginer) l'ampleur du tsunami.Rikuzentakata Former City Office, rez-de-chaussée
Rikuzentakata Former City Office, premier étage
Rikuzentakata Former City Office, deuxième étage
Rikuzentakata Former City Office, troisième étage et toit
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