Une rue parmi d'autres, avec de pareilles maisons de briques – une sur trois est à louer ou à vendre.
Rien de remarquable. Et pourtant.
77, Barton Street.
C'est là, dans sa cuisine, que Ian Curtis s'est pendu, ultime danse cataleptique au-dessus d'un carrelage pisseux.
Il avait à peine 23 ans.
Plus tôt dans la journée, il avait regardé une vidéo, Stroszek de Werner Herzog (ici, la scène finale du film) – l'histoire d'un homme qui se suicide pour ne pas avoir à choisir entre deux femmes.
Ensuite, il a écouté un dernier album : The Idiot d’Iggy Pop (savait-il que ça allait être le dernier ?) avant de se lancer dans la rédaction d'une lettre semble-t-il confuse à Déborah, sa femme.
La suite est connue : un tabouret de cuisine, une corde à linge. Et le grand saut vers l'inconnu – ou plutôt la légende !
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