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jeudi 30 juin 2011
Aux frontières du Québec - Gatineau
378e jour - L’Ottawa River (rivière des Outaouais, sic, en français) est, à sa façon, une frontière : sur une rive, Ottawa, capitale du Canada et la région anglophone d’Ontario, sur l'autre, Gatineau, le Québec.
Parce qu'une amie depuis peu y vit, j'ai voulu voir Gatineau, patrie d’Isabelle et Paul Duchesnay (les patineurs), patrie de Daniel Lanois (le chanteur-producteur) et accessoirement – ce n'est pas rien – quatrième ville du Québec (260 000 habitants).
Le décor est américain alors que les rues portent des noms comme : rue Saint-Etienne, rue de Verdun, rue Notre Dame de l’Île, boulevard Sacré Cœur, rue Champlain, rue Papineau ou rue Dollard des Ormeaux. Pareil acoquinement est sans doute commun dans tout le Québec mais ici, je ne sais pas pourquoi, il me ravit. Peut-être parce que l'apparente décrépitude des lieux – on est loin du rêve américain – donne un relief inédit au ressenti.
mercredi 29 juin 2011
Rien que des sauvages - Aakirkeby
377e jour - Une autre des particularités d’Aakirkeby réside dans ces hordes de sauvages (des vikings !) qui traînent au bord des routes, prêts, de toute évidence, à pulvériser les pauvres Google Cars égarées.
mardi 28 juin 2011
Un jour gris - Aakirkeby
376e jour - Une autre des extrémités du territoire danois. Cette fois plein Est : Aakirkeby sur l’île de Bornholm en mer Baltique.
L’île est située si loin du reste du pays que souvent elle ne figure pas sur les cartes.
Aakirkeby est une bourgade proprette, du genre à me filer le bourdon.
S’il fallait retenir cinq images de la ville, ce serait : un camion de vidange sous la pluie ; des retraités en vadrouille, saisis à la descente de leur car ; une rose (artificielle ?) dans une vitrine sinistre ; des maisons parfaitement peintes et qui semblent factices (qui rappellent celles qui accompagnaient les trains miniatures de mon enfance) ; la boutique d’un peintre qui, semble-t-il, propose ses services – il travaille d’après photo.
Je m’imagine le soir à l’hôtel après une telle moisson. Je crois que j’aurais très envie de prendre le premier ferry qui puisse me rabattre vers le continent.
L’île est située si loin du reste du pays que souvent elle ne figure pas sur les cartes.
Aakirkeby est une bourgade proprette, du genre à me filer le bourdon.
S’il fallait retenir cinq images de la ville, ce serait : un camion de vidange sous la pluie ; des retraités en vadrouille, saisis à la descente de leur car ; une rose (artificielle ?) dans une vitrine sinistre ; des maisons parfaitement peintes et qui semblent factices (qui rappellent celles qui accompagnaient les trains miniatures de mon enfance) ; la boutique d’un peintre qui, semble-t-il, propose ses services – il travaille d’après photo.
Je m’imagine le soir à l’hôtel après une telle moisson. Je crois que j’aurais très envie de prendre le premier ferry qui puisse me rabattre vers le continent.
lundi 27 juin 2011
Balayée par le vent - Skagen
375e jour - Sauter par dessus des continents, des mers, des océans. Se retrouver à Skagen, ville la plus au nord du Jutland, donc du Danemark, coincée entre deux détroits (Skagerrak et Cattégat) et où les maisons, dans certains coins, sont de toute évidence enterrées pour être protégées du vent (c'est dire s'il doit souffler).
dimanche 26 juin 2011
Quiétude - Ketchikan
374e jour - Il suffirait de pas grand chose : un cadre un peu moins allongé, des bords blancs, une absence de logos… Et l’image pourrait faire une très crédible photo de famille.
C’est à l’angle de Cedar et Revilla Street à Ketchikan, Alaska.
samedi 25 juin 2011
Un instant de vie - Ketchikan
373e jour - Retour en Alaska.
J’ai d’abord repéré le père, pulvérisateur brandit haut. Et puis, pivotant, je suis tombé sur le fils (je dis père et fils mais peut-être sont-ce un oncle et son neveu, un homme et le fils de ses voisins…).
C’est dans Black Bear Road à Ketchikan, Alaska.
vendredi 24 juin 2011
Un passé révolu - Paris
372e jour - C’est un peu comme la lumière des étoiles qui ne nous parvient – dans le meilleur des cas – qu’après que des années-lumière se soient écoulées.
Sous une apparence d’immédiateté, les images de Street View – comme toute photographie ? – ne sont que les traces d’un passé révolu et mon voyage est avant tout un voyage dans le temps.
La preuve : la photo ci-dessous date d'hier à midi (et le film est d'hier matin) alors que la capture en haut de page a quant à elle était faite plus tard dans la soirée.
jeudi 23 juin 2011
Un homme qui dort - Ketchikan
371e jour - Dans les faubourgs de Ketchikan.
Autour : des mobil-homes, des épaves de voitures (voir post du 19). La rue/route n'est pas stabilisée (des ornières). Elle glisse en pente jusqu’au centre ville, jusqu'au port.
Je me demande à quoi ça ressemble, l'hiver, quand neige et glace recouvrent tout ?
Toujours est-il que là, c'est l'été. Le soleil baigne le paysage de son éclat. Il faut en profiter. Tiens oui, profitons : une couverture étalée sur le toit réchauffé de la voiture (on a déjà vu couche plus confortable mais c'est toujours mieux que le sol plein de caillasses du jardin). Et voilà. C'est parti pour une bonne petite sieste.
mercredi 22 juin 2011
Une façade - Ketchikan
370e jour - Ce pourrait être n’importe où ailleurs aux États-Unis – Chicago, Minneapolis, Oakland ou Detroit – partout sauf ici. Le bâtiment, un des rares immeubles de plus de deux étages de Ketchikan, ne reflète en rien ce qu’est la ville. Mais c’est justement en cela, je crois, qu’il est fascinant.
mardi 21 juin 2011
lundi 20 juin 2011
dimanche 19 juin 2011
Into the wild - Ketchikan
367e jour - Ketchikan, Alaska, 7368 habitants au dernier recensement (2010). Depuis la fermeture de l’usine à papier en 1997, le tourisme est devenu la principale source de revenus pour la ville. Chaque année, des dizaines de paquebots de croisière – partis de Vancouver ou de Seattle pour 8 jours de frissons (même si l’été les températures, dans ce coin du grand Nord sont suffisamment clémentes pour que l’on puisse se promener en tee-shirt) – déposent 800 000 visiteurs qui baguenaudent quelques heures en ville, histoire d’acheter des souvenirs ou de consulter leurs mails (partout des touristes posés, portables sur les genoux ; à croire que le débit, sur le trajet, est loin d’être génial).
Voilà. Sinon, quand on quitte le port, les trois rues du centre, on se retrouve vite dans des décors qui ne sont pas sans rappeler ceux d’Into the Wild, le livre de Jon Krakauer autant que le film de Sean Penn.
samedi 18 juin 2011
Sur la route - région du Chiapas
Les villages que je croise s’appellent Cuauhtemoc, Pasa Hondo, Frontera Comalapa, Amatenango de La Frontera… Et je ramène beaucoup plus d’images que je n’aurais pu, au départ, l’imaginer.